CHERCHEZ DANS CE BLOG

vendredi 24 février 2012

DE BEAUX DEBATS BOUDES...

Double cliquer sur l'image.
Hier, David Pujadas a connu un grand moment de solitude à la fin de son émission « des pas drôles et désastre »,  heu, « des paroles et des actes ».

Cela fait quelques mois que le journaliste s’illustre  par cette émission qu’il anime de main de maître et dont l’objectif est de lancer de jeunes comédiens dans le grand théâtre de l’illusion.

Le  show avait bien commencé avec une excellente comédienne  surnommée Marine. Elle avait montré toute l’étendue de son talent taillant des costards, en veux-tu en voilà, à d’autres personnages plus ou moins recommandables.

Puis, je ne sais pourquoi, vers la fin de l’émission, David fit rentrer un certain Jean Luc qui devait jouer un sketch avec Marine ; sketch au cours duquel il devait se montrer le faire valoir de la jeune artiste.

On ne sait pourquoi mais le sketch bredouilla ! Jean Luc ne semblait pas connaître son texte et Marine le snoba et ne daigna même pas lui donner la réplique. Il s’en suivit un double monologue non pas du vagin mais de chaque protagoniste d’une saynète vouée aux gémonies !

La femme, ignorant son partenaire de scène, s’adressait exclusivement au maître de cérémonie comme pour vexer le jeune néophyte théâtral.

David, ledit maître du cérémonial, ne savait comment se positionner. Devait-il redonner confiance au jeune premier que l’approximation rendait parfois agressif ou fallait-il que ses reproches tançassent la belle aux comportements désobligeants ?

Jean Luc, le pauvre cachetonneur  éconduit,  cherchait piteusement à attirer la tension nerveuse de cette Marine trop fière. Rien n’y fit !

Le sketch finit en eau de boudin sans qu’on puisse réellement comprendre la thématique qui était censée s’y rattacher.

Une partie du public sortit du plateau télévisuel le cœur quelque peu dépité et jura, mais un peu tard,  qu’on ne l’y  prendrait plus !
Une autre estima le spectacle cousu de fil blanc mais cet aspect débridé, iconoclaste, avait déclenché des rires. Et c'est déjà ça en cette période de crise !

David alla se réfugier dans les toilettes,  pour évacuer,  tout en redoutant  le savon qui n’attendrait pas les calendes grecques endettées pour lui rappeler qu’on n’œuvre pas sur une chaîne publique avec dilettantisme.

Les contribuables de la redevance attendaient mieux de ce show !!

Aucun commentaire: