Un député UMP villepiniste de l’Hérault, Jean-Pierre Grand, se grandit face au "petit" qui dirige le pays. Il estime que “la politique de démembrement des camps illégaux tourne à l’ignoble” : “Peut-on être un député de la République et laisser faire cela sans réagir quand on découvre que les forces de l’ordre, intervenant très tôt le matin, trient les familles, les hommes d’un côté, les femmes et enfants de l’autre, avec menace de séparer les mères et les enfants ?. Tous les Républicains ne pourront que condamner ces méthodes qui rappellent les rafles pendant la guerre.”
Evidemment il s'agit de la politique de démembrement des camps de Roms ! Un problème récurrent que ces gens du voyage ! Des nomades, chantés par Jean Ferrat ou par Daniel Guichard (le gitan que tu ne connais pas) considérés comme des voleurs de poules, persécutés sous Vichy (voir l'excellent film de Tony Gatlif "Liberté" avec Marc Lavoine) mais qui revendiquent leur particularisme et leur singularité.
Sont-ils les nouveaux boucs émissaires, figure de proue d'un récent discours sécuritaire ?
Des camps de roms
Des rangs de com.
Communiquer
Comme unique haie !!
Comme seul cancer
Contre l’ornière :
Bouc émissaire
Chasse aux sorcières !
Refrain connu
Sus au troublant
A l’incongru
Au dérangeant !
Hors de nos rues
De nos campagnes
Grosses verrues
Que le pus gagne.
Le rom a rein
Solide et fier
Brisons l’entrain
De ses manières.
Qu’on le conspue :
Le rom en tique…
Fi de l’intrus
Sauf sa musique !
Entre l’envie
De le parquer
Et le souci
De l’exiler
La France essaie
Schizophrénie
L’assimilé
Puis le banni !!
Rom en faute aux
Yeux des croquants
Vade retro
Vilains gitans !
Chassons ces hommes
Loin de nos coeurs
Laisser des Roms
Nourrit la peur…
Manouches, partez !
Pas touche, marnez !
Joli discours
Pour la basse cour !
Le coq empâte
D’identité
On graisse la pâte
Au bon Français !
Ca sent Vichy
Qui en a cure
Quand s’avachit
La conjoncture ?
Et quand chacun
Défend son gras
Qui se restreint
De mal en pas !
Evidemment il s'agit de la politique de démembrement des camps de Roms ! Un problème récurrent que ces gens du voyage ! Des nomades, chantés par Jean Ferrat ou par Daniel Guichard (le gitan que tu ne connais pas) considérés comme des voleurs de poules, persécutés sous Vichy (voir l'excellent film de Tony Gatlif "Liberté" avec Marc Lavoine) mais qui revendiquent leur particularisme et leur singularité.
Sont-ils les nouveaux boucs émissaires, figure de proue d'un récent discours sécuritaire ?
Des camps de roms
Des rangs de com.
Communiquer
Comme unique haie !!
Comme seul cancer
Contre l’ornière :
Bouc émissaire
Chasse aux sorcières !
Refrain connu
Sus au troublant
A l’incongru
Au dérangeant !
Hors de nos rues
De nos campagnes
Grosses verrues
Que le pus gagne.
Le rom a rein
Solide et fier
Brisons l’entrain
De ses manières.
Qu’on le conspue :
Le rom en tique…
Fi de l’intrus
Sauf sa musique !
Entre l’envie
De le parquer
Et le souci
De l’exiler
La France essaie
Schizophrénie
L’assimilé
Puis le banni !!
Rom en faute aux
Yeux des croquants
Vade retro
Vilains gitans !
Chassons ces hommes
Loin de nos coeurs
Laisser des Roms
Nourrit la peur…
Manouches, partez !
Pas touche, marnez !
Joli discours
Pour la basse cour !
Le coq empâte
D’identité
On graisse la pâte
Au bon Français !
Ca sent Vichy
Qui en a cure
Quand s’avachit
La conjoncture ?
Et quand chacun
Défend son gras
Qui se restreint
De mal en pas !
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