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lundi 24 août 2009

LA GRECE AGRESSEE PAR LE FEU


Un chaud caniculaire s’est emparé d’Hélène
Et assèche la terre où poussent les forêts
Feuillages craquelés entendent les sirènes
C’est l’annonce d’un feu qui va se rapprocher.

Les frondaisons voisines en cendres dispersées
En premières victimes enfument l’horizon
La crémation tragique tend à se propager
Menaçant les villages tout près de Marathon.

Evacués cliniques, hôpitaux, maisonnées
La saison estivale joue l’apocalyptique
Et dans le désespoir qui secoue les pompiers
C’est le monde qui pleure toute la Grèce Antique.

L’Acropole hébété, voyant venir l’enfer
Crie désespérément de ses ruines meurtries
Et l’Europe ébranlée envoie ses canadairs
Estimables renforts pour saper l’incendie.


Les bourrasques de vent ne cessent d’attiser
Les flots incandescents de l’immense furie
En tragique fournaise des milliers d’oliviers
Ont immolé leur tronc, terrible tragédie…

On n’est pas trop de mille pour combattre Titan
Pour préserver l’espoir de sauver la mémoire
De la cité d’Athènes dont chaque monument
Nous conte un émouvant cheminement d’histoire.

Et qu’ils soient condamnés les odieux pyromanes
Qui sacrifient les bois pour capter du terrain
Destiné à l’écrin d’immobiliers infâmes
Oui qu’ils soient condamnés si cette thèse tient !

Oui, qu'ils soient condamnés si cette thèse tient !

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