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mercredi 13 avril 2011

L'HALLALI CORNE LAURENT...


Gbagbo lance dans son bunker : J'ai baies, ha, j'ai baies, eau ! Je peux tenir un siège face à ces macaques de mon rival Ouattara qui disposent de vieux fusils Lebel dont ils ne savent pas se servir !!

Mauvais calcul cher Laurent ! Ton rival s'est vu aider par un animal dressé selon une méthode élyséenne qui n'a rien à voir avec celle de Bartabas ! Une licorne belliqueuse à la hargne redoutable !! Tu ne l'as pas vue venir ! Et te voilà déchu, battu ! Tu deviens un prisonnier comme les autres, en maillot de corps, pris au réveil !! Dure saison pour les dictateurs !


Ouattara peut te chanter une vieille comptine, à ta gloire décrépite ! Une vieille comptine qu'on chantait aux enfants et qui exhibe les prouesses de l'animal qui t'a fait tomber d'un piédestale !!

Il avait des crocs d’édile, en abhorrant l’OTAN
Et ses affreux reptiles comme l’ONU trop blanc,
Se croyant roi des éléphants il n’redoutait personne,
à part notre mignonne, la jolie licorne.

Quand Gbagbo fit le fier il y eut sur sa terre
des milliers de sujets ayant voté pour lui
mais pas suffisamment pour que son paradis
fut printemps fou qui bourgeonne, il reçut des cornes !!

Y avait des gros imbéciles qui avaient voté blanc,
Vraiment pas très subtils : c’est faire le jeu vraiment,
d’Ouattara, le musulman, et sa démone
Qui dépassa les bornes avec la licorne.

Quand il vit les prêcheurs fort le plébisciter
Laurent se fit colère et frappa les sujets
Dit : « Il  faut revoter », aux urnes faisons guerre,
Je demeure le grand Gbagbo, je ferai veto !!

Otons toutes proies faciles, ces faces d’orangs outangs,
Ces affreux serviles qui votent musulman,
Ces rats ingrats si décevants ! Mais que vois-je là ?
Un violent cyclone ? Non c’est la licorne !!

Quand gros Gbagbo fut prêt à trépasser les maux,
Souleymane fit redorer son drapeau, grâce à Dieu
et déjà la pluie de missiles cinglait quand il se dit saigneur
Qui fait pour le mieux !! Avec la licorne !

J'ai mis reçu l’appui utile de gentils soldats francs,
Et l’affreux reptile n’en a plus pour longtemps,
Ce rat pacha mes éléphants déjà le détrônent,
Avec les épigones, ceux de la Licorne…

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