CHERCHEZ DANS CE BLOG

vendredi 31 mai 2013

L'AFFAIRE BOULIN REPART AU BOULOT


 
L’affaire Boulin reprend des couleurs !

A la faveur de deux soirées consacrées à ce fait politico-judiciaire on ressort les vieux dossiers des années Giscard.

Boulin, Ministre du Boulot de VGE est retrouvé mort dans un étang de la forêt de Rambouillet le 30 octobre 1979 ! On classera l’affaire en suicide même si l’homme n’a pu se noyer dans 50 cm d’eau et de vase ! Même si sa tête émerge du cloaque, même si ses chaussures ne semblent aucunement souillées par la fange !

Alors un meurtre déguisé en suicide ? Beaucoup l’ont toujours pensé ! En 1979 Boulin, gaulliste modéré, s’opposait à Chirac, le jeune loup dissident qui partit créer son RPR !

Et c’est bien le RPR, fraîchement constitué, qui montera de toutes pièces une sombre affaire d’achat illégal d’hectares de garigues à Ramatuelle (Var). Un achat qu’aurait exécutait Mr Boulin auprès d’un certain Tournet, escroc notoire ! Tournet tourné vers le faux en écriture et qui fera passer Boulin pour un acheteur à titre gratuit !

Boulin est également témoin de sombres mouvements de fonds venant du Gabon, de Bongo, d'Elf-Afric… Pour financer le RPR ? Sûrement…

L’homme commençait à en savoir un peu trop !

On peut imaginer la suite ! C’est le SAC (Service d’action civique), le service d’ordre du parti gaulliste, qui sacque et qui fera disparaître les preuves gênantes. SAC raie cœur vaillant ! Rien d'impossible...

Et vient donc le dernier rebondissement ! Un ancien ministre, Jean Charbonnel, est prêt à aller au charbon pour  livrer à la Garde des Sceaux, Christiane Taubira, deux noms qu'Alexandre Sanguinetti, figure du gaullisme, lui a présentés comme étant les responsables de la mort de l'ancien ministre Robert Boulin !

Mr Charbonnel a raconté avoir rencontré Sanguinetti fin 1979 à Brive (Corrèze) à l'occasion d'un dîner débat lors duquel cette figure du gaullisme et membre influent du Service d'action civique (Sac, le service d'ordre musclé des partis gaullistes successifs) lui a fait des révélations.

Affaire à suivre et qui met sous l’éteignoir, provisoirement, d’autres centres d’attraction médiatique boutinisés ou frigid’barjotisés…




Soixante-dix-neuf et 30 octobre
Au cœur d’un sépulcral automne
On retrouvait un corps atone
Celui d’un Ministre trop sobre.

Le corps de Boulin dans l’Etang
En la forêt de Rambouillet
La tête hors d’un lit envasé
Comme un suicide en faux semblant.

Pas de salissures aux souliers
Juste les contusions faciales
Que la fée médico-légale
Aura tôt fait de camoufler !

Qui en voulait à ce Boulin
Dépité de la Chiraquie
Laquelle se consumait  d’envie
De détrôner  Giscard d’Estaing ?

Lui aura-t-on fait payer cher
Son alliance à Raymond Barre ?
Ramatuelle au cœur du Var
N’occulta-t-elle pas la lumière ?

L’acquisition dite illégale
D’une garrigue de Provence
Et ses rumeurs de malveillance
Auraient nourri la fin du bal ?

Le fil des lettres anonymes
Aux calomnieuses dentelures
Aurait-il eu raison de l’armure
D’un cœur frôlé par la déprime ?

Ou n’aurait-on pas du témoin
Des financements frauduleux
Coupé les élans soupçonneux
Et les critiques en contrepoints ?

Le RPR des pompes « Afrique »
Savait très bien se sustenter
Des Elfes du Gabon chantaient
Quelques louanges politiques !

Entre Libreville et Paris
La sarabande des billets
Dans les valises détournées
Fera danser la Jacquerie.

Boulin au sein des manigances
Aurait parlé, grande menace
Alors que son aura trépasse
Pour le salut de notre France !

Fabriquons un beau suicidé
Agoni par le déshonneur
Le SAC au soleil de l’horreur
Fera des archives un bûcher !

Où sont les tueurs de Boulin ?
L’affaire rejaillit de sa nuit
Pour effacer d’autres soucis :
Où sont les lueurs de Boutin ?

lundi 27 mai 2013

LAGARDE ERRE SOUS LE TAPIE


Christine Lagarde, la directrice générale du FMI, n’a pas une casserole libidineuse sur la conscience à l’inverse de son prédécesseur. Elle n’en a pas moins échappé, vendredi soir, à une mise en examen dans le cadre de l'enquête de la Cour de justice de la République (CJR) sur le règlement du litige avec Bernard Tapie après la vente d'Adidas.

 
En ce temps Lagarde dirigeait Bercy avec la bénédiction de Sarkozy, ami du millionnaire phocéen : Tapie ! Oui, le Tapie au toupet typé !

 
Mme Lagarde (à la demande du petit nerveux ?) a fait en sorte que la longue procédure judiciaire entre le Crédit Lyonnais (enfin, ce qu’il en reste) et Tapie trouve un terme. Aussi, a-t-elle déclenché une procédure arbitrale qui a permis à l’ancien Président de l’OM d’empocher 403 millions d’euros !

 
Diantre ! 403 millions, de quoi s’agit-il ? D’un petit jeu de Monopoly à la Nanar ! Le nouveau magnat de la presse azuréenne a, un jour, acheté 80 % du capital d’Adidas grâce à un prêt du Crédit Lyonnais. Puis il a revendu toutes les actions quand il fut ministre de Mitterrand (erreur de casting ?). Il désigna son bailleur de fonds, le Crédit Lyonnais, pour se charger de la vente !

Il pensa en récolter  317,86 millions d'euros ! Un certain Dreyfus, visiblement réhabilité, racheta l'affaire qui, entre temps, s’était diablement redressée : 700 millions d’euros ! Jolie plus-value ! Oui, sauf que cette plus-value sembla figée dans l’escarcelle du Crédit Lyonnais !



Nanar voit rouge : il accuse le CL de lui avoir « volé » Adidas !  En 1996, le tribunal de commerce de Paris condamne le Consortium de réalisation (CDR, structure qui gère le passif du Crédit lyonnais après la quasi faillite de la banque ! Snif, une si belle banque !) à verser à Bernard Tapie une provision de 91,5 millions d'euros. Puis, les liquidités coulant sous les ponts, la cour d'appel de Paris alourdira en 2005 la note à 135 millions d'euros ! L'arrêt sera retoqué par la Cour de cassation l'année suivante.

C’est alors, à l’automne 2007,  que  Madame Lagarde intervient ! Elle décide de recourir à un tribunal arbitral pour solde de tout compte ! La sentence tombe en juillet 2008 : le CDR est condamné à verser 240 millions d'euros de réparation à Nanar !

Beaucoup de points louches dans cette affaire : la composition du jury (3 arbitres), une procédure arbitrale jamais utilisée dès lors qu’il s’agit de fonds publics, l’amitié indéfectible entre Sarkozy et Tapie…


Une sombre affaire qui n’a pas fini de tisser son mystère ou…ses révélations !


En attendant Madame la Marquise retourne au FMI sans participer à la Manif pour tous et tout auréolée du magnifique statut de témoin assisté !! En attendant... mieux ?




Au départ c’est un prêt du Crédit Lyonnais
A Monseigneur Tapie de la sainte magouille
Pour lui faciliter sans se casser les couilles
L’achat de quatre vingt pour cent d’un beau palais.

 
Un palais de négoce appelé Adidas
Les trois bandes marchandes aux ambiances sportives
Mais pris en ministère Maître Tapie s’active
A revendre ses parts pour se remplir les as !

 
Le Crédit Lyonnais, son bailleur, est nommé
Roi de la transaction pour les millions d’euros
Un dénommé Dreyfus acquerra au prix gros
Laissant des plus values au cupide banquier.

 
Tapie sous le tapis de la liquidation
Accusera bientôt les requins de finance
De lui avoir ôté de sa plus noble panse
Beaucoup de plus-values d’Adidas en cession.

 
Bientôt le Tribunal condamnera l’attelle
Du Crédit Lyonnais devenu moribond
A verser à Tapie pas loin de cent  millions
- Cent trente-cinq millions, dira la Cour d’Appel !

 
La Cour de Cassation mettra son grain de sel
Atermoyant l’issue si bien que Dame Lagarde
Choisira l’arbitral faisant baisser la garde
Aux lourdeurs judiciaires : choix plus qu’exceptionnel !

 
Et l’attelle CDR de se voir condamnée
A sustenter Nanar de quatre cent trois millions
Soit pretium doloris, coûts des réparations
Et quelques bagatelles à titre d’intérêt !

 
Recours à l’arbitrage pour l’ancien Président
De l’OM flamboyant quoi de plus naturel ?
Cependant pour Bercy très inhabituelle
Paraissait la pratique quand public est l’argent !

 
Et pourtant la Marquise contre certains avis
Décida de trancher par cette procédure
Heureux Prince Tapie gratifié de l’augure
Qui recouvra  ainsi bien plus que juste prix !!

 
Qui commanda la Dame de procéder ainsi ?
Le petit commandant au cœur de l’Elysée
Trop marri d’observer son ami affligé ?
Qui nomma les corbeaux du singulier jury ?

 
- Je n’ai pas une tête à me faire comme ami
Un charognard d’affaires,  a clamé la Marquise !
On n’en disconvient pas ; juste s’est-elle enquise
A ne pas contrarier Nicolas Sarkozy !

 
C’est juste notre argent de petits obérés !
Contribuables fiers d’honorer nos  impôts !
C’est un morceau d’épargne détaché de nos pots
De petits bas de laine, de minables livrets.

 
C’est juste notre argent mais de grâce veuillez
A respecter son goût de sueur laborieuse
Et ne pas remplumer des mouettes rieuses
Qui survolent, en raillant, nos quais d’austérité…



vendredi 24 mai 2013

NEGRE ECRIT POUR UNIVERSAL...


Après la mort du grand Georges (Moustaki) un Twitt a particulièrement retenu l'attention sur le réseau social : celui adressé par Pascal Nègre, le PDG d'Universal Music.   
En saluant la mémoire du chanteur disparu, l'homme d'affaire a surfé sur l’évènement  pour alimenter une charmante page de  publicité pour sa maison de disques ! La classe !!
 
La polémique est lancée et le nom de Pascal Nègre semble persiflé sur les réseaux !  Je lui ai réservé spécifiquement un chien de ma chienne par l’entremise de ce petit billet qui ne fera jamais une chanson à dollars !
 
Pascal Nègre vit dans un Univers Sale où la musique doit se transformer en argent le plus vite possible. Il faut vendre des CD même quand décédés les artistes sont. Georges Moustaki vient juste de rendre l’âme et déjà le Négrier fait la promo de son commerce mercantile :

-          Allez, venez mille ors, piaffe-t-il, le grand Georges n’est plus mais grâce à Universal il fut ! Vous qui avez du talent venez à moi !! Je vous ferai des nouilles encore et…j’en serai le premier intéressé !

En sa faconde, en sa commerciale salade, oui, laid vit Nègre ! Il serait prêt à embaucher un rappeur qui unit vers sales tant que l’oseille vînt au rendez-vous !

Passion pour la manne ô Nègre a ! L’amour du fric lui ferait perdre toute dignité et son twitt déplacé en corrobore le postulat.

Nègre ose pire rituel communicationnel pour maintenir son petit commerce et mélange l’hommage avec l’image : Universal for ever !!

Alors mes chansons pour la gloire de méchants sons du marketing négrier ? Non Mr Nègre, je ne vous proposerai jamais mes œuvres car je pense qu’elles vous rapporteraient le moindre euro en "retour sur investissement" comme on dit chez vous !

Il faut dire Monsieur que chez ces gens-là  on n’aime pas, Monsieur, on compte !!

HOMMAGE A MOUSTAKI


Georges Moustaki est décédé jeudi 23 mai au matin à l'âge de 79 ans selon son entourage. Il était né "Giuseppe Mustacchi", de parents grecs, à Alexandrie en Égypte le 3 mai 1934. Alexandrie, le seul vrai point commun avec l’électrocuté de la baignoire, parce que pour le reste…

Oui, pour le reste il y a rien à voir ! Circulez ! Moustaki est resté fidèle à lui-même : un poète, un artiste engagé, un citoyen du monde, un éternel indigné que camouflaient sa barbe et sa voix douce !

Combien de fois ai-je chanté « le Métèque » ? Ai-je le chanterai encore en m’accompagnant de la guitare ou du piano. Ah, « Le métèque » ce grand tube de 1968 qui l’a lancé sur la voie international.

Et pourtant, bien avant « la gueule de métèque, de juif errant et de pâtre grec » il aura fabriqué quelques pépites ! Mais pour les autres ! Dix ans auparavant, en 1958, il écrivait « Milord » pour sa compagne d’alors, une certaine Edith Piaf !

Il s'était installé à Paris en 1951 sur  l’île Saint Louis. Dans la Capitale il avait fait une rencontre décisive : celle de Georges Brassens qui l’avait intronisé dans la grande loge poétique et noctambule de Saint-Germain-des-Prés.

Il écrira quelque 300 chansons pour les plus grands interprètes, Piaf, Montand, Barbara (la longue dame brune), Gréco, Reggiani (Ma Liberté, Sarah, Ma solitude), avant de les chanter lui-même accompagnée de sa fidèle guitare.

Il se mettra aussi à la peinture et à l’écriture de musiques de film.

Il chantait « qu’on avait toute la vie pour nous amuser et toute la mort pour nous reposer » alors repose toi bien mon bon Georges et bien le bonjour à Brassens, Trenet, Piaf, Ferré, Ferrat, Brel…

Tu quittes cette Terre à un moment de troubles internationaux : Bachar massacre en Syrie, l’ONU redoute une montée des hostilités entre sunnites et chiites, les attentats djihadistes prospèrent, l’argent creuse des fossés entre riches et pauvres, la pollution ronge les écosystèmes, Guantanamo n’est toujours pas fermé…

En hommage à ton talent et à ton combat de poète pacifique je me suis permis de revisiter une de tes œuvres (ah, ce tempo brésilien !) en la noircissant quelque peu !! Puisses-tu me pardonner cette sinistre parodie ! Cette chanson « Les eaux de Mars » je l’ai rebaptisée « Les bourreaux de Mars » en référence au dieu de la guerre !
 






 
Un jet de pierres, des rancœurs qui ruminent
Un bonheur sans racine, des gens peu solidaires.
C’est un éclat de terres, c’est la bombe en éveil
C’est la mort sans pareille, tout un ventre entrouvert !

Un accent militaire, une meute aux abois
Retour des croix de bois, c’est un missile en l’air
C’est un corps qui pourrit, la paix qui se morfond
Un espoir moribond, la blessure de vie

C’est le souffle méchant d’assassines machines
L’humanité en ruine, le vide, le néant
C’est Bachar qui jacasse, liberté qu’on renverse
Le désert qu’on agresse par les bourreaux de Mars.

C’est le pied que l’on panse d’une écorchure en sang
La colère qui s’étend, c’est la pierre qu’on lance
C’est un trou dans la terre, un chagrin qui chemine
Vers de tristes ravines, sans espoir salutaire

C’est un avion dans l’air qui de la paix dispose
Les obus qui arrosent des maisons de misère
Une écharde, un clou, c’est l’agonie qui monte
C’est un laissez pour compte par l’argent du plus fou !

Un poison, la peste, c’est comme un fil tranchant
Un secours qu’on attend, mais un revers de veste
C’est la loi des gris jours, le noir du quai
D’une gare efflanquée de chemins sans retour

C’est le cri d’un courroux, un corps de supplicié
Des images brouillées dans la boue des tabous
Un pas, un bond, dans les combats de races
Des slogans qui tabassent, c’est un sale horizon

C’est la prison des bruits, les écrous dégueulasses
C’est les bourreaux de Mars, la grand-messe des cris.
Une pierre, un bâillon, c’est la greffe des claques
Des agents qui matraquent, une entaille au talon

Un drap, puis pierre, un tombeau qui chemine
Dans les sombres racines du néant militaire
C’est l’hiver qui efface l’été de la raison
Des poètes qui font pour les bourreaux de Mars
Des victimes choisies, au cœur du mal profond
Puis les bourreaux de Mars exhibent leur raison

Un pas, une " ... pedra é o fim do caminho
E um resto de toco, é um pouco sozinho ...
 " Un pas, une pierre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c'est un peu solitaire...

mardi 21 mai 2013

VENNER ET LES QUASI MAUX D'OAS...


Une sacrée déflagration, Notre Dame en eut plein le tympan !
Dominique Venner vénère l’extrême droite à un point tel qu’il en écrit des essais ! Mais à force d’essais il a provoqué le sien !

Oui il s’est tiré une balle dans la bouche pas plus tard qu’aujourd’hui !

Oh, là, où ça ? Devant des jeunes écoliers de CP comme le déséquilibré de l’école Saint-Pierre-La Rochefoucauld (VIIème arrondissement de Paris) ? Non, mais tout de même dans un lieu qui sent bon le Saint : Notre Dame de Paris !

Comment ? Un suicide au sein même de Notre-Dame ? La Notre Dame de Paris ? Celle de Victor Hugo, d’Esmeralda et de Quasimodo ?

Oui chers lecteurs, au sein même de Notre Dame, sanctuaire du catholicisme flamboyant, héritage architectural de notre moyen âge gothique et inspiré !

Un homme s’est suicidé devant de vieilles statues vénérables, des vitraux majestueux, des colonnes aux chapiteaux magnifiques ! Un homme s’est donné la mort dans le cœur même d’un édifice vénéré par une Eglise qui a longtemps considéré le suicide comme un rejet de l’amour et qui a fini par mettre de l’eau dans son vin de messe.

Oui, Venner a sorti un flingue Herstal (marque belge) sous le silence réprobateur des anges de pierre (et qui n’auront pas besoin de cellule d’aide psycholocoschtroumf) et s’est offert en sacrifice pour un lendemain de Lundi de Pentecôte apte à délier les langues !

Car les langues se sont déliées :

-          Il s’est tué car il ne supportait pas la promulgation de la loi ouvrant le mariage aux couples du même sexe, clame un ancien de l’OAS et ami invétéré du suicidé !

-          Je confirme, lance un défroqué du club Civita, il avait d’ailleurs laissé un billet sur son blog. Il déclarait qu’une loi infâme peut toujours être abrogée !

C’est triste, sanglote Marine Le Pen tout en se frottant le postérieur encore tout endolori, ce dernier geste est éminemment politique et cherchait à réveiller le peuple de France ! Ca roupille ici bas !!

-          Indignez-vous, lance un Umpiste reconverti dans le Stéphanhesselisme néoclassique et libéral ! Voyez jusqu’à où cette loi amène !

-          Amen, réplique sarcastiquement un Mélenchonien thuriféraire d’une laïcité génétiquement modifiée à l’oxyde bolchévique, ce minable de l’OAS s’est flingué car il ne supportait plus de voir les islamistes prier dans les rues ! Il en veut à la charia, faut  pas charrier !

-          On n’a pas le droit de se suicider dans une cathédrale, scande outrée une grenouille de bénitier adepte de Vatican II mais néanmoins spinoziste ascendance freudienne, on ne respecte plus rien ! Mais cet homme avait surtout la haine de soi !

-          Je partage, renchérit un écologiste cyclothymique au visage adipeux, cet homme devait avoir mille raisons de se suicider : un redressement fiscal ? La mort de son hamster ? La hausse des prix des croissants au beurre ? La phobie du coronavirus H7N9 ? La mort du général argentin Videla ?

La police enquête, comme d’habitude, l’esprit sain !

REMILLER LE REFRACTAIRE


 
Jacques Remiller remit l’air de Frigide Barjot dans sa pauvre tête fatiguée. Il absorba une petite gorgée de chartreuse locale et s’assoupit en rêvant de beaux mariages d’hommes et de femmes !

Jacques Remiller est l’archétype de ces 14.900 maires de France qui refuseront de célébrer les unions entre personnes du même sexe ! Et qu’importe la loi promulguée !

-          Je viens d’écrire à François Hollande pour lui rappeler ses propos sur la liberté de conscience des élus, lance le maire de Vienne (Isère).

Le problème se posera ! Il confrontera la liberté de conscience et la conscience d’une nouvelle liberté, d’un nouveau droit !

Remiller s’en émeut et l’ému de l’Isère ne veut pas devenir l'élu de misère ! Sa conscience lui dicte de ne pas sombrer dans le misérabilisme familial : deux femmes qui se marient ! Non mais, sans bague...heu, sans blague ! Deux hommes convolant en juste noce : mais juste un os !! Oui, un os !

Il laissera ses sbires s’occuper de l’affaire ! Très peu pour lui !

Les réfractaires au mariage homosexuel semblent créer un nouveau lobby !

Ca promet dans certaines municipalités !!

lundi 20 mai 2013

SEVADEC ça va donc !!!



- Quel boucan font ces petits hommes verts !
- Ils trient de façon écolo !
- Ils trient la presse usagée ?
- Oui, les nouvelles ne sont plus fraîches ! On recycle le papier !
- Pour les arbres c'est un tri gai !
- Pour les types aussi : le boss ne veut pas qu'on trie contrit !
- C'est aussi un tri-gant : les mains sont protégées apparemment !
- A cause de l'encre : l'est pas toujours sympathique !
- On fait aussi les tris à l'étage ?
- Non, au dessus on gère les traites : c'est le service Compta !
- C'est une usine bien notée ?
- Affirmatif, une usine de tri cotée qui bosse à perdre haleine !
- Il paraît que vous avez doublé le chiffre d'affaire !
- Tri plaît !
- Ah !! C'est plus que je ne croyais !
- Et c'est un métier qui attire les jeunes !
- Oui l'appât est là ! C'est l'appât-tri !
- Donc pas vraiment en danger ! Un secteur porteur !
- Tant qu'il y  déchets ! Oui !
- En parlant des chais je boirais bien un petit coup !
- C'est pas de refus, à la vôtre !

http://www.dailymotion.com/video/xtgoo3_centre-de-tri-sevadec_tech.

MARINE LE PEN : SACRUM, ça CRAINT !

Cliquer pour agrandir

dimanche 19 mai 2013

VIDELA : DON'T CRY FOR HIM ARGENTINA !


Cliquer pour agrandir


L'ancien dictateur argentin Jorge Rafael Videla, qui, droit dans ses bottes, n’avait jamais secrété le moindre regret pour la disparition de milliers d'opposants sous la junte militaire au pouvoir de 1976 à 1983, est mort vendredi à l'âge de 87 ans.

"Il a passé sa vie à faire le mal, laissant une marque sur la vie du pays", a réagi l'artiste Adolfo Pérez Esquivel, prix Nobel de la paix en 1980 pour son engagement en faveur des droits humains.

En 1976 un coup d’état le fait monter au pouvoir ! La veuve Péron est détrônée ! But don’t cry for me Argentina, la junte militaire ne durera pas !!

Si, elle a duré ! Jusqu’en 1983 ! Et on peut remercier la mère Thatcher (enfin, façon de parler) d’avoir aidé à l’expulsion du tyran, pitoyable perdant d’une guerre pour obtenir les Malouines, un ridicule rocher, que lui contestait la dame de fer en 1982.

Mais entre 1976 et 1983 que d’exactions, que d’années noires. Le régime Videla cherchera à occulter ses crimes en sublimant la coupe du Monde en Argentine. En 1978 les Argentins remportent le précieux trophée (contre les Pays-Bas) et font la fête à Kempes et autre Tarentini…

Mais au même moment, à quelques mètres du grand stade, on torturait à tour de bras au sein de l’école de marine.

Les disparus voient leur liste s’allonger. L’opération Condor (lutte contre la guérilla) à laquelle adhère l’Argentine conduira Videla à emprisonner des opposantes enceintes puis à leur enlever leurs bébés. Les pauvres mères termineront leur croisière sur terre par un plongeon en mer !

Mères et grand-mères des disparus jouent la protestation et, bien avant Hessel, crient leur indignation sur la place de Mai de Buenos-Aires.

La chute de Videla et sa condamnation, quatre ans plus tard, sera un soulagement pour la population. Mais le dictateur ne passera que cinq ans derrières les barreaux à la suite d’une amnistie décrétée par Carlos Menem en 1990. Heureusement Dame Justice veillait et, huit ans plus tard, un juge rejeta la fleur juridique !

Jorge Videla passera  alors dix ans en résidence surveillée avant de retourner une dernière fois en prison en 2008.

En 2012, l'ancien dictateur sera condamné à 50 ans de prison pour le vol des bébés des prisonnières politiques dans les centres de torture secrets.

Sa mort en prison montre qu’un dictateur peut agoniser en dehors de son lit et près des siens. Mais elle ne cicatrise pas cette longue plaie, cette meurtrissure de l’absence des êtres supprimés, anéantis, disparus sans laisser de trace.

Elle ne stoppe pas non plus la quête de ces orphelins de la junte, une quête de maternité, un besoin de savoir après avoir, parfois, tout appris du passé de cendre…

Le Pape François, au cœur de la tragédie durant ces périodes sombres, évitera de donner les saints sacrements à ce militaire damné ! Tant de rumeurs ont déjà couru sur l’attitude du souverain pontife à l’époque où, patron des Jésuites en Argentine, il n’aurait pas vraiment assuré le maximum pour protéger ses confrères adeptes de la théologie de la libération face à l’ogre militaire !

Rumeurs quand vous courez !!
   
Sur la place de Mai où protestaient les mères
Règne un parfum de paix, de justice accomplie
Au fond de sa prison le félon tortionnaire
Vient de rendre son âme à l’enfer infini…

Videla, dictateur d’une Argentine noire
Dans son dernier soupir referme un peu la page
De massacres dictés par les voix de prétoire
Aux accents tortionnaires, aux sinistres verbiages.

Un volet douloureux juste un peu refermé
Les scélérates lois ourdies par le bourreau
Les bébés enlevés des mamans condamnées
D’un cauchemar ancien tisonnent brasero.

Et l’enfant dont la mère fut noyée dans les eaux
Comme proie dénigrée par le condor infâme
Cherche sa vérité dans l’abime des os
Plongé dans le passé d’indéfectibles drames.

L’orphelin engendré par la junte morbide
Vit de quêtes pérennes en voile d’identité
Longs chemins escarpés de vérités arides
Dans ce passé traînant son tango décharné.

On plongera son âme dans les jours de terreur :
Tandis qu’on torturait l’opposant politique
Le ballon érigé en ange rédempteur
Honorait un pays de sa coupe magique.

On lui inculquera le déclin du tyran
Par la dame de fer, récemment décédée
L’hécatombe malouine aura brisé l’élan
Du rapace retors aux serres acérées.

Mais parmi tant d’absents sous leurs ailes fantômes
Il perdra son chemin qui le mène à sa mère
Un grand vide abyssal sous ses paupières d’homme
Parlera très longtemps du grand silence amer.