La mère des «bébés congelés», Véronique Courjault, est sortie de prison vendredi, la justice ayant accepté sa demande de liberté conditionnelle.
C’est le 23 juillet 2006 que son mari, Jean-Louis Courjault, en voulant prendre une mégapizza aux fruits de mer dans le congélateur s’aperçoit que l’espace frigorifique est déjà occupé par deux bébés !!! La scène se passe à Séoul (Corée du Sud) et jette un froid dans ce pays traditionnellement chaud !
- Chérie, c’est normal ces deux bébés dans le congélateur ?
- Deux bébés ? Comment ? Fais voir !! Ah oui ! Deux bébés !!
Face à l’étonnement de sa femme et en proie à l’inexplicable Jean-Louis adoptera la même attitude que celle de son épouse. Le couple niera «être les parents», mais les tests ADN finiront par avoir raison de leur forfaiture !
Véronique finira par admettre trois infanticides (le premier avait eu lieu en France en 1999 : Véro avait utilisé le feu !). Le 18 juin 2009, elle est reconnue coupable par la cour d'assises d'Indre-et-Loire et condamnée à 8 ans de prison.
Mais, avec le système des remises de peine, le tribunal l’ayant condamnée en juin dernier savait pertinemment qu’elle resterait moins d’un an en prison eu égard aux trois années de détention déjà effectuées !
Ce qu’il faut surtout retenir de cette histoire est l’introduction possible d’une nouvelle infraction dans le Code pénal : le « néonaticide » !
De Néo NA « nouveau né » et du suffixe « cide » « tuer ».
Il s’agirait de bien différencier «les mères qui tuent à la naissance des mères qui tuent un enfant».
Tout est question de relativité, comme dirait Einstein (que sa mère a bien fait de laisser vivre !). Il s'agit ici de relativiser le crime, comme « néonaticide » entre l’avortement et l’infanticide.
Après la dépénalisation de l’infanticide prénatal (l’avortement – Loi Veil de 1974), qui est devenu un «droit» des femmes, on s’acheminerait donc vers la dépénalisation du « néonaticide », l’infanticide postnatal ayant déjà, du reste, été supprimé du Code pénal en 1994 (on le considère comme un avatar d’un meurtre de nouveau-né).
On n'est donc plus très loin de priver le nouveau-né du statut d’être humain.
Au point où on en est on sera à même de manipuler à tout va les embryons congelés (en surnuméraires) en ayant révisé les lois bioéthiques !
En décembre dernier, la cour d’assises du Bas-Rhin a acquitté une certaine Valérie Goeller, qui encourait jusqu’à 30 ans de prison pour privation de soins ayant entraîné la mort de son nouveau-né.
Comme dans le procès Courjault, c’est le «déni de grossesse» qui a été au centre des débats. Pour ses trois bébés supprimés , Véronique Courjault a été condamnée à 8 ans de prison qu’elle n’a pas accomplis et loin de là !. Pour le bébé qu’elle a regardé mourir, Valérie Goeller a été acquittée…
J'ai donc le droit de tuer mon bébé puisque je ne savais pas que j'étais enceinte !!
Je ne nie pas que le déni de grossesse soit une réalité (attestée par de nombreux médecins) mais je crains qu'il ne serve d'alibi pour le moindre infanticide !!
Franchement, ça laisse à réfléchir !!
1 commentaire:
"On n'est donc plus très loin de priver le nouveau-né du statut d’être humain."... Ecrivez-vous. Ni dans la loi ni dans votre argumentaire je ne vois la justification de ce "donc". La vie d'un nouveau-né est sacrée, tout autant aujourd'hui qu'hier. Puisque vous reconnaissez que les professionnels de la santé considèrent le déni de grossesse comme une maladie, j'aimerais comprendre ce qui vous permet de décréter qu'ils n'ont pas le discernement nécessaire pour différencier cette pathologie du "moindre infanticide"...
De plus, vous avez l'air de découvrir le principe des remises de peine et de penser qu'il s'applique aux seules mères infanticides. Deux cas médiatisés dignes du "Nouveau Détective" et voilà que l'on voit apparaître le spectre d'une loi permettant l'assassinat en masse des nouveaux-nés et des embryons (bonjour l'amalgame!) Bref, je trouve votre raisonnement dangereusement partial et poujadiste !
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