CHERCHEZ DANS CE BLOG

mardi 20 avril 2010

LAMBERT DU DECOR SECURITAIRE

Double cliquez sur l'image pour mieux voir !!

Profitant de l’intronisation de l’ancien patron du Raid, Christian Lambert, en tant que nouveau préfet de Seine-Saint-Denis, le chef de l’Etat fait son come back sur le thème de la sécurité !! Ah, ça faisait un moment que son bon vieux karcher n’était pas sorti de la buanderie ! Mais comme il y a de l’abus en série il va se fâcher !! Il menace même de suspendre les allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire ! Si, si !

Le président a affiché une belle détermination à la Préfecture de Bobigny.

- Aucun quartier de Seine-Saint-Denis n'échappera à l'autorité de la loi», a –t-il lancé en haranguant la foule.

Et il a poursuivi :

- Je tiens à ce que les forces de police interviennent sans restriction, aussi souvent que nécessaire et marquent leur autorité dans les halls d'immeuble des cités touchées par la délinquance !

Et le Karcher ? Il n’a pas parlé du Karcher ? On en fait quoi ?

Il a encore dit :

- Nous devons préserver à tout prix la sécurité de l'ensemble des enfants. Je propose donc l'installation d'un policier référent dans les établissements scolaires les plus sensibles de l'hexagone. Ils seraient au nombre de 53 !

Il faut donc trouver 53 policiers volontaires qui soient :

- pédagogues
- psychologues
- intelligents (un QI inférieur à 15 serait rédhibitoire !)
- patients
- traducteurs de verlan
- amateurs de rap
- incorruptibles…

Nicolas, je crois qu’il te faudra recruter ces oiseaux rares !! Et tant pis pour la révision générale des politiques publiques (100.000 postes de fonctionnaires supprimés entre 2007 et 2010 !)

LES AVIONS



Les avions nous les avions
Mais ils ne pouvaient voler
Quelque fois la vie a sillons
Dans le champ d’infirmité.

Toutes ces ailes inutiles
Endormies sur le tarmac
Pour des cendres volatiles
Mues par des vents insomniaques.

Les avions nous les avions
O élégants fuselages !
Mais de la modernité
Un volcan refuse l’âge !

De son Islande natale
Il nous enfume le ciel
Pour réduire l’étalage
De nos goûts ascensionnels.

De son écran de poussière
Il réfrène les ballets
De nos courses planétaires
A croissance débridée.

Les avions nous les avions
Mais l’humain capta bémol
La tragique prétention
De leur confier tant de rôles !

Combien d’âmes envolées
Pour trois jours vers les Tropiques ?
Combien de cœurs emportés
Pour de brèves Amériques ?

Combien de fraises en hiver
Mobilisent nos courriers ?
Au ras de la stratosphère
Des poissons réfrigérés !

Des tonnes de kérosène
Brûlées pour une présence
Au colloque sur le Zen
Et la visioconférence ?

Les avions nous les avions
Pour modifier la planète
Mais la mondialisation
Vit qu’elle marchait sur la tête.

C’est l’éruptive leçon
De ce volcan révolté
Qu’un petit prince mignon
N’avait pas bien ramoné !