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lundi 7 avril 2008

LA FLAMME EST L'AVENIR DE L'HOMME




Le parcours de la flamme olympique à travers notre belle capitale a été marqué, ce lundi 7 avril 2008, par de nombreux incendies...heu...incidents, ainsi dans Paris !!
D’abord, un bonze a voulu se suicider par le feu (c’est dans leur coutume) sur le parcours de la flamme Olympique. On l’a vite éteint avec un extincteur et la torche olympique a pu poursuivre sa course. Mais par précaution on a installé la torche à l’intérieur d’un bus.
Avant cela, Mireille Ferri (Vert et verte de colère) avait tenté d’éteindre la flamme avec un extincteur :
- Elle pollue, a simplement précisé la vice-présidente du Conseil Ile-de-France
Puis quelques reporters sans frontières se sont fait arrêter car ils avaient leur papiers :
- Vous n’avez pas le droit d’avoir une carte de nationalité puisque vous êtes censés êtres sans frontières !
- Mais la flamme aussi est sans frontière, arrêtez là !!
Pas moyen d’arrêter cette flamme portée par l'ancien athlète Stéphane Diagana.
On tenta bien de l’empêcher de mener la flamme. Des manifestants avaient mis des haies pour stopper l’élan de Stéphane. Ils avaient oublié que le champion était spécialiste des haies (400 m). Il sauta allègrement les obstacles ! Ces obstacles il les hait !
La flamme a également été éteinte pendant une vingtaine de minutes à proximité de l'immeuble de France télévisions, dans le XVe arrondissement. Elle a été rallumée vers 13h50 à l’aide d’un briquet offert gracieusement par la ville de Paris ! Le Maire, Mr Delanoë voulait imbriquer sa noble personne dans le combat de la flamme.
Près de la Seine deux jeunes tourtereaux se déclaraient leur flamme. Jean François Lamour (ex Ministre des Sports qui s’escrimait pour garantir les paix) ne se fit pas prier : il alla chiper la jolie danseuse incandescente pour rallumer la torche que des Tibétains avaient éteinte ! Il engueula ces derniers et s’aperçut qu’ils portaient le maillot du club de basket d’Antibes !! Stupéfaction !
- Que faites vous là ? Vous ne seriez pas mieux à Antibes !
- Non ! Car tout habitant d’Antibes se doit d’être à Paris pour éteindre la flamme : Antibes éteint !
Ah, ils ont réponse à tout les adeptes du Dalaï Lama !
De nombreux drapeaux tibétains étaient brandis et des banderoles noires sur lesquels des menottes remplaçaient les anneaux olympiques avaient été déployées par des militants de Reporters Sans Frontières (encore eux) au premier étage de la tour Eiffel, sur les Champs Elysées et à l'intérieur de la mairie de Paris.
Johnny Hallyday, dépêché par Sarkozy, ne cessait de chanter dans son mégaphone :
- Allumez le feu ! Allumez le feu !
- Ta gueule, lui répondit un Tibétain, retourne en Suisse !
Johnny continua cependant, haranguant les policiers pour qu’ils protègent la fée rayonnante qui voyageait de torche en torche avec de plus en plus de difficulté. Aussi, un impressionnant dispositif de sécurité, digne de la protection d'un chef d'Etat, fut mis en place avec pas moins de 3.000 policiers, sur terre, dans les airs et même sur la Seine.
La torche devait être portée par 80 relayeurs sur les 28 km du parcours. En fait ce fut le marasme. Les relayeurs étaient bousculés par des manifestants et la police ne s’occupait même plus de la circulation. Aussi, beaucoup d’automobilistes en profitèrent pour brûler des stops ou des rouges. On n’en était plus à une flamme près !

La flamme arrive à enfin au stade Charléty. Contenue dans une lanterne, la torche arrive à bord d'un bus au siège du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) à côté du stade.
Des gens tentent de mettre le feu au bus. Des policiers tentent d’installer des pare-feus. Les pompiers arrivent avec une lance à incendie : le bus ne brûlera pas ! Ouf !

La télévision chinoise aura mis sous l’éteignoir les péripéties parisiennes !

Elle n’a montré que le départ de Stéphane Diagana : à Paris tout va bien ! Allez on s’embrase !

HOMMAGE AUX MUSULMANS MORTS POUR NOTRE PATRIE

A leur façon de n’être plus des gosses
On voyait bien qu’ils vieillissaient beaucoup
Dans les tranchées on craignait que les « boches »
Viennent porter d’irrémédiables coups

Après l’assaut ils allaient boire un verre
Sales et pouilleux il fallait oublier
La faim, le feu, les petits matins blêmes
Dans le froid dur qui les engourdissait.

Notre Dame de Lorette
Ce n’était pas la fête
Du sang et de la boue… Lorette

Et plus encore lors de trêves tranquilles
Un bon café les remettait debout
Et ils pensaient à leur femme et leurs filles
C’est sûr qu’alors certains pleuraient beaucoup.

Si par hasard ils mouraient de gangrène
Pas un espoir pouvait les consoler
Certains priaient Allah ; la foi quand même
Restait debout quand le corps vacillait

Notre Dame de Lorette
Ce n’était pas la fête
Du sang et de la boue… Lorette