Elles n’arpentent jamais la rue de Saint Denis
Ni ne recèleront les tableaux de DaliElles s'offusqueraient tant d’être mères porteuses
Pour gagner quelque argent elles sont juste pleureuses.
Ni ne salissent l’âme à braquer le rupin
Jamais elles ne pourraient se montrer bateleuses
Pour beurrer l’épinard elles sont juste pleureuses.
Une engeance geigneuse a gagné du galon
Chez les grecs endeuillés vibrait la thrénodos
Qui tressait larmoiements en ces funèbres noces.
Mais pleurez sur vous-mêmes et sur vos petits rois !
Professait Jésus Christ en allant vers la mort
Conscient que pleurnicher n’influait pas le sort.
S’écoulant généreux vers des terres fertiles
Aux semences de grains pour la fleur jérémiade
Mandaba, l’égyptienne, en fait la sérénade.
Ou déterre d’antan un passé qui fait mal
Sollicitent mémoire pour capter les prières
Aux amers vocalises s’entraînent au cimetière.
Et ne se nourriront d’aucuns fruits illicites
Nul trafic d’ecstasy, ni luxure d’entraîneuse
Pour payer le rentier elles sont juste pleureuses…
Pour payer l'intérêt, elles sont juste pleureuses...
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