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mardi 9 juin 2015

WAWRINKA TAILLE UN SHORT A DJOKOVIC


Contre toute attente c’est le suisse Stan Wawrinka qui a gagné l’édition 2015 de la finale homme de Roland-Garros car chez les Helvètes on reste contre toute attente eu égard à la précision de l’horlogerie.

C’est le Serbe Novak Djokovic, pourtant grand favori, qui en a fait les frais sous un soleil pourtant au rendez-vous ! Il s’est incliné en 4 sets
 (4-6/6-4/6-3/6-4) !

Stan, d’origine polonaise par son grand-père ne fut pas vite crack aux vies des courts. Il démarra tardivement sa formation sur terre battue, vers 8 ans dit-on, quand d’autres naissent avec une raquette en guise de biberon. Il a grandi en Suisse, dans la campagne du Gros-de-Vaud appelé ainsi en hommage à un abbé ventripotent qui lui enseigna le jeu en profondeur.

Il ne quitta plus la raquette et cet ami qui avait plus d’une corde à son arc, bien plus que Guillaume Tell, autre Suisse légendaire et déjà spécialiste du jeu de pommes !

Oui, il apprit beaucoup du clerc, homme à set, qui lui inculqua, sans un revers, les techniques de la volée et montée au filet en précisant que volée n’était pas pécher et qui dit filet ne dit pas pécheur.

Il apprit vite et gagna quelques tournois. Mais le summum, le zénith, le « ce après quoi il sera difficile de se maintenir en haut » eut lieu Dimanche !

Oui, une victoire exceptionnelle, inespérée. Le titre était promis à l’inoxydable Nadal ou à son grand rival Djokovic ! Mais non, il lui revint, à l’issue d’un match où il fit parler la poudre de son revers à une main loin d’être celle d’un elfe étique et qui fracassa le mental du Serbe !

Alors oui, à 30 ans, et malgré un short à carreaux improbable dont le drapeau de son pays pourrait s’inspirer, Stan a vaincu le favori Djokovic quinze mois après avoir défait Nadal, qui en resta coi, las, à l’Open d’Australie.

Gagner contre toute attente, comme dans un rêve des fées liftées qui évoqueraient, entre deux coupes,  des vices du vieillissement, cette sénilité qui n’atteint pas encore le Bison (surnom du vainqueur) ; oui gagner contre toute attente ! Et le bison de biser sans biaiser la coupe ! 

Oui, il terrasse Djokovic qu’il atterre, battu et ruminant de rancœurs à Serbe. Un bien bel exploit  qu’il réalise sous les yeux de Manuel Valls, premier ministre heureux d’échapper à la tribune de Montebourg et Pigasse torpilleurs de sa politique puisqu’elle pratique un serre-vis perdant !

Alors on oublie le short fantaisiste du Vaudois dans la prise…de conscience qu’on détient, là, un grand champion dont les forces se fédérèrent pour ne pas rester gros jean !


Un grand champion, sur le tard, qui va grimper au classement mondial sans corroborer l’adage : hâter paie !

Le nouveau drapeau suisse prend du succès. Il gagne les sommets.



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