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mardi 18 mars 2008

KINDY MAUX QU'ON SENT...


C'est à paire (de chaussettes) pignon heu à Perpignan que l'affaire a eu lieu !

C'est une histoire cousue de fil blanc !

Lors du dépouillement, dimanche, le président d’un bureau de vote de Perpignan a été surpris par un quidam qui put l'épier ! Il le vit dans sa tentative de se délester de plusieurs bulletins cachés dans ses chaussettes !

Oui, dans ses chaussettes !

Interpellé par les chaussettes à clous (les gendarmes), il était ce matin encore en garde-à-vue (sans ses chaussettes).

Son principal argument : mes chaussures prennent l'eau. Il me fallait rembourser la semelle avec du papier ! Je n'avais que les bulletins sous la main. C'était ça ou attraper un rhume voire plus et là j'aurais eu des arrêts maladie. Ce n'eût pas été bon ni pour la Sécurité Sociale ni pour mon employeur !

Cette histoire de semelles tourne au vinaigre car la politique se mêle au scénario.

L’affaire commence à faire du bruit. Après une première manifestation lundi soir les anti-UMP Alduy ( réélu dimanche) devraient manifester à dix-huit heures pétantes (17 h 46 selon la police !) pour réclamer sa « démission ».

Les manifestants pensent agiter des chaussettes pour dénoncer cette fraude présumée, et continueront à défiler jusqu’à l’annulation du scrutin !

- Ca lui fera les pieds à cet Alduy, illégalement élu, a vociféré Mme Amiel-Donat la perdante (de l' union de la gauche alliée au Modem)

- C'est un fraudeur qui ne m'atteint pas à la cheville, s'est exclaffé Louis Aliot du Front National, privé d'un troisième élu municipal !

- Il mérite une mise à pieds, lança un gauchiste

Le maire est bien en bas racés (UMP oblige) mais que peut-il dans cette affaire ?

Était-il au courant du coup des chaussettes ? Si oui, le bas blesse !
En lien avec le curé de Perpignan il a demandé aux paroissiens de cotiser pour payer d'éventuels dommages et intérêts ; et ça marche : les sots quêtent !

TIBERI MAIS TIBET PLEURE

Tandis que Tibéri sauvait la mise dans les municipales de Paris, le Tibet, à des milliers de kilomètres de là, était en proie à des violences chinoises.
Le pays des lamas et des yacks s'est mis à ruminer une vengeance contre l'occupant chinois.
Pendant que Tibéri débouchait le champagne pour fêter sa victoire au forceps dans le 5ème arrondissement de Paris (45,0% des voix contre 44,1% pour sa rivale Lyne Cohen-Solal), les Tibétains étaient massacrés par l'armée chinoise pour avoir voulu vivre selon leur coutume.
Les habitants de Lhassa (capital tibétaine) ne supportent plus les han (1° ethnie chinoise) qui monopolisent la vie commerciale :
- Ils nous forcent à lever la hache à haine (HAN), dit un lama exaspéré !
- Ils feraient mieux de rentrer chez eux, go home ! Le han tond notre propre croissance ! Nous ne pouvons vivre en autonomie. Ils nous étouffent ! renchérit un Lama doué pour la rhétorique.
La haine de l'occupant a provoqué des rixes et luttes armées. Des morts sont à déplorer chez les Tibétains. De son exil en Inde le Dalaï Lama (chef spirituel des Tibétains) déplore cet état de guerre mais ne souhaite pas boycotter les J.O. de Pékin !
- Il faut que le J.O. aient lieu ! Ils forceront les Chinois a faire bonne figure !
Mais les chefs chinois ne sont pas aussi amènes. Ils accusent le saint homme de diriger la rébellion depuis Dharamsala (Nord de l'Inde).
- Il dit qu'il est le père de la Paix ! Mon oeil ! De la paix jamais Lama n'eut cure !
Le ton s'envenime !
BHL, notre valeureux philosophe, est à fond pour un boycott :
- Mort à l'impérialisme chinois ! MORT ! Les Pékinois sont des chiens !
- Ne crie pas si fort, lui dit Arielle (Dombasle) tu vas réveiller le voisin !
- Et alors, il n'est pas Chinois à ce que je sache !
Ambiance.
Quel sera le dénouement de cette crise ?
Comme dirait Jean Jacques Anneaux (des JO) : la crise s'étend au Tibet !
Si j'étais grossier je dirais que l'anagramme de Tibet c'est ................... (censure) et que c'est vrai : à cause des Chinois ils l'ont dans le c............ ! (censure)