CHERCHEZ DANS CE BLOG

samedi 28 mars 2015

CE DRAME QUI NOUS HANTE TOUS


Il s'appellait Andréa Lubitz et son suicide égoïste (selon les pu blications du sociologue Emile Durkheim) a amené 150 personnes dans la mort !

Il était copilote et a profité d'une sortie de son commandant de bord pour s'enfermer dans le cockpit et déclencher une mortuaire descente. Une mort programmée, un choc imminent, un fracas qui pulvérise ce monstre d'acier dans lequel battaient 150 cœurs.

Un copilote qui en devait pas se trouver en situation de travail de par se fragilité psychologique.

Un drame humaine et une faillite dans le suivi de ceux qui sont chargés de conduire à bon port des passagers, au gré des ailes du désir...

Elle était une de ces 150 âmes. Elle ne devait pas mourir si jeune.
Elle était allemande, aimait Bach, Mozart et l'opéra parce que sa mère les aimait, aussi.


Elle ne se trouvait pas près du hublot, qu’importe, elle regarderait au-dessus de la tête de son voisin pour scruter les premières couleurs de sa terre allemande.

Elle était bien assise, depuis le décollage, sur ce fauteuil dont elle avait légèrement incliné le dossier. Sa tête n’était pas à la lecture. Elle rêvassait tout en somnolant dans ses vagabondages d’adolescente. Elle revoyait Barcelone, la Sagrada Familia, le quartier barrio Gothico, le visage des amis espagnols et les nombreux selfies.

Elle revenait chez elle et c’était la seconde fois qu’elle prenait l’avion. A l’aller l’appréhension l’avait happée puis elle s’était raisonnée. Les hôtesses étaient particulièrement réconfortantes et chaleureuses. Le Commandant de bord et son copilote étaient à l’entrée de l’avion pour l’accueillir. Elle avait dit un bonjour assuré pour se donner une contenance, mais ça battait la chamade, à l’intérieur.   
  
Après un vol aller on se sent déjà une habituée des longs courriers. Elle s’était reconnue moins frileuse en grimpant dans l’A320 du retour. Là encore le commandant de bord s’était montré amène et accueillant à l’égard de tous les passagers. Elle avait rendu le bonjour à cet homme impressionnant dans son uniforme. Elle avait salué courtoisement le copilote mais il lui avait semblé qu’il ne l’avait pas entendu. Elle ne s’en était pas formalisée plus que ça !

On volait depuis une demi-heure. Elle se trouvait juste derrière Maria Radber ! Elle l’avait reconnue parce que sa mère lui avait montré une vidéo de cette jeune cantatrice à l’avenir prometteur ! Sa mère ! Une amoureuse de Bach, Mozart, et de l’opéra ! Comme il tardait de la revoir !

Elle n’avait pas osé parler à Maria. Alors, par curiosité, elle regardait dans l’interstice qui sépare les deux fauteuils frontaux. Une partition tourbillonnait de pages en pages . Maria refaisait ses gammes, dans le silence aérien de cette grande cathédrale volante.

On volait depuis une demi-heure et un bruit de cognement se fit entendre. On tambourinait sur une porte. Une voix mâle, empreinte de détresse et d’autorité. Elle apprit que c’était le commandant de bord qui cherchait à ouvrir la porte de l’habitacle de pilotage. Il n’y arrivait pas de retour d’un petit lieu de bienfaisance naturelle. Il n’y parvenait pas et son copilote semblait sourd à ses appels.

Maria ressentit les symptômes d’une descente prématurée. Les tympans tenaillés lui administrèrent les premières douleurs ! Il faut bailler ! Bailler à se décrocher la mâchoire ! La seule façon pour elle de se déboucher les pavillons et d’anesthésier le mal ! Elle bailla, avala de la salive ! Rien n’y fit !

Et ce martèlement de la porte, et cette voix qui s’égosille, et une sorte de panique qui commence à s’insinuer le long de la carlingue, rampante comme un serpent échappée des nuages, moutons ouateux qui semblent s’envoler au rythme inverse de cette descente.

Dans la cabine de pilotage, Andréa Lubitz, le copilote, a déclenché la descente automatique et condamné la porte d’accès ! Son pilote automatique s’embraie dans sa tête malade. Sa boîte noire n’enregistre plus que sa respiration et son inexorable envie d’en finir avec cette vie laminée de dépressions à répétitions. Elle n’enregistre plus la tangibilité d’une panique croissante, d’un écho de voix décharnées, d’une explosion de cris mortuaires surgis de ces gorges serrées, asséchées, dernières preuves d’une vie qui va s’éteindre bientôt, inexorablement !

Maria crie, s’accroche au corps de son voisin ! Il tremble comme une feuille balayée par les bourrasques folles et dont le pétiole voit la sève l’abandonner ! Il crie, il hurle à la mort !

La terre de France se rapproche ! Andréa Lubitz regarde sa mort en face, impassiblement. Le rocher et les ravines l’attirent. Derrière lui tout n’est que sidération terrifiée, de hurlements qui couvrent les prières. Andréa ne l’entend pas. Il a rendez-vous avec sa dame, la jolie faucheuse qui guérira toutes ses pathologies.

Le choc. Inévitable !

Cent cinquante vies pulvérisées ! Destins brisés annonciateurs de longues hibernations endeuillées.

Un sanctuaire de roches et de pentes escarpées.

Et l’incommensurable interrogation sur la fragilité mentale de l'être humain...

mercredi 25 mars 2015

DANS LE CAMP CANET





Dans le camp Canet
Germerait l'idée
De partir là-bas
Tout près de Bastia

Marion Cotillard
Y ferait dardar
Bronzage et brassées
Dans les eaux bleutées.

Le petit Marcel
Sous l'éclat du ciel
Reprendrait couleurs
Et du baume au cœur

Je ne sais pourquoi
Vous conte cela
Tout n'est qu'hypothèse
Frêles parenthèses

Ce n'est pas plus sûr
Que mots qu'on susurre
Dans les arguties
De la Sarkozie

J'écris conjectures
En la conjoncture
De sources erronées
Ou non vérifiées

En fait des Canet
N'ai rien à cirer !
J'avais juste envie
De mots qui sourient !

Oui, juste un rébus
Occultant l'Airbus.
















vendredi 20 mars 2015

LA LONGUE NUIT SYRIENNE



Des chercheurs de l’université de Wuhan, en Chine, ont publié des photos qui témoignent que depuis quatre ans, durée de la cruelle guerre en Syrie,  l’éclairage a diminué sur la terre de Damas.

Le  nombre de lumières visibles sur la Syrie la nuit aurait chuté de 83% depuis le début de la guerre en mars 2011.

Les clichés successifs témoignent d’une extinction des feux, progressive, inexorable.

« La Syrie est entrée dans l’âge des ténèbres, littéralement et métaphoriquement », a expliqué l’ancien ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband, aujourd’hui président de l’International Rescue Committee, membre de la coalition #withSyria.

Les ténèbres qui gagnent et l’impasse qui gronde.

Les données sont implacables : Bachar Al-Assad, tortionnaire invétéré, cherche à conserver son trône de Damas pour éviter le chaos à son pays. En face de lui, outre les insurgés de la première heure (abreuvés de jasmin tunisien) se dresse Daech, la terreur djihadiste, assoiffé de pétrole et de sang et qui, de sa folie sunnite cherche à déloger le chiite minoritaire (alaouite) qui se maintient sur un fauteuil avec, parfois, l’aval complaisant d’un Kerry, le secrétaire d’Etat américain.

Ce dernier a, récemment déclaré « qu’au final, il faudra négocier »

Donc négocier avec le Diable pour éviter que d’autres démons ne s’installent en faiseurs de Califat. C’est déjà oublier les morts des premiers combats, ceux d’Alep, ceux de Homs. Ceux qui croyaient à la révolution des printemps arabes, avec fierté et convaincus de leur juste cause.

Daech,  en s’ingérant sur le théâtre syrien a volé la révolution des premiers martyrs et plongé le pays dans un inextricable chaos.

La nuit gagne du terrain et avec elle l’espoir de toute solution révolutionnaire par tant d'atermoiements des gendarmes du monde.

Les réfugiés s’abritent dans des camps de fortune quand ils ne cherchent pas à fuir pour gagner un occident sourd à leurs plaintes.

Un occident qui se contente de frapper l’Etat Islamique et devient, en quelque sorte, un allié de Bachar.


Les ténèbres gagnent, enveloppant dans leur linceul l’âme moribonde d’une révolution et l’honneur d’un Occident désormais retranché dans ses calculs endogènes qui dicte sa passivité.


Des petites lucioles
Dont on brûle les ailes
Les plaisirs qui s’envolent
Dans le désert de fiel.

La nuit dans sa noirceur
Arrache l’espérance
Étend ses bras de peur
Musclés de malfaisance

Quatre ans d’ombres gravées
Par le soleil de plomb
En toute impunité
Au rythme des canons

Quatre ans  d’obscurité
Brodant sa taie de nuit
Où dorment rescapés
Les enfants démunis.

Bachar au trône rouge
Par le sang retombé
Néant ; plus rien ne bouge
Hormis l’indignité

Le djihadisme fou
A volé aux rebelles
Justesse du courroux
L’ire insurrectionnelle.

Daech, fleuve sunnite
Menace la vallée
D’essences alaouites
Aux relents pétroliers.

Et le roi de Damas
Sous ses draps tortionnaires
Sans déplaisir amasse
Lauriers velléitaires.

Kerry fait du Syrien
L’impossible garant
D’un savoir prétorien
A briser le néant !

Traiter avec Satan
Pourfendant ses rivaux
Tandis que la nuit fend
Les plus frêles halos.

Quatre ans de nuit croissante
Coupés de feux follets
Dans l’angoisse oppressante
De faisceaux meurtriers

La damnée  ténébreuse
En son cri étouffé
Gît sous les nébuleuses
D’un monde anesthésié.

Sous les tentes précaires
Qui dans l’oubli s’amassent
Tant d’espoirs mortifères
Dansent au gré des menaces

Tourbillonnent en l’esprit
D’une révolution
Dont la démocratie
Fit fugace horizon

Quatre ans de nuits rougies
Par le feu et le sang
Ténèbres infinis
Comme un gouffre béant.


lundi 16 mars 2015

L'EQUIPE DU PSG : MALAISE LA TANNE ; MAL EST ZLATAN


Il peut être si drôle quand il le veut ! Oui, enfin, bon...


Zlatan Ibrahimovic, le géant Suédois au salaire brut mensuel équivalent à 1029 Smic, a eu un léger excès de colère après le match perdu par son équipe (le PSG sauce qatari) contre le Bordeaux d’Alain Juppé (3-2) qui aimerait tourner cépage !

Oui, parfois le mal meut et suer doit pour évacuer. En l’occurrence c’est de la sueur verbale gonflée d’acrimonie mais aussi d’aigreur vis-à-vis de notre pays.

Zlatan a pesté :

-         En 15 ans, je n'ai jamais vu un tel arbitre dans ce pays de merde. Ce pays ne mérite pas le PSG !

L’action Ikea a aussitôt perdu 15% en bourse avant que le n° 10 parisien ne se confonde en excuses !

Quant à la France, pays de merde, ce n’est pas faute d’avoir subventionné les motocrottes à l’effigie chiraquienne.  En plein période déjections départementales elle reprend conscience du long chemin à parcourir mais on pouvait le dire plus élégamment !

Il suffira à Zlatan de se démerder et reprendre ses activités ainsi que ses esprits.

Le Père Jaouen a, d’ores et déjà, dédicacé et envoyé son livre à l’attention du faux Suédois, croisement d’un Bosniaque et d’une Croate et qui n’achète aucun kit Ikea. C’est vous dire l’implication patriotique !



A la lecture de cette œuvre le fameux Zlatan devrait permettre que bosse niaque sans sortir les crocs à scie, prêts à mordre les mollets d’un quelconque arbitre de M… Il aura alors oublié sa hargne et dira : t'es déjà où haine ?

En attendant le footeux risque quelques matches de suspension ce qui va davantage faire grimper son salaire horaire (salaire brut annuel  / heures jouées durant une  saison). 

Mais pour parodier notre Flamby national qui lançait « ça ne coûte rien, c’est l’Etat qui paie » nous pourrions entonner « ça ne coûte rien, c’est le Qatar qui régale ».

Oui, les Emirs font des cheiks ainsi que de l'or, en blanc !

Cette histoire confirme, s’il en était encore besoin, que le football professionnel est un sport de multimillionnaires « sales gosses » suivi par des smicards qui savent les supporter dans les deux sens du terme !

Quant à Zlatan, il perdu ses lettres de noblesse qatari.


La colère Latin. 



samedi 14 mars 2015

MAIS OU S’ARRÊTERA-T-ON ?

Cliquer pour agrandir

GENÈSE D'UNE RITOURNELLE A EXÉCUTER SANS CHAT DANS LA GORGE


CLIQUER POUR AGRANDIR




ECRIRE NE NOURRIT PAS TOUJOURS SON HOMME...


NE PAS CUISINER EN REGARDANT LA TÉLÉ !





Régulièrement chez sa gentille marraine
D’Oléron de douze huîtres elle se régalait
Sans doute appréciait-elle  mais la rengaine
Commençait, latente, à l’importuner !

Un jour,  elle vient décliner sans ambages
L’invitation ; pas d'intention de nuire
Achète un beau poisson frais, d’arrivage

Elle échappe aux belons et… lotte de cuire ?

PUB 77


À bras Kad a bras

Faites comme Kad, achetez chez Altaya et mettez :

- 50 semaines pour construire : un bateau, une voiture, une poupée, que sais-je encore !
- de plus en plus de pognon dans votre investissement car si le premier n° est quasiment donné les suivants accusent un léger taux d'inflation
- de la patience si vos n° commandés n'arrivent pas !



L'AJOURNE DE LA FEMME




Il y a une semaine, le 8 mars, c’était la journée de la femme.

J’avais concocté un petit poème en son honneur (à la femme, pas à la journée, quoiqu’elles fussent liées, en l’occurrence).

Je cherchais une chute alors j’ai ajourné la sortie de l’œuvre.

Ça tombe bien ; la poésie a comme thématique « l’ajourné »


Donc petit hommage à l’ajourné de la femme, amoureux transi, jaloux invétéré, expert en manigances au goût de rancœur et éternel sujet de roman qui nourrit notre littérature…


L’ajourné de la femme
Est un être maudit
Qui voit mourir sa flamme
Et s’éloigner le lit…

Il caresse l’espoir
A défaut d’autres choses
Et nourrit sa mémoire
D’utopie d’eau de rose

L’ajourné de la femme
Se repaît d’onanisme
Qu’il jugera infâme
En son évangélisme

Il écrit maladroit
Des poèmes transis
Les vers en désarroi
S’ouvrent aux railleries.

L’ajourné de la femme
Dans le blanc de ses nuits
Cherche en vain les sésames
De conquêtes fleuries

Il ressasse l’aigreur
De tout évincement
L’inanité des fleurs
D’un vieux soir, sur un banc

Il fréquente les bars
Et boit assidument
Bat le pauvre clébard
En guise de calmant…

L’ajourné de la femme
Est un être égaré
Dans la nuit de son drame
Sous la lune glacée

Il s’accroche au rideau
D’un théâtre qui meurt
Sous le poids du fardeau
Des errances du cœur.

Il meurt de jalousie
Au gré de filatures
Et son âme trahie
Se peint de salissures

Il ressasse et ressasse
Et puis ressasse encore
Modelant sa menace
En promesse de mort

Il se la donnera
Au dernier des chemins
Ou la lui dédiera
En sublime assassin

L’ajourné de la femme
Est un être nanti
D'Éternels mélodrames
Qui nourrissent l’écrit…

vendredi 13 mars 2015

MINSK, DÉCOR D'ACCORDS

Cliquer pour agrandir

Le jeudi 12 février 2015 après 16 heures de café et autres boissons crème-lie-noise (donc du Kremlin) la chancelière allemande Angela, le Charlie Hollande et le renard Poutine se sont mis d’accord, à Minsk (Biélorussie) sur une feuille de route pour éviter la déroute de la paix en Ukraine.

Il faut dire que ça urgeait ! Les séparatistes gagnant du terrain à l’Est de l’Ukraine pouvait gagner davantage de terrain, menacer Kiev et peut-être même toute la paix en Europe !

Alors sans trop donner de bielles au Russe Poutine qui suit la piste au nez et à la vue, Angela et François ont réussi un compromis en évitant, autant que fer se peut, la compromission. Mais dans ce genre de tractations on n’est jamais sûr de rien ! Et surtout avec Poutine ?

Alors quelle sera cette feuille de route ?

Dès le samedi 14 un cessez-le-feu devra être établi. Les forces de Mr Porochenko, l’Ukrainien, s’engagent à se retirer en deçà de la ligne de front actuelle. Quant aux forces rebelles, elles devraient se retirer en deçà de la ligne de front qui s’était tracée le 19 septembre, date de Minsk 1, un accord foireux qui n’avait jamais été respecté !

Le mardi 17 février, les armes lourdes devront faire mi si la la ré (missile à l’arrêt) et, au diapason et de chaque côté belligérant, se retirer de 50 km de leur situation actuelle. Angela et François en ont fait la roquette à Mr Poutine qui siégeait presque à  son dogme-missile.

Le 3 mars toute l’artillerie des deux camps devra s’être retirée sans s’être retirée le moindre obus pour le plus grand bien des civils qui vivent encore au cœur de la zone de combat, faute de mieux.

Le 8 mars, tous les otages et prisonniers devront être libérés. Les otages verront alors s’amorcer Paix devant eux et goûteront aux Potages d’amnistie en guise de sous paix.

Le vendredi 13, à la lumière de la superstition, le parlement Ukrainien devra avoir voté une loi reconnaissant les limites du territoire non-contrôlé par ses troupes au 19 septembre. L’Ukraine accouchera donc d’une loi lui amputant du terrain tant lutte est russe et déplace un tas de civils (en pus tant d’utérins tend l’utérus et des placentas si vils ?).

D’ici à la fin 2015, voire à la St Glinglin, l’Ukraine (ou ce qu’il en reste) devra avoir réformé sa constitution en avalant, heu, en avalisant le nouveau statut des régions de Donetsk et de Lougansk, ces deux républiques auto proclamées par leurs chefs respectifs Zakharchenko et Plotnitsky. Le premier est un ex mécanicien et sape la quête de freins à l’autonomie de sa région. L’autre est ancien militaire de l’armée rouge et...ça fait peur !

A plus longue échéance il est prévu que l’Ukraine, après élections locales, pourra reprendre le contrôle de sa frontière avec la Russie avec comme épine dans le pied les deux régions sus nommées et à statut décentralisé mais, pour l’instant, indéterminé !

Voilà comment on traite avec Poutine, en croisant les doigts pour que le cessez-le feu et le retrait des armes lourdes ne soient pas promesses en l’air tant la détente se maintient à proximité de l’index !

Aux dernières nouvelles, et aux dires de Mr Porochenko, on est en droit de croire à une désescalade du conflit même si la situation reste tendue autour des ruines de l’aéroport de Donetsk (on parle de bords d’ailes) et au village de Chirokiné à 10 km du port stratégique de Marioupol (faut savoir : c’est Marie ou Paul ? Non, je plaisante !). En ce moment, dans le petit village, une âme d’indien abandonné, de Cherokee naît. On aimerait tourner l’apache sans fâcher hyènes…   
       
Oui, on peut espérer mais rien n’est moins sûr avec Mr Poutine qui vient, dernièrement, de décorer Andreï Lougovoï, un bien brave homme et si exemplaire pour sa patrie (d’où la médaille).

Oui, ce brave Lougovoï n’est ni plus ni moins le principal suspect de l’empoisonnement au polonium (en 2006) de l’ex agent russe Alexandre Litvinenko.

En Russie l’âme est d’ « Aïe ! », en choc, oh là !


Et Poutine reste un fin renard dont on ignore encore les véritables intentions hégémoniques…

LE QUART D'HEURE DE MR HULOT


mercredi 11 mars 2015

QUAND BODIN SE DÉCARCASSE...



Louis Bodin, le présentateur de Dropped, cette pseudo émission de télé-réalité qui est morte au même moment que ses pauvres victimes (voir mon article sur Florence Arthaud) a particulièrement attiré la foudre des internautes.

Il a, en effet, usé de sa faconde en se positionnant devant la carcasse d'un des pauvres hélicoptères pendant que la caméra le filmait.

Le fait que Bodin badine en badaud par débat qui s'débine n'a rien de badin !

Une sinistre mise en scène qui, selon mon avis, ne va pas faire remonter Tf1 dans l'estime des téléspectateurs.

Enfin, on suit un code de déontologie sinon on supporte des hontes au logis !

INTERMÈDE NIPPON


mardi 10 mars 2015

FLORENCE, LA FIANCÉE DE L'ATLANTIQUE




Un cauchemar nous a cueillis, ce matin, 10 mars. Les ondes nous apportaient en sinistre héraut la mort de trois gloires sportives : Camille Muffat (natation) Alexis Vastine (boxe) et Florence Arthaud (voile). Morts dans un stupide accident d’hélicoptères, quelque part, en Argentine, dans le cadre d’une toute aussi stupide émission de télé réalité à la sauce Tf1, à moins qu’on ne le surnomme «  jeu à hautes épreuves ».

On appellera cela comme on veut mais rien de change. La mort a frappé au nom d’une logique mercantile qui transforme la télévision en recyclage de vieilles gloires (ou de plus jeunes) exposées à des défis pour la plus grande joie (pense-t-on) de la ménagère de 50 ans (ou moins ?).

Je connaissais peu Camille, encore moins Alexis. En revanche Florence, la petite fiancée de l’Atlantique, était devenue une figure emblématique de la passion et de l’engagement. Tout le monde l’aimait.

Florence, native de Boulogne-Billancourt, n’était pas spécialement programmée pour faire de la voile. Et pourtant !

La petite fille des éditions grenobloises Arthaud va vite être happée par l’appel du grand large. Formée à la bonne école des Peyron ou des De Kersauzon elle trouvera ses heures de gloire en 1990, en remportant la route du Rhum.

La mort qu’elle a souvent frôlée (A 17 ans, accident de voiture ou en 2011 quand elle faillit se noyer au Cap Corse) a fini par la rattraper.


Nous ne pourrons jamais t’oublier Flo…


Fiancée du grand océan
Tes boucles chevelues au vent
Tu naviguais en  pleine voile
Guidée par l’indicible étoile.

Cette incurable force mue
Par les rivages inconnus
L’appel assourdissant des vagues
Aux dieux marins passer la bague

Petite fiancée de l’eau
Dans le sillage d’un bateau
De Peyron ou de Kersauzon
Tu suivis leur bel horizon

A Billancourt vivait Boulogne
Comme un grand port au cœur d’ivrogne
Pour une ivresse maritime
Au plus profond de ton intime

Florence à flots, vers les Antilles
Route du rhum, peur d’écoutille
Hauban claquant  sous l’alizé
Et la victoire à bout de quai

Florence au cœur du Pacifique
Bravant de sa grâce magique
Les rugissantes orgueilleuses
Aux mille écumes impétueuses.

La mort riant sous cap en force
Voudra t’aimer en mer de Corse
Mais loin des fonds de Tabarly
Un appel sauvera ta vie

Pourquoi a-t-il fallu Florence
Que tu naviguasses en flots rances
D’une télé réalité
Si loin de l’eau qui t’enflammait ?

Entre nuages argentins
Quelques bourrasques  de chagrin
Gonflent en concert des voiles frêles
En longs soupirs émotionnels

Comme quelque mouchoir agité
Le long d’impossibles jetées
En sémaphore du désespoir
Pour un départ sans au revoir

Comme quelque mouchoir agité
Dans tes embruns d’éternité…

lundi 9 mars 2015

DEUX NOUVEAUX EN MON MUSÉE





VALLS EST TANGO ASSEZ



Manuel Valls entend rester à Matignon mais reste à entendre si Matignon voudra encore de lui à l'issue des élections départementales fin mars !
Car tout est là : Valls craint un déferlement FN, un raz de Marine à l’échelle 30% dès le premier tour ! Alors, ce dimanche, lors d’une interview sur I-Télé/Europe 1/Le Monde, il lance :
Je n'ai pas peur pour moi, j'ai peur pour mon pays, j'ai peur qu'il se fracasse contre le Front national !

Oui, la peur que tout se termine en queue de morue, en frac assez ! Lui qui avait mis le turbo pour lancer une loi macron billot-éthique pour couper la tête aux mauvaises idées socialistes et proposer un néo libéralisme a dû utiliser un 49.3 gaullien pour faire passer en force un texte que n’aurait pas dû bouder notre droite (la plus bête du monde ?)

Le premier Ministre Valls a dit tant de son angoisse :

Mon angoisse, puis-je vous parler de mon angoisse, de ma peur pour le pays? C'est le FN à 30%, pas au deuxième tour, mais au premier tour des élections départementales !
Bref, Manuel a pris le micro d’Europe 1 pour le divan de Chapier et a déposé toutes ses angoisses, comme ça, en joli paquet phobique enrubanné de tactiques politiciennes !
Car l’angoisse de Mr Valls doit être comme la Liberté guidant le peuple hors de l'ornière frontiste quand candide hideux l'accroît (qu'en..qu'en dit, dis, Delacroix ?) ! Elle doit pousser les bulletins vers les urnes de la rose flétrie !
Cette stratégie est en goût assez…martial compte tenu du moi présent, un moi où agît boulet incertain d’une bataille tout aussi aléatoire contre les obscurantismes mariniers !
Je vais japper et j’apeure, songe l’homme !
La peur à partager à défaut de distribuer des richesses qui se font attendre par manque de croissance !
Valls agite le chiffon rouge d’un bleu marine qui s’amuse à jaunir les feuillets de la 5ème constitution bien gris pâle !
Une technique assez souvent utilisée mais qui n’a jamais fait vraiment reculer le spectre FN !
Et comme Cloclo qui chantait sa peur de la nuit notre Hidalgo national égrène sa Marinophobie qui cache difficilement son impuissance !

On fait vraiment n’importe quoi quand éclot dette !

Des flambeaux géants
Couverts de noirs slogans
Rampent vers moi
Je voudrais fuir mais je ne peux pas
Je pousse un grand cri
J'me réveille en sirène
Mes mains tremblent
Je n'y peux rien j'ai peur du FN !

Refrain

Et quand le dimanche
Oui sur Europe 1 le dimanche
Aussitôt je crie
Mes angoisses de la nuit
Quand vient le Dimanche
Je sais me conduire comme un manche
Je crie en crétin (*)
Cette angoisse qui m’étreint !

Je vois dans le ciel
Un trop gros débris d’ailes (un trop gros : des Bridel ?)
Et ça m’atterre
FN éclair
Nous brise en poussières.
Je me lève d’un bond
Contre Onfray ce gnafron
Qui vient vanter
Un De Benoist plutôt qu’un Levy   

(au refrain)

Je me sens si seul
J’ai besoin de quelqu’un
Je l’appelle
Mais c’est Marine qui crève la nuit !
Elle me tend ses mains
J’en ressens de la haine
Alors je gueule
Je n’y peux rien, j’ai peur du FN

(*) en lien avec la petite phrase de Michel Onfray qui a été attaqué par Mr Valls (quel honneur ! Onfray pas mieux !)
Valls a dit : «Quand un philosophe connu, apprécié par beaucoup de Français, Michel Onfray, explique qu'Alain de Benoist, qui était le philosophe de la Nouvelle droite dans les années 1970 et 1980, qui d'une certaine manière a façonné la matrice idéologique du Front national, avec le Club de l'Horloge, le Grece, (...) au fond vaut mieux que Bernard-Henri Lévy, ça veut dire qu'on perd les repères».

En réponse à cette déclaration Michel Onfray a expliqué: «Je fais juste mon travail de philosophe en disant que je préfère une idée juste, et mon problème n'est pas de savoir si cette idée juste est de droite ou de gauche. J'ai l'impression que Manuel Valls pense le contraire, c’est-à-dire qu'il préfère une idée fausse, pourvu qu'elle soit de gauche, à une idée juste si elle de droite. J'ai vérifié dans le dictionnaire, ça s'appelle un crétin. Ce n'est pas insultant, c'est familier.»