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vendredi 26 juin 2009

QUI PAIE SES DETTES SANS RICHIE ?

L’adulte-enfant, le Peter Pan de la Pop, l’obnubilé de la peau blanche, l’amoureux des jouets d’enfants, s’en sera allé sans payer ses dettes.

Pour ses vilains créanciers, Michael Jackson ne sera pas Michael Jack Pot !

Logiquement il aurait dû chanter à Londres pour un retour sur scène !

Ces maîtres chanteurs imposaient de lui qu’il assumât une cinquantaine de concerts dans la capitale des rossbeaf ! Une vraie gageure pour un être aussi frêle, gavé de médicaments non remboursés par la sécurité sociale eu égard à l’absence criante de protection sociale aux USA, son pays d’origine !

C’était le mener à l’abattoir !

Cinquante concerts rien qu’à Londres, une ville déjà sous haute tension avec ses préparatifs pour les Jeux Olympiques ! Une cité en plein remue-ménage qui vous dégage de la poussière à tout va, qui égrène des décibels de machines de chantier et de marteaux piqueurs ! Un enfer pour le petit Michael à la santé précaire !

Oui, il valait mieux mourir avant !

Et tant pis pour les vilains créanciers sans scrupules qui le taraudaient et l’invectivaient au bout du téléphone quand il hésitait à prendre sa décision :

Il vaut mieux que tu t’investisses coco, lui lançaient-ils avec arrogance, sinon comment glaneras-tu les livres sterling qui paieront les dettes que tu as contractées à notre bénéfice, hum ?

Une vrai pression qui allait conduire à la mise en bière !

Il avait sollicité son ami Lionel Richie :

-Tu te rappelles, on avait fait un super tube « We are the World » en 1985 ?
-Oui et alors ?
-Les paroles étaient aussi : « we are the children » : nous sommes les enfants !
-Oui et alors ?
-Alors, si, comme moi, tu es resté un enfant, tu ne dois pas considérer l’argent comme une fin en soi ?
-Oui et alors ?
-Ben, je me disais que tu pourrais m’avancer 100.000 dollars, par exemple.
-Oui et alors ?
-Ben, je ne serais pas obligé de chanter à Londres ! Ou tu pourrais chanter à ma place !
-Désolé Michael, je n’ai pas ta notoriété !

Bref, la combine ne s’était pas concrétisée !

A présent ils sont bien malins les accumulateurs de menaces : gros gens comme de vent ! De vent qui souffle le non recouvrement ! Car un mort ne paie plus !!

La firme Fortress Investment qui a accouché d’un prêt de 300 millions de dollars pour le King de la Pop risque de laisser des plumes. Elle aurait dû se méfier pourtant : la première banque de Michael, la Bank of America, lasse de voir son client déjanté multiplier les emprunts avait réussi à lui refiler ses créances douteuses.

A l’instar des intoxications par subprimes, Fortress Investment avait englouti des sommes dues par Jackson ! Des sommes au goût douteux, de l’argent à réclamer qui sentait l’imminence d’une faillite du chanteur.

Le comptable de Michael s’arrachait les cheveux et avait fini par se payer un postiche ! Le chanteur dépensait chaque année 20 à 30 millions de dollars de plus que ce qu’il gagne !

Michael est bientôt obligé de vendre sa propriété californienne ainsi que trois peluches, pourtant toute neuves, pour 22 millions de dollars à une société au nom étrange de Colony Capital !

Cette entrée d’argent vient à point pour payer 23,3 millions de dollars en règlement d’un procès que lui intente un adolescent de 13 ans, je vous demande un peu !!

Oui, un gamin de 13 ans qui accuse l’icône de la Pop d’avoir eu des attouchements à son égard ! Jusqu’où le vice va se loger pour récupérer de l’oseille ! Sidérant !

Heureusement, il garde dans l’actif de son bilan les droits d’auteur de ses propres chansons ainsi que 50 % du capital de Sony/ATV et une part du catalogue des Beatles ! Cela fait un joli pécule que le comptable perruqué estime à 350 millions de dollars !

Un pécule qui devrait plutôt aller à des héritiers !!

Cela dit, il reste nos amis british déjà tout retournés de voir leur belle ville de Londres affronter la crise et réduire les budgets consacrés à l’organisation des futurs J.O. !

Oui, qui va rembourser les 900.000 billets déjà vendus à la mi-mars ? Hein ? Qui ? Hein ?
L'organisateur des 50 spectacles (mais il y a tant de monde à Londres ??), AEG Live, a déjà sorti la calculette : perte probable de 40 millions de dollars ! Une catastrophe pour AEG qui se classe au deuxième rang des producteurs de spectacle du monde. Un cataclysme pour l’assureur d’AEG !!

Une idée germe dans la tête du boss d’AEG : faire venir Johnny pour sa tournée d’adieu dans la capitale britannique !

Ca pourrait limiter la casse ! Johnny acceptera-t-il l’invitation ? Voir …

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