CHERCHEZ DANS CE BLOG

mercredi 24 juin 2009

LE LONG CHEMINEMENT MONARCHIQUE DU PETIT NICOLAS

Nicolas Sarkozy naît en 1955 dans le XVIIe arrondissement de Paris.
Il est le fils d'un immigré hongrois, Pál Sárközy de Nagybocsa né à Budapest, en 1928, dans une famille de la petite noblesse hongroise (anoblie le 10 septembre 1628 par l'Empereur Ferdinand II, roi de Bohême et de Hongrie).

L'anoblissement est un premier pas vers le long chemin qui mène à la royauté. Nicolas, une cuillère en or dans la bouche, savoure des mêts royaux que lui concocte sa maman chérie.
Etudiant, il conduit sa première Mercédès qu'il nomme "son carrosse".

Il fait changer tous les pneus Dunlop pour acheter de l'Uniroyal.
Il se lance royalement dans la politique tout en officiant en tant qu'avocat.
Il rencontre Jacques Chirac, le roi de Corrèze, qui lui enseigne toutes les ficelles du métier de gouvernant.

Plus tard il sera hypnotisé par Balladur et ses manières de monarque. Il le soutiendra lors des Présidentielles de 1995 ! A tord ! C'est Chirac, parti de loin, qui coiffe tout le monde sur la ligne d'arrivée !!

C'est une longue traversée du désert pour le petit Nicolas. Mais l'être blessé est solide et prépare sa revanche ! Il sera roi à la place du roi !

Les élections présidentielles de 2007 finissent par pointer leur nez ! Il s'y prépare depuis longtemps et sait déjà, son orgueil le lui dit, qu'il passera le premier tour. Mais quel adversaire affronter au second tour ? Il vaut absolument un nom de candidat qui fleure bon la royauté ! A gauche il n'y a qu'une référence : Ségolène Royale !!
Il fera des pieds et des mains, arrosera en dessous de tables quelques élus socialistes pour qu'ils soutiennent la Reine de Poitou !
Et il arrive à ses fins !

Il affronte brillamment la régente socialiste lors d'un débat télévisé mémorable.
Il est élu ! Le palais élyséen s'offre à lui !!

Il l'occupe, tout comme il occupe l'espace médiatico politique laissant à son Premier Ministre Necker, heu..Fillon le soin d'inaugurer les monuments historiques !
Il modifie la Constitution pour bénéficier du droit de parler devant les deux chambres réunies dans le magnifique château de Versailles.
Il utilise cette prérogative pour la première fois le 22 janvier 2009, soit 150 ans après Napoléon III.

Puis il modifie son gouvernement et embauche Frédéric Mitterand, le neveu de la force tranquille, dont il admire le dandysme et l'élocution quand il commente les cérémoniaux des têtes couronnées.

Il envisage, à présent, de placer un trône au plein coeur du conseil des Ministres.
Il a commandé un sceptre et une couronne (non dentaire).

Où s'arrêtera-t-il ?

Aucun commentaire: