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samedi 31 janvier 2015

LA LUTTE CONTRE LA MORTALITÉ ROUTIÈRE SERA D'ART !




Mr Cazeneuve, notre Ministre de l’Intérieur, va s’attaquer à une autre cause de mortalité en France. Après le terrorisme il se penche, moins dangereusement, sur la létalité routière. Il veut enrayer l'augmentation du nombre des morts sur les routes françaises. La bonne statistique n'aime pas voir morts y gêner, il faut morigéner !

Pour freiner ceux qui roulent à tombeau ouvert avec de l’eau de vie dans l’estomac il sera prévu d’abaisser le taux d’alcoolémie ! A condition qu’ils soient jeunes sans jeun ! Rien n’est prévu pour les vieux buveurs invétérés qui carburent au plus haut degré à en perdre les sens. Donc si vous avez le malheur d’être jeune conducteur (mais il faut bien démarrer un jour) il ne vous sera pas autorisé de dépasser le seuil de 0,2 g d’alcool par litre de sang. Le taux légal d’alcoolémie de 0,5 g/l demeurera pour les autres ! Il faut continuer à soutenir la production viticole pour éviter que ses pages soient tournées en vain.

Par ailleurs, une vitesse maximale autorisée sera abaissée soit ABC avec A pour Attention, B pour Bravitude (une idée de Royal, un peu à côté de la plaque d’immatriculation) et C pour Contrôle. La note ABC correspondra à 80 et remplacera le 90 ! Cette notation ABC sera expérimentée à l’image de ce qui se fera dans l’Education Nationale, comme cas d’école.

En outre,  Cazeneuve (il en a toujours une régénérée) va interdire les écouteurs, oreillettes, casques (même ceux de marque allemande qui sont à pointe..du progrès), susceptibles de distraire les conducteurs, voire les conductrices. Les seules oreillettes acceptées resteront celles du cœur ce qui n’empêchera pas sur l’A6 tôles froissées en cas d’infarctus au volant).
Enfin, le gouvernement va relancer le déploiement des radars feux rouges en les groupant avec un module de contrôle de la vitesse, notamment en agglomération. Ces radars de raideurs seront durs, endurants, et seront, dit radin, pour mon fric un tourment. Oui les radars vont se multiplier en l’ère à dards, piqueurs d’oseille et grands producteurs de miel fiscal, ne laissant guère en paix ruches familiales tant il est vrai que des radars, aussi, opèrent aux quais !
Donc gare à la conduite !

Certains prennent déjà de bonnes dispositions. Tel Mr Joffrin, qui prône la libération de l’expression en accueillant, en ses locaux, Charlie Hebdo, mais qui y trouve moins de risques que de se véhiculer dans les artères de Paris.
Alors Joffrin n'écoute plus du Verdi quand il roule. Il se concentre !
Car il vaut mieux bon coup de pédale qu'Aïda !

jeudi 29 janvier 2015

DEUIL ET FUREUR DU MONDE

Manifestation "anti-Charlie" à Zinder (Niger) le vendredi 16/01/15


Trois semaines se sont écoulées depuis l'holocauste de Charlie Hebdo. Trois semaines à réaliser que je ne reverrai plus de nouveaux dessins de Cabu, mon préféré. Comme un travail de deuil, une résignation à la fatalité et aux fureurs de monde que ne dissipera jamais la pourtant si belle journée du 11 janvier : communion des cœurs. Nous étions tous Charlie.

Oui, à peine le temps de réaliser l'ampleur de la perte que déjà l'obscurantisme viole le respect du couvre feu mémorial. Parce que Charlie reprend, parce qu'il a remis à sa une la caricature de Mahomet (pourtant gentille) les esprits s'échauffent ! 

Environ 20 000 personnes ont manifesté à Herat, troisième ville d'Afghanistan. Des drapeaux français y ont été brûlés et les manifestants ont demandé des excuses officielles de la France ! Les frères Kouachi, auteurs de l'attaque contre Charlie, auraient même connu des hommages appuyés !

Le Niger a sombré dans la violence éruptive ! Là bas on a tué des chrétiens comme s'ils étaient responsables de la publication d'un journal principalement géré par des athées. La fureur du monde vient balayer la recherche de quiétude, cette folle envie de continuer l'élan démocratique et républicain du 11 de ce mois.

Le Niger, à 80% musulman, a sombré dans la folie vengeresse attisée par la participation de son Président Mahamadou Issoufou à la marche pacifique, au nom de Charlie. Le pays de l'Uranium trouve là une belle occasion de s'en prendre aux valeurs du pays colonisateur, lequel continue à exploiter ses richesses par l'entremise d'Areva. 

Ce pays, que menacent à brève échéance l'Aqmi et Boko-Haram, aura trouvé en Charlie Hebdo le bouc émissaire et la victime expiatoire des longues années de misère et de soumission à l'Occident.

Mes pensées qui vont vers Charlie se fracassent, dès lors, aux flux de frustrations tumultueuses et criminelles. La mémoire des morts se fissure au gré du fracas d'un monde inégalitaire, anxiogène, et dont l'agressivité morbide ne pourrait trouver source que dans l'unique impudence d'une caricature.



Trois semaines ont coulé depuis le drame immense
Et le deuil se déchire des tumultes du monde
Mes larmes retenues pour Cabu font silence
Sous le fracas cinglant des vengeances fécondes.

Les crayons en croquant le prophète pleurant
N’ont pas mis sous les doigts de milliers d’offensés
La gomme du pardon aux douceurs du Coran
Mais plutôt le flambeau d’un grand autodafé.

D’Hérat au Pakistan ils brandissent la haine
Contre les résistants de la libre expression
Condamnés comme impies, d’obédience païenne
C’est Charlie rejugé pour griffe aux religions.

Trois semaines ont passé sans respect de nos morts
Dans ces pays noircis par l’immense misère
Supportée dans la foi comme on gère un trésor
Qui noue la pauvreté aux ferventes prières.

Jusqu’à l’obscurité dans l’erreur des croyances
Dans l’abîme des peurs et de l’aveuglement
Alors souffle le vent des pires intolérances
Qui emporte le feu de tout discernement.

Le Niger a tué le chrétien désarmé
Mouton expiatoire d’un dessin blasphémant
Une vie sacrifiée pour des œuvres athées
Qui raillent à l’envi toutes fleurs de croyants !

Niamey a souffert que son grand Président
Vienne au cœur de Paris se déclarer Charlie
Il a grogné d’effroi le cœur du musulman
A sublimer d’orgueil l’élan d’un hallali.

Le Niger vit l’aigreur d’une offense pérenne
Commencée sous le gris des colonisations
Poursuivie par le vol des mannes souterraines
L’uranium d’Areva, habile exploitation.

Quand le diable se niche dans les plis de la foi
Qui nourrit un pays jusque dans ses blessures
Une frêle étincelle peut porter aux abois
Toute paranoïa nimbée de démesure.

Et le simple dessin en son humour prôné
Fait le lit des vengeurs hermétiques à la danse
Des facéties moqueuses dont ils n’ont pas la clé
D’une compréhension,  tant l’abscons se fait dense.

Et le simple dessin de tout honneur croqué
Joue la mèche acérée d’une bombe fatale
Rebaptise un tueur en héros glorifié
Mon deuil va, barbouillé d'encre inquisitoriale.

mercredi 21 janvier 2015

RÉGULATION NATURELLE EN TANT QU'UNIQUE CULTURE (Ainsi l'a peint François)

Ce qui pourrait être la future une de Charlie


Lors d'une conférence de presse (Pape y est)  à bord de l'avion qui le ramenait à Rome (où s’étale Colisée) après un voyage au Philippines, le souverain pontife, un certain François, jamais incertain mais franc, soit, s'est laissé aller au sujet de la natalité.

Certains croient, excusez mais je fais mon show et ne vais pas le terme omettre. Oui  je vais vous dire que certains pensent que pour être bons catholiques, ils doivent être comme des lapins.

Comment ? Comme des lapins ? Mais comment il parle notre Pape ?
Avant le décollage son Nonce lui aurait dit :

Mon Pape, ce dossier sur les chrétiens prolifiques. Il ne faudrait pas que vous l'enterriez !

Queue voulant terrier ? J'ai bien entendu ?

Oui mon bon Pape.

Alors François s’est lancé dans la parabole du lapin (dont il apprécie le cathé en prout, heu, le pâté en croûte).

Vraiment il a surpris ! Après Pape et latin voilà Pâté-Lapin en plat de résistance à offrir au parterre de scribouillards qui l’écoutent.

Oui, c’est du jamais entendu même dans les bulles qui ne se voulaient pas pâles. Le Pape François ne sort pas du bout des lièvres le pont des râbles et commence à nous habituer au trivial pour suite de Bach ; mais agencée base tient !

Oui, la base canonique tient et ne capote pas !

François sait qu’il peut faire passer la pilule de l’emporte-pièce car le discours reste dans la grande tradition de l’église et va tiquant contre le préservatif.

Car plus que jamais si capote est prise, Papauté crise.

François reste bien dans le droit canon pour tirer sur le lapin mais gare haine dans le terrier des interdits, oui dans ce trou-là il fourre, il fourre, le curé.

Il conserve un discours malthusianisme, sa bonne humeur et son accent argentin large en teint humoristique.

Il se dit que, si l’abus est noce, erre l’humanité sur un fond de tango tanguant tant gants ne sont point pris et qu’il n’est pas bon imaginer une croissance démographique débridée quand la planète est si petite !

Alors oui, sans la bite huer, s’habituer à réguler les naissances quand on est sur nattes alités.


Mais réguler selon les saintes lois de l’Eglise même si se préserve hâtif le langage très décomplexé de son premier représentant. 

vendredi 16 janvier 2015

CETTE MESSE SI BELLE ET SI FUGACE...


Ce 11 janvier 2015 restera dans nos mémoires collectives.

A Paris, entre la place de la République et celle de la Nation, des milliers de gens ont défilé, en communion républicaine, pour dire Non au terrorisme, Non à la boucherie des djihadistes de tous poils, Non à la mort de la liberté d'expression !

Ils y a ceux qui honoraient la mémoire de Charlie Hebdo, ceux qui se fichaient des caricatures mais qui signifiaient, par leur présence, que la liberté de dire et de dessiner était gravée dans le marbre de notre démocratie.

Il y a ceux qui nourrissaient l'espoir d'un lendemain plus fraternel, un lendemain où les différentes communautés pourraient se parler, sans se stigmatiser...

Il y a ceux qui songeaient à leurs proches, fauchés par les terroristes parce qu’ils étaient dessinateurs de libre pensée, journalistes, chroniqueurs, essayistes...

Il y a ceux qui pleuraient les membres de leur famille décimés pour avoir porter l'uniforme de policier ou parce qu'ils étaient juifs ou avaient eu le malheur de faire leur course dans un magasin cacher.

Il y a ceux qui marchaient, l'âme en peine, encore incrédules de l'apocalypse et cherchant à sortir d'un cauchemar ! 

Il y a ceux qui déambulaient, portant en leur âme la peur d'être montrés du doigt, la grand messe étant achevée : communauté musulmane en mal de positionnement dans une société laïque. Mais ils marchaient, pour le moment, dans leur certitude citoyenne.

Il y a ceux qui avançaient avec, dans les yeux, l'étoile ternie de David sous les sombres menaces de nuages létaux.

Et puis, il y a ceux qui, représentant leur pays, avaient fait le voyage pour montrer leur compassion, leur soutien à la France, pour montrer que le combat contre le terrorisme était une lutte mondiale. C'était le défilé des Grands de ce Monde, Merkel, Cameron, anciens ministres de France, ancien Président de la République...

Certains venaient là pour un sincère soutien à notre France, d'autres s'étaient fait inviter pour redorer un blason souillé par des atteintes au droit de l'homme (Netanyahou, le premier Ministre israélien, pour ne citer que lui).

Mais ne boudons pas notre plaisir. La France s'est retrouvée, le temps d'un dimanche, uni, fidèle à ses valeurs.

Alors, même si les lendemains déchantent, même si les brisures et fissures retrouvent leur chemin sociétal, il nous faudra toujours ressortir de notre mémoire collective cette communion républicaine, extraordinaire et si fragile car si fugace !




Jean songeait à Cabu
A ses dessins mordants
Coups de poings sans abus
Juste un peu insolents.

Renaud pleurait sans fin
L’esprit de Wolinski
Au nom de tous les seins
Libertaires, insoumis.

Charb était dans le cœur
De Juliette éplorée
Souvenirs de douleur
Dans les pas égrenés.

Jérémie de Tignous
Gardait sous son parka
Un dessin qui émousse
Quelques ayatollahs.

Noémie revivait
Au fond de sa mémoire
L’ironie d’Honoré
Blancs-noirs, jubilatoires.

Fatima les suivait
Sans l’ombrageuse offense
D’une stigmatisée
Réépousait la France…

Marianne était belle
Dans sa diversité
Dans l’émotion charnelle
D’une laïcité !

Le martyr de Charlie
Portait en pavillon
Notre démocratie
Et le droit d’expression.

Communion silencieuse
Dans la fraîcheur d’hiver
Face à l’ignominieuse
Apologie des guerres.

Catharsis aux pas lents
Dans les rues de Paris
Pèlerins émouvants
Dans leur digne mépris.

D’une grâce fugace
Tout un peuple se meut
Pour habiter l’espace
Des sanglots amoureux.

L’amour des libertés
Du respect de chacun
Bannir l’autodafé
Qui décime un dessin.

Et la foule applaudit
La vertu policière
Auréole éblouie
De clameurs familières

On porta les héros
Au pinacle émotif
Comme des calicots
Aux accents laudatifs.

Devant marchaient les grands
Quelques-uns d’imposture
Tant s’attachait le sang
A leur fausse droiture.

Mais qu’importent les faux
Les fabriques d’image
Le malheur était beau
En ce pèlerinage.

D’une grâce furtive
Tout un peuple se meut
Dans l’ivresse émotive
Qui embrume les yeux.

Un élan, fraternel
Suspendu quelque temps
Au fil émotionnel
Dans le chagrin du vent.

Pour retomber un jour
Sur le gris monotone
De nos plats carrefours
Que nos routes dissonent…

mercredi 14 janvier 2015

LES VŒUX PRÉSIDENTIELS, SI LOIN DÉJÀ...

Cliquer pour agrandir

Il y une semaine (mercredi 7 janvier 2015) je venais de terminer la troisième vignette de cette BD photo montage.

Je n'imaginais pas que j'allais apprendre sur les ondes de France Inter le drame qui marquera toute la fin de la semaine : le massacre de Charlie Hebdo.

Alors oui, comme un deuil, j'ai suspendu mon ouvrage. Le cœur n'y était plus. J'ai écrit de mes larmes quelques pensées sur tweeter. L'intérêt du tweet est sa spontanéité, sa réactivité. En 140 caractères on doit dire l'essentiel. Le blog pouvait attendre. L'émotion prit le dessus et je communiais à l'immense messe virtuelle des sanglots insondables, des colères indicibles et des fraternités retrouvées.

En cette fin de journée tragique du 7 janvier, je postais ce tweet.



Contre toute attente il fut retweeté  maintes fois. Il continue de l'être. Comme un slogan qui frappe au cœur des gens. J'en suis encore tout ému et étonné !

Ces milliers de gens qui ont apprécié mon petit billet sont autant de lumières qui brillent pour honorer la mémoire de ces héros de la laïcité, ces Cabu, Wolinski, Charb, Tignous et autre Maris, en guerre contre l'obscurantisme et qui l'ont payé de leur vie.

Je ne peux oublier les policiers, si souvent décriés, et qui sont morts dans l'exercice d'une fonction dont on oublie souvent le caractère dangereux !

Oui merci pour ces milliers d'inconnus qui ont aimé ces quelques mots lancés, comme ça, sous le coup d'une émotion teintée de révolte.

Ces quelques milliers d'inconnus parmi la foule magistrale qui défila dans de nombreuses villes de France ce Samedi ou dans l'extraordinaire défilé républicain de ce Dimanche entre la place de la République et la Place de la Nation.

Je ne peux omettre l'abjection commise au magasin cacher de la porte de Vincennes. Quatre morts à rajouter sur le compte de la folie antisémite que notre société n'a toujours pas éradiquée.

17 victimes au total, des larmes, de la révolte et finalement l'immense réveil républicain d'un peuple qui dit Non, et qui se lève comme un seul homme nonobstant le Cassandre Zemmour.


J'aurai l'occasion d'y revenir...

J'aimerais simplement que ceux qu'on pleure ne soient pas morts pour rien !


vendredi 2 janvier 2015

LES ORIGINES DU MAL


AU PROGRAMME POUR 2015




2015

Encore une année de commémorations pour notre beau pays de France.

Voici le programme :

Le 9 février nous serons nombreux, à Meulan, à meuler le bon grain verbal du regretté Pierre Dac. Devant sa statue nous étalerons les meilleurs morceaux de l’Os à Moelle sur le pain béni du verbe.  Il n’y aura pas plus digne façon de remercier celui qui nous quitta, il y a 40 ans déjà, d’un manque de savoir vivre.

Le 27 mars nous aurons une pensée émue à l’occasion du 500ème anniversaire de la mort de Marguerite de France (la fameuse reine Margot). Isabelle Adjani  ira personnellement déposer une gerbe sur la nécropole de St Denis en donnant de la voix pour la De Valois.

Le 25 avril, nous aurons une forte émotion en nous rappelons le débarquement dans les Dardanelles (25/04/1915). Un bien belle expédition qui nous valut 9798 morts et 17371 blessés auxquels  ne put déroger LANZAC  (nom de l’opération contre les Turcs aux quais malveillants par Kemal veillant).

Le 30 avril nous commémorerons le 700ème anniversaire de la mort de Marguerite de Bourgogne retrouvée étranglée dans une prison. Elle purgeait une peine pour avoir trop effeuillé la marguerite. Et ce mauvais penchant on a dû le taire !

Le 18 juin, sans appel, nous fêterons l’incontournable défaite de 1815, celle de Waterloo, en compagnie du groupe Abba  reconstitué pour la circonstance et qui interprétera un oeuvre de l'austère Liszt pour remonter le moral des troupes.

Le 24 juin nous fêterons  le 1300ème anniversaire de la mort du bon roi Dagobert III qui hérita de la culotte à l’envers d’une longue lignée et mourut à l’âge de 16 ans, donc encore très vert ce qui confirme qu’il poussait, au culot, talent vert !

Le 28 juillet les fans de Michel Audiard se réuniront au gymnase de  Dourdan pour fêter le 30ème anniversaire de la mort de ce dialoguiste de génie (grandet sa légende).  Ne nous fâchons pas si ce jour-là il fait gris ! On pourra jouer les tontons flingueurs de la sinistrose en se récitant des tirades à même de générer la métamorphose des cloportes du cimetière voisin.

Le 1° Septembre, à Versailles, nous chanterons avec Nicoletta « il est mort le Soleil » à l’occasion du 400ème anniversaire de la mort de Louis XIV.  Un grand spectacle solaire aura lieu au Zénith avec éclipses-vidéo à l’envi. Une exposition se tiendra au grand palais : particulièrement bronzée.

Le 14 septembre ce sera la fête à Chambord  pour commémorer le 600ème anniversaire de la victoire de Marignan (1515, la date la plus retenue par les cancres). La petite ville de Marignane (13) féminisera la fête en transformant des soldats suisses en mères Sun-Air, eu égard au sponsor choisi quelque peu planant.

Le 25 octobre nous nous retrouverons tous autour d’un pot, à Azincourt, pour fêter le 600ème anniversaire de la raclée que nous a fait subir la perfide Albion et ses archers gallois faisant flèches de tous bois, cela s’entend (comme dirait Jeanne d’Arc et ses acouphènes).

Le 21 novembre Mireille Matthieu soufflera ses 50 ans de chanson en compagnie de Georgette Lemaire, sa grande rivale vaincue lors d’un radio crochet tricoté par Ronger Lanzac. Georgette n'oubliera pas de rappeler à la demoiselle d'Avignon (qui fera le pont exceptionnellement ce jour là) : vous étiez belle madame !

Voilà. J’en oublie un peu mais c’est déjà beaucoup, disons bien plus que si je n’avais pas écrit ce billet.


Alors profitez bien de cette année !

jeudi 1 janvier 2015

UNE BONNE ANNÉE 2015

Anagramme qui risque de faire des bas


Je profite de ce tout début d'année pour envoyer mes vœux à tous mes lecteurs voire mes lectrices ou réciproquement car, par la suite, je le sais, je n'aurai plus le temps !

L'année 2015 sera une belle année de transition économique nous faisant passer d'une situation de croissance en berne à une douce conjoncture de déflation.

Pour autant si certains prix vont baisser il n'en sera pas de même pour le tarif gazier ou pour la facture d'EDF. Quant au luxe n'en parlons pas ! Il restera plus que jamais inaccessible à la bourse du Français moyen ! Et si d'aucuns s'avisaient d'y consacrer une partie de leur budget ce serait au détriment de moult satisfecit ordinaires à même de générer quelques frustrations...

Oui, que 2015 soit une année de gestion drastique, de consommation intelligente, de consumérisme éclairé, de choix écologiques !

Alors luxez le luxe, acheter simple et faites du sport gratuit.

Bonne année 2015