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dimanche 22 juin 2008

JACQUERIE

Jacquot boude !
Jacquot n'a pas seulement à supporter les pièces jaunes de Madame !
Jacquot doit aussi se résigner à endiguer, désormais, les flots d'obséquiosité teintée de condescence du nouvel hôte de l'Elysée.
Nicolas a invité Jacquot pour les cérémonies du 14 Juillet.
- Tu verras, ce sera grandiose ! Profites-en car bientôt, avec les restrictions budgétaires, il n'y aura qu'un régiment de légionnaires pour défiler sur les Champs Elysées !
- Je sais, mais, as-tu prévu un siège moelleux car tu sais..mes hémoroïdes !
- Ne t'inquiète pas Jacquot ! J'ai tout prévu ! Il y aura même un coussin supplémentaire avec tes initiales et en plus tu seras à côté Bachar Al-Assad !
- De qui !!?
- Tu es sourd ? BACHAR AL ASSAD !
- Oui j'avais compris ! J'ai mis mes oreillettes ! J'avais compris ! J'ai mis mes oreillettes ! J'avais comp..
- Oui bon, en plus maintenant tu deviens gat..
- Non pas gâteux, pas gâté ! Déjà le coup de Khadafi je l'ai encore à travers la gorge ! Mais là ! Inviter ce Bachar Al-Assad, ce Syrien sanguinaire qui est à l'origine, j'en suis convaincu, qui est à l'origine de la mort de mon pote libanais Rafic Hariri ! Non ! Là c'est trop fort ! Je ne viendrai pas !
- Allez Jacquot ! Fais pas la tête ! Tu vas encore nous déclencher un couac diplomatique !
- Couac toi même, Nicolas ! Le 14 juillet j'irai jouer au scrabble avec la famille de Rafic, dans ce super appartement que je leur ai prêté, à Paris.

On ne prête plus trop attention à ce qui dit Jacquot.
Jacquot ne prête qu'aux riches...

RECIPIENDAIRE

C’est un récipiendaire qui se gonfle d’orgueil
Flatté par les honneurs des donneurs de vermeil
Argenterie de buste, joyaux de pectoraux
Croix qui accroît l’estime qu’il porte à son ego !

Qu’a t’il donc apporté à l’avancée du monde
Pour ainsi pérorer en volées de faconde ?
Que de flux de médailles, déferlantes funestes
Pour quelque modestie qu’il cachait sous sa veste !

Il nous a apporté les gains de son combat
Qu’il qualifiait de bon en notre âme et conscience
Comme nous lui savons gré d’avoir poussé l’éclat
Dans ces recoins obscurs où flottaient nos absences

Un faisceau d’énergie a bousculé nos rites
Juste un peu pour ne pas la vie déboussoler
Mais assez qu’il convienne aussitôt d’encenser
Son fieffé géniteur par la croix du mérite.