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samedi 28 juillet 2012

LES NEVROSES BARBARES


L’Amérique entière est sous le choc. James Holmes un étudiant en neurosciences de 24 ans est accusé d’avoir tué 12 personnes lors de l’avant-première de Batman The Dark Knight Rises le 20 juillet dernier à Aurora. Le jeune homme est rentré peu avant le début du film paré d’un masque à gaz en vêtu tout de noir. Personne n’a remarqué réellement sa présence dans la salle comble car plusieurs spectateurs étaient venus déguisés pour l’événement. C’est lorsque James Holmes a ouvert sa bonbonne de gaz et a commencé à tirer que la foule a été prise de panique comprenant qu’il ne s’agissait plus d’un charmant film de chauve-souris humanisée.  

Comme il y a un an, à Oslo et sur l’île d’Utoya,  on cherche à comprendre comment un jeune individu peut, brutalement, tuer en masse ses compatriotes.

On se repose encore la question de la légitimité de porter des armes et de l’expansion que prend le marché des objets de mort à travers les voies clandestines ou sur Internet.



Puisqu’il se nommait James ce n’était pas Sherlock
Mister Holmes tout en roux rêvait de faire du troc
Echanger des bouquins contre des mitraillettes
Quelques kalachnikovs contre des salopettes.


L’étudiant dérangé collectionnait les armes
Dans le Colorado sans qu’on n'y fît alarme
Au pays des cow-boys et de Billy the Kid
On vous vend quelques colts sans phobie d’homicide.

Ce n’était pas Sherlock,  Watson il ignorait
Mister  Holmes fin fouineur, chinait puis détectait
Les joyaux qui manquaient  à son bel  arsenal
Des obus de mortier et des milliers de balles.


Il n’était pas Sherlock mais abhorrait Batman
Se couronna Joker en parfait mythomane
Quand « The Dark Knight Rises » s’annonça  diffusé
Au cinoch  Aurora il s’y rendit armé !!


A nous deux mon Batman, s’exclama le rouquin
En cette salle obscure de Denver, je te tiens !
Il fit feu de tout  bois, déclencha le carnage
Vit les corps décimés sous l’affreux mitraillage.


C’était bien du vrai sang  qui coulait de la mort
Une tangible peur qui happa ce décor
Douze vies emportées, des blessures profondes
Les esprits incrédules face à l’horreur immonde.


Un an après Oslo, les sanglots d’Utoya
La folie meurtrière en habit de combat
La détente que presse un index annexé
Par le cerveau malade, en son obscurité.


Un an après Oslo, les semblables questions
Sur ces armes de mort qui secouent les nations
Ignorées des conflits  par l’élan démocrate
Cependant  nourricières de tumeurs scélérates.


Nos civilisations au sommet du progrès
Au sacrificatoire  le laxisme ont porté.
Les névroses barbares couvent en nos cocons
De confort inutile et de vides questions.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

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