Perdue sous le nuage de cendres microscopiques de l’éruption de l’Eyjafjöll, édulcorée sous le traumatisme polonais, reléguée par le séisme chinois, la petite révolution qui se trame en Thaïlande n’en est pas moins vivante et digne d’être sous le feu de l’actualité !
En Thaïlande, le Premier ministre thaïlandais, Abhisit Vejjajiva, dont le mouvement des "chemises rouges" réclame la démission, a nommé le chef de l'armée, le général Anupong Paochinda, à la tête de l'agence chargée du maintien de l'ordre !!
Les "chemises rouges" du Front uni pour la démocratie et contre la dictature (UDD) contestent la légitimité du gouvernement formé en décembre 2008 par Vejjajiva ! Il y a de quoi : ce gouvernement se serait constitué à la suite d’un coup d'Etat militaire en 2006 et durant lequel leur chef vénéré, un certain Thaksin Shinawatra avait été renversé ! C’est renversant…rouge !
Abhisit se dit :
En Thaïlande, le Premier ministre thaïlandais, Abhisit Vejjajiva, dont le mouvement des "chemises rouges" réclame la démission, a nommé le chef de l'armée, le général Anupong Paochinda, à la tête de l'agence chargée du maintien de l'ordre !!
Les "chemises rouges" du Front uni pour la démocratie et contre la dictature (UDD) contestent la légitimité du gouvernement formé en décembre 2008 par Vejjajiva ! Il y a de quoi : ce gouvernement se serait constitué à la suite d’un coup d'Etat militaire en 2006 et durant lequel leur chef vénéré, un certain Thaksin Shinawatra avait été renversé ! C’est renversant…rouge !
Abhisit se dit :
- Où vais-je ? J’agis ?
- Va !
- Va !
C’est la réponse du général au premier ministre. Il faut foncer ! Il faut contenir ces « chemises rouges » d’un goût douteux !! Il faut faire mieux que le 10 avril ! L’armée avait été pitoyable : que 24 morts et plus de 800 blessés et l’émotion internationale ! L’armée avait dû renoncer à déloger les protestataires du quartier de Phan Faï ! Ils y sont toujours, à faire sécher au soleil ces horribles chemises rouges !
Mais pour qui se prennent-ils ? Les voilà qui déambulent dans les rues de Bangkok , des écriteaux à la main ou apposés sur les pauvres carcasses militaires. On peut y lire "Pouvoir au peuple", "Dissolution du Parlement", "F… the Army!", "F… the Royal !"
Ils ne sont même pas polis !! Après tout ce que j’ai fait pour eux, se lamente Abhisit !
Le Premier Ministre téléphone alors au roi ! Mais le roi Bhumibol Adulyadej a 82 ans ! Il est plutôt proche de la retraite et se fait masser tous les jours par de charmantes jeunes femmes. Il devient l’une des rares personnes à profiter du tourisme ambiant car, par ailleurs, centres commerciaux et hôtels de luxe ont fermé leurs portes. Le téléphone fait bip, bip, aux abonnés absents !
Car Bangkok va connaître de nouveaux affrontements juste après ce nouvel an thaï (13 avril) qui connaîtra une nouvelle entaille ! Les chemises rouges ne lâcheront pas le morceau comme dirait un gros rouge qui tâche de s’imposer comme leader d’un petit bataillon, mais en vain. Un autre rouge, grenat, dîne d’un bon de riz thaï et se disant que, peut-être, l’armée finira pas par abandonner le tyran et perdre ainsi âme (hein ? Siam ?) militaire ?
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