Nous étions des gamins
Il me souvient
J’avais 10 ans pas plus que toi
En ce temps là.
L’instituteur nous haïssait
Au regard de nos quolibets
Nos persiflages à bon marché
A son sujet
Nous étions des gamins
Plutôt coquins
Nous cultivions l’espièglerie
Tout à l’envi
L’instituteur nous punissait
Mais ce vieux croûton ignorait
Tous les surnoms qu’on concoctait
A son sujet
REFRAIN
Mes dix ans
Les dix tiens
Mes dix ans les dix tiens
Tiens tiens soudain il me revient
Ces maux de mots de malandrins
Coquins
Mes dix ans
Mes dix ans
Les dix tiens
C’était à celui qui disait le plus de mal
De son voisin
Nous étions des gamins
De bons vauriens
Deux pensionnaires très assidus
De l’incongru.
L’instituteur nous maudissait
Mais les punitions infligées
N’avaient sur nos trivialités
Que peu d’ effets.
Nous étions des gamins
Deux orphelins
Et nous nous vengions de la vie
Par ces lazzi
Jusqu’au jour où l’instituteur
S’est tué d’une balle au cœur
Annihilant ainsi l’ardeur
De sa tumeur.
Mes dix ans
Les dix tiens
Mes dix ans les dix tiens
Bon sang ce qu’on était crétins
Vauriens
Mes dix ans
Mes dix ans
Les dix tiens ...
A t-on idée de se moquer
De son voisin ?
1 commentaire:
Sniff, une petite larme me vient au coin de l'oeil en lisant ce très joli poëme.
Resniff...
Daniela
Enregistrer un commentaire