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dimanche 9 mars 2014

CES GENS LA...


Je reviens tout juste de Prague (ô la jolie ville) et qu’entends-je ? L’UMP continue à faire parler d’elle !
Copé accusé de surfacturer les meetings de campagne du petit Nicolas ! Meetings visant à claironner le discours très à droite insufflé par un certain Buisson ! Lequel Buisson aurait enregistré, avec un dictaphone (à ne pas confondre avec un dictateur aphone) un verbatim élyséen à quelques heures d’un remaniement ministériel !
Ainsi, à l’insu de son plein gré, le petit Nicolas aurait été enregistré lors de nombreuses réunions alors que, normalement, c’est sa compagne qui aurait dû l’être enfin, si jeune ma buse…
Tout ceci serait sans intérêt si l’ancien Président n’avait rien à cacher ! Mais j’en doute !
Alors bien mieux que Stromae revenons aux fondamentaux : Brel !

Une petite parodie pour faire passer tout ça !

D’abord, d’abord,  il y a Copé
Lui qui est en mer de maux
Qu’aurait surfacturé
Des meetings de Sarko…
Monsieur tellement qu’y croit
Tellement aux vertus
De tout cet argent roi
Qui monnaie les statuts
Lui qui est perclus d’envies
Comme au-dessus des lois
Et qui trouve de l’ennui
Dans la peau de chagrin
D’un  budget  trop restreint
Indigne à sa famille
Aux éclats de Neuilly
Mais qui meut dans l’opaque
Et puis qui falsifie
Qui a l’argent qui divague
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne pense pas, Monsieur
On ne pense pas, on triche…

Et puis, y a l’autre
Des micros dans les cheveux
Faut bien qui se renseigne
Qu’enregistre comme une teigne
Même qu’il admet permise
L’écoute en haut milieu
Un Buisson qui pactise
Avec les forces viles
Des barbouzes serviles
Qui n’a jamais fini
D’enregistrer ses pairs
Avec son petit micro
Son dictaphone idiot
Qu’aimerait bien avoir l’air
Mais qui n’a pas l’air du tout
Faut pas jouez WikiLeaks
Quand on est soi-même flou…
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On n’vit pas, Monsieur
On n’vit pas, on fuite…

Et puis, il y a les autres
Fillon qui ne dit rien
Ou bien n’importe quoi
Et du soir au matin
Sous sa belle gueule d’apôtre
A comme la gueule de bois
Qui traîne comme misère
Les navrantes glissades
De la mère Morano
De la NKM froide
Et ça fait des grands beurk
Et ça fait des grands beurk
Et puis y’a père « la veille »
Qu’en finit pas d’peiner
Qui n’attend que la trêve
Pour revoir l’appareil
Et qu’on n’écoute même pas
C’que ses raffarinades  content…
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On n’cause pas, Monsieur
On n’cause pas, on compte…


Et puis et puis
Et puis il y a Nico
Qui se croit comme un soleil
Mais qui brille pas pareil
Que les yeux de Carla !
Même qu’il se dit souvent
Qu’il r’trouvera sa maison
Avec des tas de fenêtres
Des lustres et des hauts murs
Et qu’il vivra dedans
Et qu’il fera bon y être
Et qui si c’est pas sûr
C’est quand même peut-être
Parce que les autres  ne veulent pas
Ou s’ils veulent, on n’sait pas…


Les autres ils disent tout bas
Qu’il ne reviendra pas
Qu’il est tout juste bon
A payer l’avocat
Trop d’affaires sous les bras
Des casseroles à plein temps
Des imminents procès
Une ère qui sent pas bon
Enfin, ils ne veulent pas
Parfois quand on le voit
Semblant comme hésiter
Avec ses yeux tombants
On dit qu’il partira
Et même qu’elle le suivra…
Alors pour un instant
Pour un instant seulement
A la  Justice je crois, Monsieur
Pour un instant seulement
Parce que chez ces gens-là
Monsieur, on ne s’en va pas
On s’accommode, Monsieur
On se paie passe-droit

Mais il est tard, Monsieur
Il faut que je rentre chez moi…

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