Aurélie Fouquet était une jeune policière municipale. Elle a été abattue, jeudi, lors d'une fusillade dans le Val-de-Marne ! On l'a nommée chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume, selon un décret paru samedi au Journal officiel.
"Tuée dans l'accomplissement de son devoir» selon la formule appropriée !
"Tuée dans l'accomplissement de son devoir» selon la formule appropriée !
La jeune femme, mère d'un enfant, a été touchée par trois balles à la tête et au thorax. Elle a succombé à ses blessures après avoir été hospitalisée d'urgence. C'est la première fois qu'une policière municipale est tuée par balles en mission. Ses obsèques auront lieu mercredi.
Ils ont fauché ta vie comme on fauche l’ortie
Impitoyablement contre l’ombre nuisible
Sans humeur ni remords, loin de troubles visibles
Ils ont fauché ta vie, dans un vent de folie.
Tu respirais la vie qui brodait ta jeunesse
De guirlandes d’amour pour l’enfant désiré
De tressages subtils d’humour et d’amitié
Pour ces cœurs policiers de fragile rudesse.
Ils ont fauché ta vie dans le printemps qui chante
Trois éclats foudroyants et ton sang qui s’écoule
L’uniforme de blanc que le rouge chamboule
Sera pour très longtemps cauchemar qui les hante.
Ils ont fauché ta vie et qu’importe l’honneur
Qu’on exhibe en ce jour pour draper ta mémoire
En d’infimes regrets, en légion dérisoire
Ils ont fauché ta vie et demeure l’horreur !!
Tu étais Aurélie, jeune fée policière
Trop fragile colombe face aux loups prédateurs
En service tombée, dans l’immonde fureur
Qui emplit peu à peu le monde et ses ornières.
Ils ont fauché ta vie et déjà ton trépas
Alimente l’émoi des franges politiques
Responsabilité agite polémique
Qui faillit que déjà tu prisses l’au-delà ??
Ils ont fauché ta vie et subsiste la peur
Trop sournoise gangrène, métastase morbide
Dans le corps des cités où s’instaure le vide
Jusqu’au jour où la mort les remet à l’honneur...
Impitoyablement contre l’ombre nuisible
Sans humeur ni remords, loin de troubles visibles
Ils ont fauché ta vie, dans un vent de folie.
Tu respirais la vie qui brodait ta jeunesse
De guirlandes d’amour pour l’enfant désiré
De tressages subtils d’humour et d’amitié
Pour ces cœurs policiers de fragile rudesse.
Ils ont fauché ta vie dans le printemps qui chante
Trois éclats foudroyants et ton sang qui s’écoule
L’uniforme de blanc que le rouge chamboule
Sera pour très longtemps cauchemar qui les hante.
Ils ont fauché ta vie et qu’importe l’honneur
Qu’on exhibe en ce jour pour draper ta mémoire
En d’infimes regrets, en légion dérisoire
Ils ont fauché ta vie et demeure l’horreur !!
Tu étais Aurélie, jeune fée policière
Trop fragile colombe face aux loups prédateurs
En service tombée, dans l’immonde fureur
Qui emplit peu à peu le monde et ses ornières.
Ils ont fauché ta vie et déjà ton trépas
Alimente l’émoi des franges politiques
Responsabilité agite polémique
Qui faillit que déjà tu prisses l’au-delà ??
Ils ont fauché ta vie et subsiste la peur
Trop sournoise gangrène, métastase morbide
Dans le corps des cités où s’instaure le vide
Jusqu’au jour où la mort les remet à l’honneur...
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