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samedi 24 novembre 2012

DE CAMARET AUX ARRETS ?


Ce dimanche 25 novembre, c'est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Par un curieux hasard un procès vient de se clore avec la condamnation de Régis de Camaret à 8 ans de Prison. Cet homme, accusé pour « viols sur mineures de moins de 15 ans » a été condamné par la Cour d’Assises du Rhône. L’homme aurait abusé de jeunes pousses du tennis féminin pendant de longues années.
 
Dans son réquisitoire, l'avocate générale, Jacqueline Dufournet, avait réclamé 10 à 12 d'enfermement arguant de la " souffrance de tant d'enfance brisées ". Pas moins de 26 témoins ont défilé à la barre pour décrire des attouchements qui ont débuté alors qu'elles étaient en sport-étude au sein du club des Marres à Saint-Tropez dans les années 80-90.

Isabelle Demongeot, ex-numéro 2 du tennis français a entamé la procédure judiciaire avec sa seule plainte. D’autres plaignantes ont suivi !
Régis de Camaret n'a pas  reconnu les faits alors que, seule Nathalie Tauziat, ex-numéro 1 du tennis français a apporté son soutien à son mentor. En raison de cette initiative elle sera sûrement exclue du  comité directeur de la Fédération Française de Tennis !!

Le condamné devrait faire appel de la décision du juge, même si, âgé de 70 ans, il pourrait demander dès lundi une liberté conditionnelle.
En effet, une nouvelle réglementation permet aux condamnés de plus de 70 ans de ne pas attendre d'avoir fait la moitié de leur peine pour bénéficier de la conditionnelle.

Enfin, liberté conditionnelle ou pas, si les faits sont vraiment avérés le mal aura longtemps porté son fruit dans le cœur et l’âme de ces femmes qui croyaient en la noblesse du sport.

Il voulait un tennis de pro
Dans les mains de ses protégées
Il usa du…(voir contrepet)
Ah,  la satanée libido !

 
Quand la petite Demongeot
Voit à 11 ans la ville Sodome
C’est pour longtemps la peur des hommes
Qui hantera ses gris mentaux.

 
Quand on parlait de Camaret
C’était au travers d’un doux chant
Qui vantait les boules d’un charmant
Curé empreint de légèreté !


Mais De Camaret c’est Régis
Bien plus vicieux que le prélat
N’en déplaise à Dame Tauziat
Qui ne vit en lui aucun vice !

 
C’était bien plus que faire la cour
De tennis arguent les plaignantes
Sa conduite était violente
Il nous assassina l’amour !

 
Des années à se retrouver
Un pan de vie qui sera quête
D’une féminité soustraite
Aux affres viles  du passé.

 
Entraîneur aura, en trainées
Concupiscentes et lubriques,
Semé la fange traumatique
Dans l’avenir de jeunes fées.

 
Dedans l’âme honte est haut, filet
De revers douloureux et lourds !
Jusqu’au prétoire combien de jours
A soigner l’indicible plaie !

 
Que de blessures, que de souffrances
Pour voir le sort changer de camp
Pour savourer tel un onguent
Le procès d’un tueur d’enfance.

 
Le tabou n’est plus au service
Sur le gazon des maux cachés
Les langues ont repris de volée
La dignité par la justice !

1 commentaire:

Le Citoyen a dit…

Si, il a vraiment violé ces jeunes filles, alors c’est normal qu’il soit puni. Si et je dis bien si. Pourquoi accepte-t-on des mises en examen pour viols des années et des années après les faits ?
Aucune preuve ne peut être apportée, quant à ce souvenir ce que l’on a fait il y a plusieurs années….
Il ne reste que les dires. Coupable ou non, on ne saura jamais la vérité.