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samedi 6 septembre 2014

NON MERCI ! PAS POUR LE MOMENT ! ET MÊME JAMAIS !!



Tout a été dit sur le livre de Valérie Trierweiler !

L'ancienne première dame de France, éconduite sans ménagement par son compagnon élyséen, a consommé un plat qui se mange froid !

Elle règle ses comptes par le biais d'un petit brûlot "Merci pour le moment" qui ironiquement n'a rien d'un remerciement mais (d'après ce que j'en sais car je ne l'ai pas lu et Dieu m'en garde !) s'avère une suite de révélations sur la vie d'un couple. Elle lève les voiles sur les secrets d’alcôve et étaie, s'il en était besoin, la désagrégation de la posture présidentielle déjà bien écornée !

Trierweiler a écrit avec le sang de sa rancune. L'ouvrage ne serait pas d'une grande portée littéraire en cette rentrée livresque ! Mais qu'importe ! Pourvu qu'avec son fiel on puisse griffer le goujat, flatter le voyeurisme et arrondir ses fins de moi (voire ses faims de Moi) !

Un livre comme un thriller qui tue, qui abîme, presque gratuitement (sauf pour ceux qui achètent le livre). Que ce thriller vaille l'heurt qu'il recherche et la cote de François Hollande continuera de baisser dans un contexte tumultueux de crises systémiques.

Non Valérie, ton livre je ne l'achèterai pas !

D'ailleurs, je ne t'ai pas sonnée !

Mais j'en ai concocté un pour te dire combien ton attitude me répugne ! 



Valérie éconduite ruminait sa vengeance
A l’endroit du Régent qui l’avait humiliée
En jetant en pâture à la foule en errance
La corrosive prose elle va l’affront laver.

La jolie cocufiée de ses larmes amères
A griffé le papier et craqué le vernis
Des intimes secrets de l’alcôve légère
Sacrifiant sa pudeur  au mercantile ennui.

Un corps de voyeurisme plongera dans les flots
D’une littérature aux nauséeux échos
Délectation publique  d’un divorce  privé !

La Dame impressionnée des retombées cyniques
Sur l’aura de cet homme, déjà fort pathétique
S’en émouvra  trop tard ; la mal aura frappé !!

VALLS ET LES FRONDEURS

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Valls aime les patrons
Valls aime les socialistes
Donc les patrons aiment les socialistes.

Ainsi pourrait-on résumer, par ce syllogisme, la folle semaine de Manuel Valls qui formait un nouveau gouvernement le lundi 25 août pour enchaîner, le même jour, sur un discours ouvert aux louanges du patronat français avant de finir, le dimanche 31 par un speech devant les socialistes aux fameuses universités d'été de La Rochelle.
Tout commence le 24 août avec un Arnaud Montebourg qui raille (gare !) la politique gouvernementale lors d’une fête de la rose à Frangy en Bresse. C’est plutôt Frangy-panne car une petite déclaration donnera un coup d’arrêt au gouvernement Valls 1.
-      Je vais lui envoyer une bonne bouteille de la cuvée du redressement au président, lance Arnaud
-      Démon te bourre, lui dit Benoît Hamon, ministre de d’Education Nationale, il te fait commettre l’irréparable ô sadique Arnaud !
-      Non, dit Arnaud, je me lâche. Je lui envoie une cuvée et moi bientôt je ne voudrai qu’UV en me dorant le nombril sous le soleil de Californie !
-      Valls ne te pardonnera jamais d’être calife hors nid gouvernemental !
Effectivement, le soir même Valls disait à Flamby :
-      C’est lui ou moi !
Alors exit Arnaud Montebourg qui ne s’occupera plus de redressement productif mais pourrait éventuellement s’orienter vers un dressement reproductif. Benoît Hamon le suit, par solide hilarité mais aussi par agacement vis-à-vis d’une politique d’austérité qui ose taire l’ADN du Parti Socialiste, à savoir la relance par les salaires ! Las des haines : quittons le navire...
Et nous voilà partis pour la constitution d’un nouveau gouvernement. On prend les mêmes et on recommence à l’exception de quelques détails :
-      Najat Vallaud Belkacem remplace Hamon à l’Education Nationale
-      Emmanuel Macron prend la succession de Montebourg à Bercy
-      Fleur Pellerin succède à Aurélie Fillipetti à la Culture de roses, fleurs qui envahissent en paix le Rhin, comme tout autre département (si jeune ma buse…)
Orientation droite, se lamente aussitôt la Gauche. En nommant Macron à l’Economie notre Président met à la tête de Bercy non pas un proxénète saoul (mac rond) mais un ancien cadre de la banque Rothschild, un Mozart de la Finance (qui n’est pas Pape à Guaino) ayant souvent laissé son âme à des hausses du Cac 40. Nous sommes loin d’un discours de campagne : avions au Bourget des colères…à l’’égard de la finance ! Hollande fustigeait l’argent ! Peut-on attendre des bancs quiets à l’Assemblée Nationale ? Les députés socialistes frondeurs n’en seront que plus remontés de voir descendre des cendres de l’héritage de Jaurès !
Car le PS ressemble de plus en plus à une « entière île à fronde » ! Ça grogne de partout : ministres réfractaires, députés grincheux, sénatrices fausses sceptiques…
Oui, Valls prend un tournant à droite, dans la sublime ligne de la politique de l’offre : diminution des charges qui pèsent sur les patrons pour stimuler l’embauche ! Les mauvaises langues disent « l’an boche » car calqué sur les revendications de la chancelière Merkel.
Et pour consolider, en con-sot-leader, cet amour du patronat, le fougueux hidalgo s’est rendu à la grande messe du MEDEF (syndicat des patrons) pour y faire un discours à la gloire des entrepreneurs :
-      J’aime l’entreprise ! Je ne suis pas HORS MEDEF mais d’efforts (Medef-or) J’aime cette ambiance inégalée où se mélangent l’odeur âcre de la sueur du travailleur et les fragrances épicées de dividendes copieusement servis. Oui, j’aime l’entreprise où se côtoient salaires et mines réjouies…
Mais les dithyrambes à l’endroit des managers n’auront pas charmé les plus gauches de ses amis et Manuel Valls a dû la jouer fine, à la Rochelle, pour tenter d’apaiser le mécontentement des frondeurs dont la cause fut, par ailleurs, épousée par sa Ministre de la Justice, Mme Taubira, ne gardant plus les sots qu’il eût aimé qu’elle gardât !
Pendant une heure, le premier Ministre, pas loin de la tour du Serre-Gens a tenté de resserrer l’errant dans son catéchisme libéral ! Face à un parterre de roses loin d’être embaumées à sa cause, il a confirmé qu’il aimait les socialistes, enfin ceux qui aiment les patrons…

Il était encore loin de se douter qu’une grosse bombe allait éclater, les jours suivants, sous la forme d’un petit livre écrit (à moins que cela ne soit par un nègre) par l’Ex de son patron, une certaine Valérie Trierweiler, l’éconduite en Etat débris d’été…