De Neuilly la Jolie à Paris qui domine
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j'ai conçu, à ce que je rumine
Je n'en finirais pas d'écrire ta chanson
Ma France
Au grand bruit des banlieues que mue la violence
Des réac’ de Bretagne aux culs terreux d'Ardèche
Quelque chose dans l'air a comme une insolence
Et ce goût de la grève qui rend ma lèvre sèche
Ma France
Cet air trop gauchisé au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui léguaient la sottise
Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige
Je me dois aujourd’hui de lui lancer des pierres
Ma France
Celle du vieux De Gaulle tonnant de son exil
Des polytechniciens et diplômés des Mines
Celle qui construisit de superbes usines
Et que les 35 heures sans ambages bousillent
Ma France
Carla retient le monde au bout des chansonnettes
Des lèvres de Mireille s'envolent mille colombes
Ils n'en finissent pas mes artistes prophètes
De dire qu'il est grand tempsque l’anarchie succombe
Ma France
Leurs voix se multiplient à n'en plus faire qu'une
Celle qui paie toujours le prix de vos erreurs
En remplissant l'histoire de roses et d’infortune
Que je chante à jamais les patrons travailleurs
Ma France
Celle qui ne possède de son pain sur la planche
Que quelques dividendes d’un profit quotidien
Ces actions que l'on vend le matin d'un dimanche
Et qui font plus-value le jour du lendemain
Ma France
Qu'elle retrouve sa mine d’ouvrière divine
Celle qui chante en moi la croissance éternelle
Elle tient l'avenir, si elle secoue l’échine
Pour travailler bien plus et grossir l’escarcelle !
Ma France
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