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mardi 20 mars 2012

L'HORREUR


L’horreur ! Ce 19 mars 2012, vers 8h05 un homme casqué monté sur un scooter a tué froidement un enseignent de religion juive et ses deux garçons. Puis il a ôté la vie à une petite fille de 8 ans.

Le drame survenu à Toulouse a provoqué une intense émotion dans la ville mais aussi dans tout le pays. A tel point que la campagne présidentielle s’est vue suspendue, le temps d’une trêve pour permettre à la Nation de se recueillir.

Qui est ce tueur froid et méthodique ? Est-il celui qui a tué le 15 mars, à Montauban, deux parachutistes du 17ème RGP (Régiment du Génie Parachutiste) et blessé gravement le troisième ? Est-ce lui, encore, qui exécuta le 11 mars, à Toulouse, un maréchal des logis chefs ?

L’enquête, espérons-le, pourra donner des pistes. Mais, en attendant, le plan Vigipirate s’est teinté d’une couleur écarlate et la psychose d’un quatrième massacre hante les esprits dans la région toulousaine.

Sous le casque à visière
Une âme échevelée
Par des vents sanguinaires
Aux embruns frelatés.
Les bourrasques ont soufflé
La fragile conscience
Détruit le parapet
Qui stoppait la démence.

Sous l’égide crânienne
Un esprit dérangé
Sanctifie et fait siennes
D’assassines idées.
Cogitations morbides
Fruit de jeux vidéo
Ou de pamphlets perfides
Aux ramages létaux.

Sous le couvert bombé
Un cerveau méthodique
Froidement meurtrier
Joue l’apocalyptique.
Un message envoyé
A l’index haletant
Noire détente pressée
Coup de feu, bain de sang.

Et Toulouse qui pleure
Devant son Capitole
Une étoile en plein cœur
A subi l’arme folle.
Ville rose au printemps
Irradié de sanglots
La peur ôte en son chant
L’orgue de Nougaro.

Et Toulouse qui plie
Sous le poids de la peine
Exacerbant de nuit
La blessure indigène.
Sur un fil de silence
Un pays suspendu
Pleure les mots de l’enfance
Par la folie perdue...

6 commentaires:

Le Citoyen a dit…

Dommage que l'enquête, alors que cette personne était déjà suspectée, fut orienté d'office vers le FN.
On a perdu beaucoup de temps pour rien, au risque de faire de nouvelles victimes, tout ça pour des raisons politiques.

Tracy Love a dit…

La police semble connaître le coupable depuis longtemps. Il s'est même échappé d'une prison en afganisthan. Pourquoi a-t-elle tant attendu ?
Cette personne était sous surveillance du DCRI, mais elle n'a pas intervenue, pourquoi ?
La justice, sans réflechir a directement dirigée son enquête vers le front national, sans chercher ailleurs. Pourquoi ?

Anonyme a dit…

Un meurtrier sous surveillance. Voila ce que l'on apprend. Cet homme était sous surveillance, comme 23 autres français, ayant fait des voyages vers différents pays soupçonnés de creer des terroristes.
Comme d'habitude, la police a dirigé son enquête vers l'extreme droite, sans chercher plus loin que le bout de son nez.
Faut-il attendre que ces personnes tuent des enfants pour réagir.
Tout ça n'est que politique.

Ange Noir a dit…

C'est malheureux qu'il faut que des enfants juifs soient assassinés pour la police arrete une personne qui était déjà soupçonné depuis le meurtre d'un militaire, puis de deux autres.

Grania M. a dit…

encore une bévue de la police. Pourquoi avoir attendu pour l'arreter après l'assassinat des militaires. L'anti terroriste se doutait de son implication dans cette affaire.
Il a fallu que des enfants juifs soient abattus pour qu'ils se bougent enfin. Si ces pauvres victimes étaient des non juifs, la police aurait-elle encore attendue.

Anonyme a dit…

Enfin une enquete policière qui va vite. Dommage qu'il est fallu la mort d'enfants pour cela.