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vendredi 17 juillet 2009

BEYROUTH

J'avais écrit cette chanson en 1985. Depuis le Liban a connu une sorte de sérénité ( la paix syrienne ). Mais, depuis quelques mois, Beyrouth retrouve ses fantômes. Des affrontements opposent des sunnites soutenant le Courant du futur (antisyrien) de Saad Hariri et des partisans du Mouvement Amal pro-syrien qui a pour dirigeant le chiite Nabi Berri, président du parlement.

A l'époque j'évoquais les canons syriens. A prèsent, on peut parler de canons de fusils et de pistolets. Qu'importe la taille du calibre, la Paix tremble, fragile, toujours en perspective mais jamais atteinte !

Beyrouth est si joli quand les canons se taisent
Et que l’enfant s’apaise
Dans les bras de la nuit
Les femmes s’embellissent
Et sortent des logis
Pour goûter à l’ivresse
D’une paix raccourcie.

La menace des bombes est gommée un instant
Même l’ombre des tombes n’effraie plus le passant
Les tambourins crépitent en salves d’euphorie
Et ces danses militent pour la fin du conflit.

On sent proche le temps où seront réunis
Croyants d’un même sang pour un même infini
L’infini de la foi sous un plus bel azur
Le respect de la foi sonnant glas des souillures.

Beyrouth est si jolie
Quand les canons se taisent
Et que les gens se plaisent
Et que les gens sourient.

Beyrouth est si jolie
Quand les canons se taisent
Et que l’enfant s’apaise
Dans les bras de la nuit.

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