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dimanche 10 mars 2019

UN ROMAN PALPITANT





Le premier roman de Marguerite d’Arras a été publié aux Éditions de Minuit, chose incongrue car elle est native du Midi comme son nom ne l’indique pas !

Marguerite n’est pas native d’Arras, comme l’ami bidasse et, à son humble aveu, ne connaît pas le Pas-de-Calais. Elle est née en Occitanie mais a vécu longtemps en Suisse, à Sion, ce qui explique le lieu de cette étrange aventure.

L’histoire est compliquée. Maud-Elise Hay (qui se fait appeler Maud pour échapper aux tocades de ses parents) a vécu une vie bourgeoise avant que de se perdre dans l’alcoolisme à la suite d’un divorce. Elle boit régulièrement son verre de vin. Sans retenue, Maud erre à Sion en ayant comme seule richesse une jolie montre suisse héritée de son grand-père.

Maud parcourt les rues de la ville helvétique en songeant à ce fils qui a rejoint son père et qui fulmine. L’enfant rétif se rebelle quand on l’emmène à l’école de musique où il est censé apprendre le piano.

Maud le sait, elle a des échos par la professeur qui la retrouve, une fois par semaine, dans un café minable de la ville.

Un jour, alors qu’elle regarde l’heure pour savoir si elle ne sera pas en retard à ce rendez-vous, elle s’aperçoit que sa tocante a rendu l’âme. Le temps s’est comme arrêté et la pauvre vagabonde est désespérée. Il s’ensuit une crise d’épilepsie à laquelle vient mettre fin un brave ouvrier, Bill Chauvin, titulaire d’un brevet de secourisme en béton.

L’homme la rassure et la conforte en spécifiant qu’il est ouvrier  dans la mécanique auto mais, que précédemment, il sévissait dans l’horlogerie et de la plus belle façon.

Il l’emmène chez lui, répare la montre et devient son amant. Mais un mystère plane autour de son regard, comme une sombre histoire. Peu de temps après la police révèle la mort de Jacques Desbarettes, son ex, dans des circonstances sordides. Son ancien mari a été assassiné et ses soupçons commencent à converger autour de son amant.

Je ne vous révèle pas la fin qui est menée de main de maître dans un suspens indescriptible.

Marguerite d’Arras, selon mes sources, s’attèlerait à un second roman « la menthe en glaise » dont la teneur reste encore secrète.

Un auteur à suivre…

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