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lundi 16 juin 2008

OTONS QUOTAS AUX THONS !

Là non ! Michel Barnier hausse le ton ! Que peut faire le pêcheur de Provence sans thon !?
Dans certains requins, heu recoins de la méditerranée se planquent thons ! Et les pêcheurs français sont loin d'avoir tout pêché ! Alors pourquoi la Commission de Bruxelles, une fois, annonce qu'elle va stopper la pêche au thon rouge 15 jours avant l'échéance prévue ?

- Les quotas ne sont pas atteints ! fulmine Barnier, il en est ainsi du bar, itou également, on n'a pas le quota de bars atteint ! Les thoniers étonnés par l'étau né ont entonné l'hymne de la désolation ! A ma connaissance deux thoniers ont vraiment atteint leur quota et ont donc cessé leur activité ! Mais les autres ? Sent-on que sans thon les marins sont coton ?

Pour Michel Barnier, notre valeureux Ministre de la pêche, la dépèche fait figure d'annonce catastrophique pour les thoniers. Il attend en urgence une réunion du comité d’expertise de la Commission Européenne et attend « des preuves » de la Commission affirmant qu’elle ferait alors « un procès d’attention ». Une drôle de voix pour un camp thonier !

En attendant les deux thoniers ayant atteint leur quota vaquent à d'autres occupations. L'un tond des moutons avec sa femme Anne (Anne tond aussi). C'est une activité qui évoque lainage , dit le mari Tim. L'ovin n'étant pas contingenté, les deux éleveurs tondent à perdre haleine des moutons.

L'autre thonier peint ! Il a planté son chevalet sur le sable de la baie. Et sur la baie naît thon, heu ton pastel ou chatoyant. C'est selon ces humeurs. Il ne peint jamais de thon car le sujet ne l'inspire pas ! Il peint sa femme au premier plan et la mer par derrière ! Il cherche à vendre ses toiles et c'est un vrai défi ! Enorme, défi l'est ! Sur le port on le surnomme le Magritte marin. Il ignore si c'est un compliment et peu lui en chaut ! Il peint sur dix tons ; citons quelques unes de ses oeuvres : "ma belle et la mer", "la mère de mes enfants et l'autre...", "sirène sereine"...

Il peint sous les pins en attendant de reprendre la mer. Car, comme dirait l'autre, c'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme.