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jeudi 8 novembre 2012

DES BATTUS DEBATTANT AU DEBOTTE


Sarko : Allô, à qui ai-je l’honneur ? Pardon ? Mythe ? Mit Rom ? Avec des roms ?...C’est Angela ? T’as une  drôle de voix ? Allô… Parlez plus fort ? Comment ? Mitt Romney ! Ah ! Mitt Romney ! Quel bon vent vous emmène…Heu, je crois que j’ai gaffé !

 

Romney : Il n’y a pas de mal ! La pilule est passée ! Voilà, je n’en ai pas pour longtemps car il ne me reste plus que 3 $ sur mon forfait ! Oui, je voulais savoir comment on vit après une défaite électorale ?


 

Sarko : Ah…Tu me prends de court…de tennis ! Je terminais juste une partie avec Hortefeux ! Et puis là je vais préparer mon dossier pour le juge. Oui, je suis convoqué pour une histoire de financement de mon parti politique. Une vieille affaire aussi poussiéreuse qu’une certaine Liliane B et qui remonte à Mathusalem !

 

Romney : Ah ! Mathusalem ! Qu’est-ce qu’il est cité dans la Bible celui-là ! Au fait, tu as la bible des mormons ? Sinon je peux te l’envoyer par colissimo pour la modique somme de 10 dollars !

 

Sarko : J’imagine que tu ne me téléphones pas pour ça Mitt ! Recadrons ! Comment vit-on après une défaite ? Et bien on décompresse ! On se dit qu’on a perdu mais c’est un mal pour un bien ! On se dit aussi qu’on a droit à ce qu’on mérite ! Surtout quand, durant la fin de campagne, on s’est ancré trop à droite !

 

Romney : Damned ! Mais j’ai connu les mêmes symptômes ! Moi aussi j’ai positionné mes discours à droite toute ! J’ai dit du mal du peuple, des assistés ! J’ai négligé les latinos, dénigré l’électorat féminin ! Je voulais tellement battre Barack que j’ai radicalisé mes propos !!

 

Sarko : Sûr ! On a vécu les mêmes travers ! Mais c’est trop tard pour pleurer ! Pour répondre à ta question je dirais encore qu’on peut ne plus se raser, faire travailler sa femme surtout si elle vend des disques…

 

Romney : Ce n’est pas le cas ! Ma femme chante comme une casserole et…

 

Sarko : La mienne aussi mais comme la guitare couvre la voix ça peut le faire !

 

Romney : Hum, hum…Sinon j’ai vu que tu t’impliquais comme conférencier ! Ca paie ?

 

Sarko : Un peu mon neveu ! Ne le prends pas mal Mitt, c’est une expression gauloise ! Ah, ton traducteur t’a prévenu ? Ok ! Oui, ça paie ! Tu n’as même pas besoin de préparer de notes ! Tu dis tout ce qui te passe par la tête sur des sujets d’économie ! De toutes façons plus personne ne comprend quoi que ce soit aux mécanismes économiques ! Regarde DSK, il fait pareil ! Des conférences en veux-tu, en voilà ! Il va pouvoir payer ses procès et dommages et intérêts !

 

Romney : Je pourrais peut-être me convertir dans l’évangélisation mormone en lien avec des théories économiques monétaristes ! C’est un nouveau créneau, non ?

 

Sarko : Oui, pas mal comme concept ! Prévois la traduction en espagnol pour élargir les cibles potentielles ! Si tu as besoin de mettre quelques arguties en musique tu peux contacter Carla ! En ce moment elle est en pleine période de création ! J’en ai plein les oreilles !

 

Romney : Ok, je note ! Bon mon forfait va tarir et je vais devoir te laisser ! A propos, et je ne t’en voudrai pas, as-tu félicité mon rival pour sa réélection ?

 

Sarko : Oui, et cette fois-ci j’y ai mis la forme « Yours sincerelly » pour ne pas commettre d’impair comme ce lourdaud de Flamby qui a envoyé une lettre de félicitations se terminant par « Friendly, François Hollande » ce qui signifie « Sympathique François Hollande » ! Remarque,  j’avais commis la même bourde il y a 4 ans ! Mais j’ai une excuse : l’anglais et moi c’est comme Fillon et Copé ! Mais Flamby, bon sang, une telle erreur ! Il a quand même effectué un stage aux USA dans sa jeunesse. Allô, Mitt, tu es toujours là ? Allô ?

 

- Bip, bip, bip…


 

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