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mercredi 27 novembre 2013

L'IRAN DANS L’ÈRE DES LEURRES ?


Dans la nuit du 23 au 24 novembre 2013 il n’y avait pas le feu atomique au lac de Genève. Tout au plus on bâillait à l’envi après de longues négociations diplomatiques autour du nucléaire iranien.

Car la discussion fut longue et ardue. Mais, in fine, c’est un accord qui s’est péniblement extrait des habitacles neurologiques de 6 grandes puissances et de l’encéphalique sanctuaire islamisé d’une République iranienne tournée vers de meilleurs intentions depuis l’élection de Rohani.

A priori l’Occident (USA, Royaume Uni et France) ainsi que deux BRICS (Russie et Chine) peuvent se satisfaire de voir reculer les spectres nucléaires persans ! Les Mollahs ne veulent plus de ces maux là ! Encore faudra-t-il vérifier, à coûts d’inspection de l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique) que Téhéran ne cherche plus à produire une bombe atomique. Oui, il faudra veiller au respect de l'arrêt de la construction du réacteur à eau lourde d'Arak, appelé à produire un joli petit plutonium à visée militaire !

Arak irritait, lance un diplomate français bedonnant, il fallait l’éventrer : Hara Kiri tait !

Oui mais le sacrifice aura-t-il vraiment lieu ? Il est évoqué un gel et non une destruction des capacités de production ! Il faudra donc fournir de la glace aux turbines enturbannées pour qu’elles bloquent leur activité de centrifugeuses ! La glace a déjà été rompue, reste à l’acheminer !

C’est un accord transitoire, concède un Chinois en quête de Graal pacifique, restons vigilants et observons ce que les promesses perses valent !

Oui, car tapis, Persans islamisés peuvent très bien sortir de la moquette à défaut de la fumer. L’accord prévoit un enrichissement de l’uranium ne dépassant 5 persans, heu pour cent ! Mais comment vérifier le non dépassement du pourcentage sus nommé ? Un ancien banquier russe reconverti dans la roublardise diplomatique a suggéré que le taux d’intérêt des prêts aux Iraniens serait calqué sur celui de l’enrichissement du combustible ! Avec un uranium enrichi à 20% c’est de l’argent à 20% d’intérêts qui serait prêté à Téhéran !

Pas très dissuasif, a rétorqué un vieux briscard de la NSA recyclé dans le secrétariat d’Etat de John Kerry (chef de la diplomatie américaine), l’Iran n’a pas besoin d’argent des autres ! Il n’en aura pas besoin quand il pourra revendre tous barils de pétrole qu’il souhaite !

Oui, enfin, ce n’est pas encore fait mais d’ores et déjà la communauté internationale a accepté que l’Iran rapatrie 4,2 milliards de dollars qui étaient bloqués à l’étranger pour absence de passeport ! Les petits billets vont pouvoir retrouver les splendeurs de Téhéran ! Par la suite, la levée de ces sanctions pétrolières dépendra de la capacité du pays des ayatollahs à tenir ses engagements d'ici à six mois...

Et voici les promesses persanes : Téhéran ne pourra plus enrichir de l'uranium au-delà de 3,5% ou 5%. Ça reste flou comme une promesse de Hollande. Son stock d'uranium enrichi à 20% sera aussi neutralisé avec la même vitesse d’exécution qu’on exerce dans la dégazéification syrienne !

Israël, dans la bouche de son premier ministre Netanyahu, a crié au scandale ! Il est persuadé qu’il s’agit d’un mauvais accord ! Un accord dissonant, désagréable à l’écoute ! La musique iranienne semble jouer faux à ses yeux voire à ses ouïes !

Le faucon israélien enrage de voir la communauté internationale rouvrir les relations diplomatiques et commerciales avec son grand ennemi. Il ne croit pas au faible taux d’enrichissement :

Je ne crois pas que l’uranium des Ayatollahs aillent à taux las, geint-il tout en se repassant en boucle, en guise d’antidépresseur, les tubes de Rika Zaraï, version yiddish.

Et pourtant son Président, un certain Peres, est moins ombrageux. Il attend de voir mais, à priori, ne considère pas l’accord de Genève comme une menace pour son pays !


Il faut dire que Shimon Peres décrocha le prix Nobel de la Paix en 1994 ! Il a un certain statut à défendre pour ne pas imposer à l’Iran un ultime atome.

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