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lundi 4 mai 2009

DIVORCE A L'ITALIENNE ALITA LIENS !

Après dix-neuf plombes de mariage, trente ans de vie commune et trois enfants ensemble, Véronica, âgée de 53 ans, va demander le divorce !

Véronica c’est Madame Berlusconi ! Elle est l’épouse de Silvio Berlusconi, dit le « Cavaliere » !
Vous savez c’est ce type qui dirige notre voisin, ce beau pays : l’Italie !


J’ai parlé de lui, dernièrement : il téléphonait sur son portable tandis que Angela Merkel cherchait désespérément à le faire venir vers le groupe G20 ! Quel mufle !

Et bien, figurez-vous que Véronica n’en peut plus de ce mari qui découche ! Elle en a plus qu’assez et veut casser ! Trop c’est trop ! Trop de ce type qui a vingt ans de plus qu’elle et qui se permet de draguer des « soubrettes » tout juste majeures, quand elles ne sont pas mineures !
Majeur ou mineur, le ton est donné : celui du divorce ! Et pas moderato !


Mais connaissant la bête politique qu’est Berlusconi, mesurant son pouvoir médiatique, on est en droit de penser que Véronica n’a pas gagné d’avance !!

Il a plus d’un tour dans son sac ce Don Juan qui se fait nommer « Papounet » par les petites jeunes auxquelles il déclare sa flamme.

Ainsi Berlusconi le vieux beau relooké
Se voit, par son épouse, au divorce acculé !
Lui qui semblait jouir d’immunité pérenne
En matière d’adultère, le voilà sous la peine !

Sous la peine infamante et surmédiatisée
Un terrible revers à vouloir s’exposer
Dans les médias ritaux qu’il régit sous sa botte :
Véronica, sa mie, va porter la culotte !

Elle va, fortissimo, le divorce engager !
Lassée du libertin mari « Cavaliere »
Chevalier sans panache et coureur de jupons :
Courtisans de mineures, incurable bouffon !

Elle va porter, presto, devant dame Justice
Son besoin de rupture qui n’est pas un caprice
Car Capri c’est fini, et Venise, et Florence
Ne reste qu’un dégoût et parfois des flots rances.

Elle va rompre le pont sous lequel dix neuf ans
De flots tumultueux avaient coulé, séant !
Elle va couper le fil d’hypocrites appels
De fallacieux discours en pardons éternels.

Silvio pourra toujours se draper dans l’outrage
Imposer des excuses à la maître d’ouvrage
Il s’enfoncera tant dans la fange des tords
Que l’Italie verra, en lui, l’être retors.

Sous le vernis factice viendront se craqueler
Cette morgue nourrie par la faim de lauriers.
La cassure d’un mariage touchera droit au cœur
Le Don Juan flétri aux misérables fleurs.

A moins, qu’en un sursaut de féroce félin
Berlusconi, piano, ne reprenne la main
Pour accrocher au dos de sa Véronica
Le poids de l’infamie en ce piètre combat !

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