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vendredi 3 octobre 2008

ETAT GENE HEROS DE LA PRESSE !

Nicolas Sarkozy lance, ce jeudi, les États Généreux de la presse :

- Il faut que la Presse soit généreuse, qu’elle nous fournisse une bonne information, sans restriction ! Elle ne doit pas être avare en détails, en investigations, en renseignements. Au « pas cité » doit succéder le révélé ! Amen !

- On veut bien, a répondu un journaliste unijambiste mais néanmoins débonnaire, mais il nous manque des moyens ! C’est pas normal de faire un reportage en Afghanistan en restant dans le 15ème arrondissement en raison du prix du transport trop élevé, et ce malgré Ryan Air !

- Il faut vous débrouiller mon vieux, a rétorqué Nicolas, je ne vais quand même pas me faire l’ami de tous les marchands de canons qui rachètent les journaux ! Si vous êtes un journal indépendant...vendez vous !! Augmentez le prix de votre journal, faites venir les publicitaires, activez vous en fin libéral ! Remuez vous ! Le temps presse !

- Presse, presse, a lancé un syndicaliste CGT du livre ! On n’a que cela dans la bouche (de métro) ! Les gratuits nous font de l’ombre ! On rame !

- Je vous ai compris, reprend Nicolas excédé, mais bon... Tout le monde doit pouvoir vivre ! C’est la pluralité des canards ; certains sont pâles mais d’autres vont barbe ôter !

- Barbe, quelle barbe, lance un rédacteur en chef cyclothymique.

- Mais la barbe du mauvais prophète ! Heureux qui ôte la barbe du prophète maudit pour devenir objectif et chasser le dogme ou la subjectivité !

- Facile à dire, s’insurge un pigiste du Dauphiné, pas tout à fait libéré (le pigiste) de ses complexes d’infériorité. Si vous croyez que c’est facile d’être objectif ; on aime bien jouer les focus, heu..les faux culs !

- On se clame, hurle Brunot Frappat, on m’a nommé pour réfléchir à l’avenir des métiers du journalisme. Je le ferai sans peur et sans reproche, bayardement !

- Ah, oui ? Et comment comptes-tu modifier nos conditions de travail, lui lance un gratte-papier polémiste à forte dose pamphlétaire qu’il faut parfois, quand il est trop enflé
taire !

- C’est simple ! Je vais réfléchir et je vous donnerai ma réponse par voie de presse !

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