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vendredi 22 mai 2009

COMMENT DEMINER DES MINEURS ?

- On ne ne ttraitte pas pas lesles zennf..les enfants , sutttouuttout très jeunes? comm..me des heu des heu des zaza des zadultes !

Ainsi s’exprimait, dans son style inimitable de débit saccadé sur fond de voix haut perchée, notre Ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie (MAM) qui, pour une fois, s’occupait de l’Extérieur.

Elle venait de s’occuper de l’extérieur de Paris pour se plonger dans les remous bordelais. Car à Bordereaux la Police boit le calice jusqu’à la lie.
Ils sont au bord de l’aise et risquent de tomber dans les abysses de l’opprobre !

Les policiers qui dans ce coin de Gironde (et qui ont tous de la bouteille) sont perpétuellement stigmatisés dès qu’on imagine qu’ils se sont conduits comme des gamins.

Alors que, ne l’oublions pas, ce sont des adultes !

Il y a quelques temps, des cyclistes bordelais complètement bourrés (c’est la région qui veut cela) avaient passé une garde à vue quelque peu espiègle : descente dans les sous sols, déshabillage… Du moins, c’est ce qu’ils alléguaient à léguer le discrédit jusqu’à l’envi !

Ils auraient presque accusé les policiers de s’être comportés comme de vilains gamins facétieux cherchant le bizutage intronisant !

Des policiers aussi compétents et reconnus comme tels par MAM !

Heureusement, nul n’a cru à la véracité des plaintes des dix cyclotouristes bourrés ! On leur a même conseillé de décuver ailleurs !

Et puis, on a atteint les sommets de délation teintée d’un soupçon de calomnie.

Mardi dernier, à Floirac, près de Bordeaux (33) les autorités policières ont, une fois de plus, essuyé les diatribes à leur égard.

Encore une histoire de vélo !

Cette fois-ci ils ont arrêté de terribles délinquants de six et dix ans, bien connus dans la région pour des tentatives de vols de nougats, barres de réglisse et crachat dans les caniveaux ! Mais, en cette occasion, ils avaient dépassé les bornes (de pistes cyclables) car avaient cherché à voler un vélo !

Après les avoir interpellés, les six policiers les ont entendus dans le commissariat entre une heure et demie et deux heures si l’on s’en réfère à la vieille horloge style Louis XV de la noble demeure policière. Une vieille mécanique bien mal en point depuis l’instauration des 35 heures.

Et c’est là que les policiers auraient dû faire attention à ne pas traiter les enfants comme des adultes !

Les gamins ont commencé à hurler des insanités dans les oreilles du doyen des policiers. Un pauvre gardien de la paix, à deux mois de la retraite, et qui a eu ses tympans crevés dès la première décharge de décibels juvéniles !

Et pas moyen de trouver des boules « Quies » ou même du coton hydrophile pour protéger les oreilles sensibles du quinquagénaire.

Un autre policier, de 10 ans son cadet, s’en mord encore les doigts d’avoir fait passer une audition des deux morveux !

Durant l’interrogatoire, ils ont déféqué sec et le pauvre fonctionnaire a dû faire des pieds et des mains pour laver les infortunés et trouver du linge de rechange. Il a dû appeler sa femme, avec son propre portable à forfait de 5 € renouvelable, pour que cette dernière apporte du linge propre. Car évidemment les commissariats de police ne sont pas pourvus de culottes et slips pour enfants, voire de couches-culottes pour très jeunes délinquants.

Les fonctionnaires de Police manquent vraiment de moyens matériels. Et, il est vrai, que le Ministère de l’Intérieur ferait mieux d’orienter les budgets pour doter les centres d’interrogatoire de fournitures adaptées aux gardes à vue de jeunes freluquets.

Et oui, comme le dit MAM, on ne traite pas les enfants, surtout très jeunes, comme on traite les adultes.

A bon entendeur, salut !!

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