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vendredi 30 octobre 2015

NICOLAS S'HONORE DE L'ECHO RUSSE

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Au terme de la journée du 29 octobre où il a rencontré le président russe Vladimir Poutine Nicolas Sarkozy s’est rassuré sur sa « présidentialité » future. Oui, le tsar l’attendait et il a pu lui parler d’égal à égal, sur le dossier syrien notamment.

Le petit Nicolas a insisté, mais pas plus, pour que les bombes russes tombent bien sur les barbares de Daech et non par sur l’opposition nationale syrienne ce qui sous entendrait que Poutine aide son ami Bachar Al Assad à éradiquer la révolution « légitime » dans son pays.

Vladimir l’a écouté sans bouger le moindre sourcil mais riant intérieurement en se disant qu’une Conférence, à Vienne, allait débattre du cas syrien en la présence, exceptionnelle, des Iraniens, invités surprise, et ceci dès le 30 octobre !

Nicolas, imaginant l’acquiescement de son interlocuteur (qui ne dit mot consent ou plutôt qui ne dit maux  qu’on sent) a persévéré en martelant que la France et la Russie devaient travailler main dans la main pour éviter une nouvelle guerre froide ! Et pour réchauffer l’atmosphère, le plus grand fan de Carla Bruni, a même ajouté que la France, devrait progressivement levé les sanctions européennes à l’égard de ce grand pays qui a été injustement puni après l’annexion de la Crimée !

Poutine a bu du petit lait mélangé à de la vodka du diable et a laissé repartir le petit bonhomme engoncé dans son costume de président potentiel.

Nicolas est reparti vers la France avec la petite équipe qu’il avait constituée pour l’accompagner jusqu’au pays de Lénine. 

Rachida Dati, quittant exceptionnellement le Parlement Européen, en aura profité pour cicatriser davantage les plaies inhérents au choc émotionnel que lui avait infligé Mme Lucet, une journaliste irresponsable et adepte du harcèlement médiatique !


Oui, le voyage aura profité à tout le monde ! On a tellement besoin de se refaire une santé (je ne parle pas de la prison, ça c’est pour plus tard) chez les Républicains !


Tandis qu’au cœur de  Vienne la valse diplomate
Danse un pas de sortie de la crise syrienne
Pro Bachar de Russie et de flamme iranienne
Contre émirs saoudiens et française cantate
Le petit roi déchu avait quitté Poutine
Pour montrer qu’il existe telle une ombre maligne.

Nicolas, nœud coulant d’un pouvoir parallèle
Aigri à tout jamais d’un  Elysée perdu
Prêche en ses conférences quelques idées reçues
Et se met à revêt de splendeurs éternelles
Quand chez l’Ours arrogant il entend plastronner
Pour imposer l’ego et sur la place trôner !

Il emporte avec lui, au pays des mafias
Rachida résiliente du choc émotionnel
Maudissant la Lucet (*) d’une bile cruelle
Sous son foulard Hermès, indicible apparat.
Lellouche, Longuet, Jacob, au roi assujettis
Complètent en beau trio cette tapisserie.

Nicolas, au prénom qui fleure le Romanov
Escompte en ce séjour rassurer le Kremlin
Son Europe idéale devrait tendre les mains
Au Seigneur Vladimir qui, de très loin, innove
Dans la diplomatie de l’Ukraine en Syrie
Sauf regain de guerre froide il sera bien suivi.

Poutine vaguement écoute le petit
Il pourra palabrer de ses mots saccadés
Sous les tics assommants d’un pantin déréglé
Nul ne modifiera l’aire de sa stratégie :
Profiter du déclin de l’américanisme
Placer sur l’échiquier un fou d’opportunisme…



Et en cadeau...

(*) Lassie et du thé : DATI et LUCET (contrepeterie)






MÉNARD, CHICHE POUR EMPÊCHER LES KEBABS



Le maire de Béziers, Robert Ménard,  n’aurait pas fait dire par Duby (*) « t’es roi ». Si ce n’est le roi de la bêtise dont il est aussi le Héraut !
L’ancien reporter sans frontière, mais qui le possède à présent (le front Thiers voire un peu Adolf sur les bords), a pris des mesures anti-kebabs dans sa ville.
-       C’est normal, dit l’édile aux dents de loup déliées des lois, que je limite les risques de cancer eu égard au dernier rapport scientifique sur la viande ! Par ailleurs, le kebab n’est pas judéo-chrétien ! Kebab, qui veut dire « grillade » est avant tout döner de leçons ottomanes pour griller la politesse à nos gigots d’agneau !  
Ménard, avec beaucoup de moue, tond, en troll haineux (en trop laineux ?) les projets de restaurant à forte odeur de rôtissoire dans le centre historique de sa ville.
-       Trop de kebabs, c’est trop, lance l’assimilé FN, sabre bilame usé (sa brebis l’amusait ? Voilà pourquoi elle vit toujours avec lui et qu’il ne l’a pas encore transformée en côtelettes).
Quand on lui que d’autres maires sont plus tolérants il répond :
-       Qu’on fasse des kebab-Accoules, à Marseille, pour des quais baba-cool, c’est leur problème ! Ici je veux qu’on s’alimente sans exotisme pour le bien des Français de race blanche.
On dirait du Morano dans le texte !
Il faut dire que la blonde, l’éjectée de Sarkozy, vient de tenir un meeting dans la jolie ville de Robert. Une fois encore elle a éructé : « La France est un pays de race blanche aux racines chrétiennes comme le disait le Général de Gaulle"

Blanche comme la laine des moutons tant que ne flotte pas dans l’air ambiant le noir, l’haleine des matons…

(*) Georges Michel Claude Duby (1919-1996) est un historien français spécialiste du Moyen Âge, période dont il a largement contribué à renouveler la connaissance.

samedi 24 octobre 2015

CLIP VEGETARIEN


Michel Drucker existe depuis... trop longtemps déjà aux goûts de certains ou de quelque-unes qui seraient bien aise de le voir prendre sa retraite quand déjà, Claire Chazal, une gamine, a quitté nos écrans !

A cette époque lointaine, Michel interviewait un autre Michel qui n'avait pas perdu son chat mais d'autres animaux dont la tendre chaleur le confortait dans son envie de vivre après qu'une poupée lui a dit non !

Ce fut le premier avis de recherche de l'histoire de la télévision. Michel P recherchait un caniche pour des raisons capillaires. Par ailleurs l'animal de compagnie devait être végétarien ce qui semble contre nature. 

Mais depuis la vache folle on ne s'étonne plus de rien. Les braves vaches anglaises n'ont-elles pas longtemps ingurgité de la farine animale sous l’œil bienveillant d'une dame de fer qui pourtant ne semblait pas sans (s'en faire) ?

L'annonce se transforma en un petit clip que j'ai réussi à récupérer par des méthodes illégales (je l'avoue humblement) et que je vous propose de découvrir !


jeudi 22 octobre 2015

LA VIE D'UN THIERS SOUS LA PRESSION D'UN DEMI



Adolphe Thiers naît à Marseille le 15 avril 1797 soit en Germinal où dansait Zola, à l’époque où le Directoire bafouillait en attendant Bonaparte.

Sa mère ne veut pas l’appeler Adolf, prénom initialement retenu par le géniteur :

-         Adolf, tu n’y penses pas ! Mais enfin Adolf, c’est déjà le marquer du sceau de la croix gammée ! Tu ne peux faire ça à notre enfant !
-         Mais enfin, femme, de quoi parles-tu ? Tu es en avances  de quelque 130 ans ! Excuse-moi, mais ça n’est pas aryen ! N’anticipe pas avec le petit moustachu à la mèche rebelle !
-         Taratata, je ne veux pas de  Adolf, en tous cas pas écrit Adolf ! Je veux bien Adolphe, ça féminise un peu. (*)

Ce sera donc Adolphe eu égard à une théorie du  genre  déjà bien implantée à l’époque.  Le petit phocéen, sans vouloir fausser haine, passe une enfance heureuse juste perturbée par des quintes de toux dont vient régulièrement à bout (et sans tabou) sa génitrice par de récurrentes lotions à base de camphre.

Marqué par cette thérapie il écrira, dès 10 ans, « Mein Camphre » un livre de jeunesse où il décrit comment il éradique les microbes ! Le titre franco-allemand laisse songeur mais, qu’importe, le torchon ne sera jamais publié.

Son premier émoi amoureux porte son dévolu sur une certaine Amélie. Mais la belle refuse de s’appeler Amélie Thiers (vous imaginez vous : à mes litières ?) et ne voit pas comment être la moitié d’un Thiers par effraction ! Le mariage sera pour plus tard…

Plus grand, il poursuit des études de droit qui le prennent dans des filets sans qu’il soit leurré Thiers. Il sait prendre ses distances et le mot «  large » en Thiers signifie « l’art des choix ». Outre le minimum théorique il choisit de se divertir par divers tirs d’essai dont un dans le journalisme. Il fonde, en effet, le journal « Le National » avec ses potes Auguste Mignet et Armand Carrel. Mais l’association Carrel-Mignet, car elle mit niais, ne lui plaît guère. Il fait cavalier seul  et de façon fière s’étale Thiers sur des pages qu’il remplit de biographies historiques. Une telle production littéraire lui vaut d’être élu à l’Académie française  et à l'Académie des sciences morales et politiques (et non Poe râle et mots l'y tiquent)

En 1830, tandis qu’une épidémique rend les gens cholériques, il soutient sans colère, la Monarchie de Juillet après les trois glorieuses qui jouent les meutes du peuple. Barricades pour un nouveau roi que gênes de la croix n’empêcheront pas d’atteindre l’objectif. Certains seront crucifiés sur le bois du combat héroïque mais Charles X devra abdiquer en faveur de Louis Philippe 1° qui fêtera cela au bourbon dans sa maison d’Orléans !

Thiers gagne les fruits de son soutien. Le voilà ministre des Finances et le premier à lancer le Thiers provisionnel. Puis il joue du nomadisme maroquinier qui le Rabat successivement sur des sièges de l’Intérieur, des affaires étrangères et même de président du Conseil)

Mais Louis Philippe, superbe poire de conférences, ne voulant pas que ces mauvaises habitudes commissent (comice ?) des malversations lui préférera  Guizot !

Il en veut à cette décision l’atterrant Thiers ! Il est vexé et virera sa cuti en soutenant la candidature de Louis-Napoléon Bonaparte ! Mais quand Bonaparte ment en jetant, telles des loques à terre, la constitution par un méchant coup d’état, Thiers rompra avec lui. Cette vilaine tuile il la ressent comme dégoût, Thiers, comme une autocratie qui, lâche, arpente l’aigre niais dans ses neurones bonapartistes. Un atavisme !

Le coup d’Etat du 2 décembre 1854 instaure le second Empire et un second temps pire pour un Thiers au trois quart sonné sous le coup d’une expulsion !  Sans pour autant être sans toit, il prend le bon air, par dépit,  à la bonne aventure. A changer de toit se fait Thiers jusqu’au jour où il lui est donné de revenir en France.

Nous sommes en 1863 et Adolphe se fait élire député de Paris et siège à l’Assemblée où, là, semblaient s’assembler des las sans blé ! Lui ne manque de rien et la fortune rend Thiers sans souci sous ces cent-six sous quotidiens.

Mais dépité, il dénonce l’hégémonie du monarque et sa politique étrangère pas étrangère à l’aventure.

Napoléon III, depuis 1861,  envoie des corps expéditionnaires au Mexique pour implanter les intérêts français. Mais ils jouent les sombres héros en lançant des maximes îliennes contre Maximilien, empereur du Mexique mais néanmoins de Habsbourg. C’est une déculottée et Napoléon III doit retirer ses troupes.

La guerre le rattrape en Europe. La Prusse de Bismarck le menace tellement qu’il lui déclare la guerre sans imaginer l’opportunité du teuton de la battre, occase qu’appointe l’effort de guerre du chancelier de Guillaume 1°

Thiers lui dit : Sire, vous faites une erreur, la Prusse est trop forte ! Napoléon rétorque : tu parles par dépit, sot Thiers, mais le métier de guerre, dur, inné, je vais l’exercer !

Bien mal lui en prit. L’Empereur se voit se damner à Sedan par hardes nées de la stratégie prussienne. Le voilà prisonnier ! Thiers est alors rappelée par l’Assemblée réfugiée à Bordeaux et qui veut tourner ces pages de vie ignoble ! Il est chargé de trouver des appuis et des alliés pour lutter contre la Prusse, mais en vain car, avec des vagues  à lames il n’a vraiment pas la côte Thiers !

L’armistice est signé le 28 janvier 1871 et Thiers sait, gagnant, qu’il peut pronostiquer un futur poste éminent. Cela ne manque pas : le voilà chef du pouvoir exécutif de la République française.  Mais le peuple voit dans laid Thiers un regard vert-mer qui peut l’engloutir. Il redoute  un retour de la monarchie et se soulève. C’est la fameuse « Commune de Paris » qui fera fleurir le temps des cerises, un temps pourtant peu Clément faisant sourdre par débit garrots et grille-hôtes. Car la répression est sanglante. Le 18 mars 1871, Thiers envoie Mac-Mahon contre les communards.

-         Ô peuple, t’abat Thiers, clamera un insurgé avant de mourir en ne pipant plus mot (en nœud pipe en plumeau ?)

C’est l’hécatombe. Les survivants seront jugés et envoyés au bagne (notamment en Nouvelle Calédonie).  L’Assemblée monarchiste décide de laisser Thiers à sa place de chef du Gouvernement avant que la Restauration ne rentre en jeu puisque d’entrée elle dessert tout plat de résistance ! Thiers déclare qu’il préfère qu’il reste au rang de « Président de la République », Par la suite, et contre toute attente, il refuse la monarchie qui  prime sceaux-Thiers et affirme qu’il souhaite une République.

Mais la majorité à l’Assemblée reste royaliste et veut franchir l’affront-Thiers et doit nier l’arrogant !  Adolphe Thiers est finalement contraint de démissionner le 24 mai 1873. Il  n’apprend la nouvelle qu’à chaud Thiers et ça lui jette un froid !

Il continue à y croire car son âme est pugnace et que faire de nos vies sans l’âme, ah, Thiers ! Il est persuadé qu’il sera rappelé à la tête du Gouvernement dissipé d’ici peu (étant donné qu’il est, selon d’aucuns, indispensable au pays selon la maxime « le fort reste Thiers ». Mais le lendemain, c’est Patrice Mac-Mahon qui devient Président de la République et lance son fameux : j’y suis, j’y reste !

Adolphe se résigne à abandonner la vie politique (ça me rappelle quelqu’un). Puis, une vilaine maladie l’écarte, roue Thiers à grande échelle. L’homme meurt quelques années plus tard, en 1877, au pavillon Henri IV, un hôtel de Saint-Germain en Laye.

Il repose au Père Lachaise et ce lieu cher l'apaise...


S’y meut Thiers sous les aspects voluptueux d’un feu follet… 



(*) Cette conversation a fortement inspiré Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte pour leur pièce "Le prénom" (2012) adaptée par eux-mêmes, et par la suite, au cinéma.

mercredi 21 octobre 2015

PUB 85


Une présentation appétissante !
Mais avez-vous bien LU ?
C'est loin d'être du gâteau !
Par contre, à l'intérieur
Un cadeau vous attend !
Une jolie photo
Surmontée 
D'un galimatias fait maison 

Présentation à titre indicatif



dimanche 18 octobre 2015

ARRESTATION : DE TOUT ET DE RIEN...


Le 5 octobre dernier, plusieurs centaines de salariés ont fait éruption, tels des vulcains irréfrénables, dans la salle du comité central d'entreprise (CCE) de la compagnie Air France à Roissy.

Ce comité préparait un sympathique plan de restructuration menaçant 2.900 postes et clamant : c'est...c'est eux et pas les autres eu égard au choix lancé sur un coup de dé-air-hache ! Couperet !

La difficulté d'Air France est, en partie, due à la concurrence des low coast qui mène la compagnie à low-low-coast !

Le directeur des ressources humaines Xavier Broseta s’est alors retrouvé torse nu, la chemise lacérée et escaladant dans sa face nord un obstacle, gris, âgé par le temps, pour échapper à la meute des manifestants.

Au total, sept personnes ont été blessées.

Au moins dix plaintes ont été déposées : celles de six vigiles et trois cadres de l'entreprise pour des "violences" et celle d'Air France pour "entrave au CCE" et "dégradations".

A la suite de ces violences, six salariés de la compagnie ont été placés en garde à vue.

Un "jour de deuil" pour Jean-Luc Mélenchon. "Arrêtés chez eux à 6 heures du matin ? Pourquoi ?", s'interroge Cécile Duflot.

Oui, pourquoi ?


Petit reportage au cœur d’une de ces arrestations matutinales !

12 octobre - Six heures du mat’ il a des frissons ! Il entend une voiture s’arrêter devant chez lui. Il dort mal depuis les évènements du 5 octobre ! On va lui faire porter le chapeau pour une histoire de chemise déchirée ! Quelle pantalonnade ! Sur le coup tu riais de cette première manche, celle durant laquelle on crie « boutons ! », celle du déboulonnage d’un DRH qui est torse nu et qui en ténor s’est tu !

Tu riais mais ils vont te faire payer à plate couture et sans faux col cette violence !

Ils sonnent, ils frappent à la porte, ils vocifèrent. Pour peu ils ameuteraient tout le quartier.

Il finit pas ouvrir, des cernes sous les yeux. Des bords d’aile il en voit tous les jours à Air France mais là c’est le pompon. Les zèles du désir de l’humilier. Sa femme regarde, épeurée, son arrestation ! Elle frissonne sous son vieux peignoir mal fermé et se laisse aller aux larmoiements secoués de spasmes incontrôlables.

-        On vous donne cinq minutes pour vous habiller. Vous pouvez prendre une chemise. Tranquillisez-vous, on ne vous l’arrachera pas lors de la garde à vue, ironise un des policiers.

La voiture l’attend, gyrophare excité comme une luciole droguée à l’ecstasy. 

On le pousse manu militari. Il se retrouve entre deux cerbères moulés dans leur uniforme martial ! La voiture démarre, laissant dans son sillage de fumée d’échappement, le pâle visage d’une femme au seuil d’une porte qu’illumine le faible halo d’un réverbère.

-        Vous me conduisez où ? lance le malmené
-        T’occupe, rétorque son voisin de droite, tu le sauras assez vite.
-        Je ne suis pour rien dans cette affaire !
-        Bien sûr, ils disent tout cela ! Mais quand même il y a d’autres façons de faire du syndicalisme. Tu parles d’un syndicalisme
-        Qu’est-ce que vous avez contre les syndicats ?
-        Oh, rien, je suis moi-même syndicaliste à SGP Unité-Police ! Même que dans deux jours je vais manifester sous les fenêtres de Mme Taubira !
-        Pourquoi ? Vous ne l’aimez pas ? Vous êtes raciste ?
-        Hé ho ! Pas d’insulte à un officier de police dans l’exercice de ses fonctions ! Raciste ? Non mais ! Je ne m’appelle pas Nadine Morano moi ! J’ai des valeurs. Non, simplement Mme Taubira est laxiste. Elle autorise des permissions de sortie à des criminels en puissance. Résultat : une fusillade à St Ouen et un de nos collègues grièvement blessé !
-        Ah ! Effectivement c’est plus grave qu’une chemise déchirée. Mais, heu, vous avez le droit de manifester ?
-        Pas de faire grève, mais de manifester ! On le fait aussi contre Valls ! Il ne nous donne pas assez de moyens pour assurer son Vigipirate !
-        Ah oui ! Vigipirate ! Une sacrée organisation. C’est sûrement lourd à gérer ! Je le vois bien, même quand je vais mener mes enfants à l’école. Il y a des policiers devant l’établissement scolaire..
-        Vous avez des enfants ?
-        Oui, un garçon de 8 ans, pourquoi ?
-        Comme ça…Heu, moi j’ai une fille de 7 ans ! Ah,  en ce moment elle est un peu perturbée ! Elle voudrait être un garçon !
-        Hum…La fameuse théorie des genres que Mme Vallaud Belkacem veut insidieusement instaurer dans nos établissements scolaires ! Ca les travaille !
-        Ah oui ! La marocaine qui dirige l’Education Nationale. Dans mon service on l’appelle le serpent à sornettes ! Hé oui, Najat, le serpent à sonn…
-        Oui, ça va ! J’avais compris ! Mais dites donc vous ne seriez pas un peu islamophobe sur les bords à vous moquer de cette dame ?
-        Islamophobe ? Hé ho ! Pas d’insulte à un officier de police dans l’exercice de ses fonctions ! Islamophobe ? Non mais ! Je ne m’appelle pas Marine Le Pen ! D’ailleurs, j’ai beaucoup plus de respect vis-à-vis de mon père ! Le pauvre !
-        Ah ! Qu’est-ce qu’il a ?
-        Un début d’Alzheimer. Il ne veut pas vivre longtemps s’il voit que ça dégénère. Il souhaiterait alors le suicide assisté mais je lui ai dit cent fois que c’était interdit en France. Qu’il faudrait aller en Suisse. Mais il oublie à chaque fois !
-        Ah oui ! Pour votre mère ça doit être dur à porter ?
-        La pauvre ! Elle n’est plus de ce monde ! Morte dans un crash d’avion il y a dix ans !
-        Ah ? Désolé ! Ce n’était pas un avion Air France au moins ? Rassurez-moi !
-        Non…Mais le résultat est le même… Bon, je crois qu’on arrive ! Si vous voulez bien vous donner la peine.
-        Je n’en ferai rien. Après vous…

mercredi 14 octobre 2015

ORIGINE D'UNE BALLADE QUI FAIT "LAIT COÛTE !"

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Quelques siècles plus tard, en 1974, un descendant de Jacques, un certain Pierre Groscolas, retrouve dans les archives familiales un récit émouvant (bien que bourré de fautes d'orthographe) de son aïeul.
Comme il taquine un peu la muse Euterpe, il se permettra de créer une belle jolie ballade qui résume, à elle seule, tout l'odyssée que je viens de vous conter par ce montage photos !


samedi 10 octobre 2015

UN NOUVEAU TABLEAU EN MON MUSEE


L’ÂME HORS ANNEAUX SATURNIENS (Pauvre Verlaine !)


Nadine Morano a relancé le débat sur la race blanche ! C’était sur le plateau de « on n’est pas couché » du pseudo comique Laurent Ruquier. La blonde républicaine a fustigé, dans sa dérive droitière, l’immigration et ses menaces pour la sécurité de notre beau pays.

Depuis la petite phrase a fait des remous. Les réseaux sociaux s’en sont emparés. Jusqu’à la nausée. On pourrait s’en féliciter si, in fine, le racisme et ses dérivés s’en trouvaient éradiqués. En vérité la polémique bat son plein et Nadine accablée par les uns peut trouver un écho favorable chez les amis de Marine Le Pen.

Le problème demeure l’usage qu’on fait de cette superbe invention qu’est la télévision.

Si Nadine n’avait pas été invitée par Ruquier elle n’aurait pas bénéficié de cette tribune cathodique et la petite phrase serait restée dans ses neurones (qu'on dit limités) ou, aux moindres frais, dans les cercles feutrés des Républicains.

Mais voilà. Le schéma médiatique est tout autre. Ruquier et sa bande se doivent d’inviter des personnes dites intéressantes (VIP ?) qui ont des livres à vendre ou qui sont susceptibles de déraper sémantiquement pour créer buzz et polémiques !

Les débats s’organisent, dès lors, autour de quelques thématiques nauséeuses et l’on se garde bien de creuser dans les vrais problèmes (écologiques, humanitaires…)

L’émission devient alors une vaste caisse de résonnance des idées qu’on croyait enterrées, des paradigmes d’un autre âge, ouverts à la route réactionnaire.

De Zemmour à Finkielkraut en passant par notre incurable Nadine les pseudos chroniqueurs, complices ou faussement candides, laissent leur interlocuteur se vautrer dans la rhétorique facile, un « prêt à porter idéologique » pour un auditoire prêt à s’engouffrer dans la brèche polémiste !


Et pourtant, il suffirait tout simplement d’éteindre la télé !


Sur le plateau d’insanités
Les faux chroniqueurs  absorbés
Aux radiations médiatiques
Ont délaissé la belle éthique.

Le dérapage à tout instant
Peut exploser le frêle écran
En milliers de buzz anonymes
Sur les réseaux de mésestimes

Sous la caméra d’une bouche
Sourd sans que nul ne l’effarouche
Le mot de trop qui va nourrir
Les débats à n’en plus finir

Pour tout lapsus, acte manqué
La réverbération frisée
De ses ondulations sismiques
Foudroie le silence aphasique

Pour l’alibi des promotions
De livres ouverts aux ambitions
Le micro se tend vers la voix
Du prosélyte à ce qu’il croit

L’émission féconde à l’envi
Quelques atomes aux libres cris
Le formatage très policé
Voit son vernis se fissurer

Resurgit le réactionnaire
Quelques relents très doctrinaires
D’un passé moralisateur
En son amnésie de l’horreur

Théorie de la race blanche
Islamophobie, avalanches
De petits mots bien distillés
Pusillanimement contrés

Un grand retour vers la nausée
Des polémistes de quartier
Le grand enfumage médiatique
Occultera le politique

Celui de l’authenticité
Le « comment gérer la cité ? »
Les grands dossiers humanitaires
Ont délaissé les média-sphères

Il doit manquer quelques neurones
A ces animateurs aphones
Dès qu’il s’agit de s’exprimer
Sur les faits de complexité

Il doit manquer la clairvoyance
Chez le penseur grisé d’audience
Reconverti en girouette
Pour flatter la masse muette

Sur le plateau ascensionnel
Des polémiques virtuelles
On cherche encore, nu, à tâtons
L’alchimie d’un débat de fonds

Et dès lors on n’est pas couché
Pour chasser l’apprenti sorcier
Dépassé par l’hideux chaos
Des billevesées aux mille échos

Sauf à se plonger dans les livres
Et dans un geste qui délivre
Éteindre à jamais la télé
En sa cathodique égarée…

dimanche 4 octobre 2015

VOLKSWAGEN : UNE TRICHERIE BÊTE, AH, BON DIEU !

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La Voiture du peuple vient de ternir son image. La Volkswagen, fleuron de l'automobile germanique, a été prise dans le Marmeladenglas (bocal de confiture) et s'attend à la déconfiture à la suite d'une triche hors du commun !

Nager en "eau-triche" n'est qu'anodin pour l'Allemand voisin mais il s'agit là d'une gigantesque tromperie du paon automobiliste qui fait la roue enjolivée d'un VW logo qui, désormais, pourrait se retourner contre lui par un superbe MA (Madiges Auto : voiture véreuse) !
           

De quoi s'agit-il ?

L'Autriche rit aux tricheries mais en jaune car elle achète chez son voisin des beaux lieds de virtuosité dont le verbe dit est zèle autoroutier. Oui, elle rit jaune quand l’Oncle Sam jappe au nez du constructeur allemand qui a installé un logiciel sur les modèles diesel pour diminuer l’émanation d’oxyde d’azote (Nox)
tant hausser ah nos Nox  risquer de faire couler VW dans la nuit du marché automobile américain !

Aussi, grâce à ce logiciel, le véhicule germanique se rendait compte qu’il était sous les fourches caudines des tests américains. Il émettait alors moins de Nox quitte à consommer plus ! Une fois le test réussi il pouvait obtenir les seize âmes de libre circulation sur terres américaines en polluant de nouveau ! Ce logiciel semblait être un bon tuyau d’échappement aux vigiles de l’Oncle Sam.

Mais l’affaire éclate le 20 septembre dernier, grâce à des révélations faites par des étudiants américains définitivement remis du monde des bisounours nourri par Walt Disney à travers « Un amour de coccinelle ».

Ces étudiants liés à une ONG,  spécialisée dans le transport écologique, vont chercher à trouver un écho logique aux rumeurs sur les moteurs diesel. Trois véhicules sont étudiés : une Jetta, une Passat et une BMW. Résultat : la pollution est 35 fois supérieure pour la Jetta et vingt fois pour la Passat, par rapport aux données affichées par VW !

-         La Passat, Annick, c’est l’appât satanique, va alors crier un des étudiants à sa copine qui vient d’en acquérir une.

L'ONG va alors transmettre ces données aux autorités américaines et c'est en mai 2014 qu'une enquête va être ouverte par l'agence fédérale protection de l'environnement qui aime autoriser qui est motorisé, mais propre, à proprement parler.

Face aux accusations, le constructeur n’est plus, à son allant pâteux, tonique. Il se plie en excuses et a légères manies psalmodiques : on ne le refera plus mais à la fin de chaque ligne mélodique on trouve, hélas, coda (on trouvait la Skoda !)
Le scandale est énorme et fait tomber l’Audi mat d’un fleuron de l’automobile qui ne brille plus que par ses super chéries motorisées à forte teneur « foutage de gueule »

Onze millions de véhicules dans le monde seraient équipés de ce logiciel permettant de fausser fissa sans façon les résultats de tests antipollution !
Le scandale au décès hâte, craint VW, qui, loin d’aider SEAT l’enfonce un peu plus avec des avaries qui s’étalent en bras et rend tollé d’office (rends Tolédo, fils !).

En France, l'affaire fait bondir Ségolène Royal, notre Ministre de l’Ecolo-gît qui n’a pas traîné, tout comme Charles, à se séparer de sa Golf pas très claire et à lancer une enquête approfondie.

 L’ex de Hollande en fait tout un fromage et veut s’assurer que les marques françaises ne sont pas coupables de telles dérives car il en va de la santé publique et de la justice fiscale.

De santé publique c’est indéniable ! Le diesel est depuis longtemps coupable d’émission de micro particules à tout va qui altère nos poumons qu’en série gêne ! Mais ce dossier relève du ministère de Marisol Touraine, qui veille à la Santé de nos concitoyens pour éviter que toux règne.

En revanche la justice fiscale doit prévaloir ! En effet, notre gouvernement a lancé le système du « bonus-malus » destiné à favorise les véhicules moins émetteurs en CO2, dont font partie les diesels VW (alors qu’on ne tient pas compte des émissions de NOx !)

Puisque que Bonn eut ce mal-us, ainsi que d’autre villes allemandes notre gouvernement pourrait demander à VW de rembourser l’aide versée à hauteur de 1.000 euros par véhicule.

Ce coût ne fait que s’ajouter aux 18 milliards de dollars d’amendes encourus outre Atlantique pour fraude caractérisée (37.500 $ par véhicule) et les modiques 60 millions d’euros de retraite chapeau de Mr Winterkorn (des cornes pour l’hiver) PDG de VW qui vient gentiment de démissionner, en vrai gentleman qu’il est.

Au coût de dédommagement (déjà en partie provisionné par le groupe) se greffe la chute inexorable du cours de l’action Volkswagen depuis la révélation et la sinistre réputation qui va écorner l’image de marque du groupe nécessitant de futurs escarres-rabais (newbeettle) pour vendre la camelote !

Au fur et à mesure des différents tests effectués à Montlhéry (Essonne) appelés sourdement « test d’Essonne-Automne »,  sur le site de l’UTAC-Ceram, organisme de certification française, on s’apercevra si la France est plus ou moins touchée par le fléau oreillon, heu, au rayon de la supercherie motorisée.

Il faudra aussi revoir l’attribution des pastilles (voir article précédent) car la tromperie faussera le processus. On entend déjà chanter : allons enfants de la Pastille, le jour de foire est arrivé !

La morale de cette histoire épouse les défis internationaux d’une guerre économique où tous les coups sont permis tant que la triche ne se révèle pas au grand jour.

Pour avoir voulu s’implanter sur le marché américain, contrer Toyota, et imposer ses moteurs diesel dans le Nouveau Monde en échafaudant sciemment une fraude massive, VW perd tout en voulant tout gagner ! Et valse vague haine contre la marque allemande.

L’opprobre retombe sur le groupe mais aussi sur toute l’Allemagne. Madame Merkel, chancelière voit un démon méchant se lier au destin de son pays. Après avoir resserré les filets pour ne pas accueillir trop vite un flot d’immigrés et démunis, quoi, devenu ingérable la voilà avec une sombre histoire d’entourloupe qui met en péril le secteur automobile de son pays !

Das auto nick (la voiture dodeline de la tête) se lamente le Teuton tandis que Dassault tonique se félicite de vendre quelques rafales de ci de là - k1ka !

Il vaut mieux, de nos jours, vendre des avions de guerre que d’écouler des bolides soupçonnés de pollution et qui subissent les foudres de normes écologiques de plus en plus contraignantes.

En attendant, VW pourrait commercialement brader des débris débridés ou proposer démarque aux Polo !

La petite voiture du peuple, tant vantée par Hitler à son époque, fera tout pour éviter l’euthanazie !