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vendredi 11 juillet 2014

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A consommer avec modération (mention : assez bien)
Peut se prolonger par l'univers "six thés"
Songez à diversifier vos goûts... 


GAZA RETROUVE SES DEMONS


Israël multiplie les raids de ces faucons bombardiers contre les positions du Hamas dans la bande de Gaza. En réponse aux roquettes pleuvant sur Tel-Aviv et sa région l’armée de Netanyahu, le Premier Ministre israélien, réplique par la force surdimensionnée pour tuer dans l’œuf la menace terroriste.

Pour la première fois depuis le début des affrontements, une roquette a été tirée depuis le sud du Liban. Elle est tombée dans le Nord d'Israël mais sans provoquer de dégâts. Il n’empêche ! Les soldats de Tsahal (armée israélienne) doivent punir l’insolence. La violence entraîne la violence et c’est malheureusement le scénario qui s’invite sur le théâtre palestinien depuis les premières guerres (guerre des 6 jours de 1967, du Kippour en 1973, intifada…). Parsemée de quelques accords de paix, toujours fragiles et éphémères, la vie s’écoule en menaces réciproques.

Aux colonisations juives répondent les révoltes du Hamas !
Aux roquettes lancées de la bande de Gaza réplique l’armada surarmée de Tel-Aviv.


Deux peuples vivant sur une même terre mais qui partagent en commun une haine viscérale et une indicible aspiration à une Paix de procrastinateurs, comme si le mot faisait peur !


Une prison à ciel ouvert
Un ciel entaché de souillures
Odeur de soufre en pluies amères
Gaza gisant dans ses blessures.

Cinq cents roquettes gazaouis
Lancées sur le grand Israël
Essaiment la vengeance qui
Revêt de bien plus grandes ailes.

Tsahal par ses bombes létales
Signe l’esprit de sa colère
La surenchère au goût fatal
A tué l’enfant et sa mère.

Quand tout un monde compatit
A la détresse brésilienne
Semée sur un  gazon maudit
Ici la mort vit quotidienne…

Gaza brisée pour ses orties
Trouvées au jardin du Hamas
Que les faucons de tragédie
Dépeignent en sourdes menaces.

Netanyahu droit dans ses bottes
Oint de sa légitimité
Les représailles en dragées hautes
Sur un mouroir d’humanité.

Un pilonnage exacerbé
Sur des recoins  de terrorisme
Mais dans l’aveugle hostilité
L’innocent  meurt du fanatisme.

Une prison à ciel ouvert
Entre l’amertume des vagues
Et l’essaim noir de militaires
Prêts à trucider de leur dague.

Dans l’humidité d’un été
Qui désespère le juillettiste
Loin se promènent les pensées
De ces rivages bellicistes.

L’ONU bombera le torse
A prôner le cessez-le-feu
Comme une insignifiante entorse
A cet enfer impétueux.

A cet enfer pérennisé
Ce clou sans fin qui crucifie
Deux cœurs qui attendent la Paix
Dans les gravats d’une utopie.