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vendredi 14 août 2015

LE CAS ROMMEL DE NORMANDIE



D’origine bourgeoise, Erwin Rommel est né le 15 novembre 1891 soit exactement 5 jours après le décès d’Arthur Rimbaud dont le célèbre poème antimilitariste « le dormeur du val » n’allait pas spécialement inspirer le nourrisson.  En effet, Erwin, bien que  fils d’un professeur de Heidenheim (Allemagne) se fout du Rhin beau. Tout au plus prend-t-il parfois le temps de contempler la Brenz qui coule à quelques kilomètres de chez lui. Quand l’âme erre, cède, est-ce Brenz qui véhicule un remontant ? Oui et non ! Edwin aime voir le lit couler mais sans être un calé écolo. Il préfère Mars et l’amont guerrier de sa rive alitée !

Aussi, il entre vite, en tant que cadet, au 124e bataillon du 6e régiment d’infanterie à moins que ce ne soit le contraire ! Je m’embrouille déjà ! Ce qui est sûr, selon des sources incertaines car tirées de sites douteux, c’est qu’il s’entraîne à Weingarten (Allemagne) en 1910 pour décrocher un brevet de lieutenant en 1912 soit un net allemand de 2 ans pour bien prendre ses marks !

Rommel a vingt-trois ans quand éclate la Première Guerre mondiale (1914-1918). C’est sur les fronts français, roumain et italien qu’il va se couvrir d’un uniforme imperméable et de gloire. Pour ses faix de guerre il se farde aux honneurs (fardeaux zoneurs ?) en recevant l’ordre « pour le Mérite » tant l’ennemi a de sa lame hérité !

L’entre-deux-guerres lui permet de prendre du recul avec sa carrière militaire pour s’avancer vers l’Université et poursuivre des études, pour un bail honnête, à l’université de Tübingen (Allemagne). Bientôt, un petit à moustache enfle la mèche en flammèche et se fait sot (nazi) à brûler certains livres qui ne lui plaisent pas et ôte odes à fées judéo maçonniques.

Ce grand feu purificateur n’est pas sans déplaire à Erwin qui ne juge pas encore Hitler comme étant le pire homme, anéantissant (pyromane hait anti-sang ?)

En effet, il sympathise avec le national-socialisme qui fait fureur à cette époque ! Il est nommé commandant d’un chat bâillon de ta sœur, heu d’un bataillon de chasseurs à Goslar (Allemagne) en 1933.  Puis il est chargé de cours à l’école de guerre de Potsdam (Allemagne) où il propose avec art et TP d’arrêter paix. Enfin, il assurer la direction de l’école de guerre de Wiener-Neustadt (toujours en Allemagne, il y prend goût). Il écrit à l’intention des jeunes hitlériens un manuel d’instruction tactique : Infanterie greift an (L’Infanterie attaque). Qui pourrait prétendre que son instruction enfanta saints ?

Bien vu d’Hitler, il devient, en 1938, l’un des chefs du QG du Führer. Il fera apprécier à son chef le goût de l’alcool de miel qu’on sirote en écoutant Aïda sur un vieux Deutsch gramophone ! On évoque alors le « Verdi d’Rommel ».

Les deux hommes parlent de tout et de rien : SA, SS, Hess à Hesse, Höss… Mais il ne sert aryen de discuter. Hitler préfèrera la compagnie d’Eva naissante en son cœur. Aussi va-t-il demander à Erwin d’aller voir sa garde personnelle pour voir s’il s’y trouve. En d’autres termes Adolf demande à Rommel  de prendre le commandement de cette garde leste qui est toujours sur l’air « Heil ».

En 1940, la guerre est claire ! Il commande la 7e division blindée pendant la campagne de France (mai-juin 1940). Cette division multiplie les retraits des pauvres soldats français et corse l’addition sur la Somme ! La percée allemande est foudroyante, ô rage ! Rommel occupe vite la Meuse et la Meuse hurle à fond et, là, mesure l’affront.  Puis Rommel se rue vers le canal de La Bassée (Nord) et une banale Deûle à casser (contre paix) dans son œuf de résistance qui manque d'ohms courageux. Puis il fonce sur Lille qui connaît à l’aube effroi (halle au beffroi ?). Il fait tomber la capitale des Flandres puis faisant volte-face il traverse la Somme, l’assomme, puis enfonce à revers la ligne Maginot, cette infrastructure militaire devenue caduque et que le mage Hinault (le grand père du cycliste) avait cru bon d’édifier pour permettre à la paix d’aller loin des railleurs.   

Erwin  Rommel est un malin corps né en mal incarné et ses manœuvres  tactiques tiennent de l’irréel tant qu’on laisse son génie faire. Une telle intelligence stratégique lui vaut le surnom de  "Renard du désert » (Fuchs der Wüste) et Hitler dira : J’eus l’renard longtemps en haute estime, j’aime son style haut, féroce tant (son stylo fait Rostand ?)»

Rommel, l’heureux narre ses exploits à sa femme Lucie mais, ne voulant pas voir les armées nager, il laisse Lucie faire l’heureux pas, heu, le repas : de l’oie ! Il dit qu’il vient d’être nommé par Hitler pour commander l’Afrikakorps ! C’est la Libye, ma chérie ! L’alibi pour me quitter encore, se lamente la dame dont le cœur pleure des larmes d’échardes à seau !

On est en 1941 et il va porter à l’allié italien menacé et qui s’émousse aux lignes I (I comme Italie). Il repousse par deux fois les troupes britanniques et la seconde fois s’avance jusqu’à EI Alamein (Égypte) en juin 1942 par tout tank à mont (de sable soit l’équivalent d’une dune)

Son plan est de prendre Alexandrie d’un élan phare haut puis Le Caire (Égypte). Le Caire ose haine pour empêcher que le renard pompe son pétrole. En vain. Rommel occupe l’Egypte et s’en sert comme base de départ pour se diriger jusqu’au Caucase afin de prendre les Soviétiques à revers et vaincre l’Est à line hyène. Mais le revers se trouvera dans son camp ! L’entêtement du commandement rital crée maux des rats tôt et vil haro mène à la catastrophe. Il faut y ajouter l’absence de renforts qui rend faible  et la nette supériorité matérielle des Alliés, rusés lions, résilients le rasant !

Malgré tout il est promu maréchal par Hitler en 1942 et reçoit le bâton, ton thé naît, tonton… Pris entre deux feux après le débarquement anglo-américain du 8 novembre en Afrique du Nord, il est acculé, pris au collet laid, de reculer sans caler face à l’offensive anglaise du 23/10/42 où de britanniques démons gomment et rient de l'effacement des traces allemandes. Rommel  se demande déjà : pourquoi ce bâton ?  Il évacue successivement l’Égypte, la cire et Annick, heu Cyrénaïque et la Tripolitaine pas très polie, teigne. Malgré un manque de renfort en hommes et en matériel il parvient à regrouper ses forces sur la ligne Mareth (Tunisie) la fameuse « Maginot du désert »
Rommel va souvent voir Hitler pour demander des renforts, rien y fait. Il reçoit des mains du moustachu, le 11 mars 1943, les diamants de la feuille de chêne avec épées pour sa croix de chevalier de la Croix de fer mais, en même temps, sa mésaventure s’accroît d’enfer : on lui retire le haut commandement  d’Afrique ! Il en pleure un air de dépit : larmes éditent l’air !

Puis lot de consolation : le commandement des forces du mur de l’Atlantique lui est donné en 1944. Ah, ce mur de l’Atlantique qu’il va bétonner en évitant le rideau de lattes, l’antique, car il n’est pas manche et se sent au bord de l’amer quand on lui évoque, au céans, des remparts en bois. Non, il veut du costaud qui cause tares pour l’ennemi. Du béton ! Alors, bien avant Bouygues, il se lance dans de splendides projets immobiliers : bunkers, casemates ou brillantes et compagnie ! Il a besoin d’argent et débloque hausse…du budget de l’armement jusqu’à des cimes hantées par l’aigle nazi. Il fait planter des pieux de 4 à 5 mètres sur les plages pour gêner tout débarquement : les fameuses asperges qui font d’un nautisme un naufrage : le fameux syndrome d’asperge-guerre !

Mais, dans la nuit du 5 au 6 Juin 1944, Rommel n’est pas à son poste. Il est parti depuis la veille en Allemagne pour rejoindre sa femme qui a légère manie de fêter son anniversaire. Il part sans jambages mais en voiture : les renseignements en sa possession indiquent clairement qu’il n’y aura pas de débarquement avant le 15. Mal lui prend. Le 6 juin l’Histoire ouvre une grande page ! Revenant en toute urgence, il ne peut s’opposer à la percée des Alliés ! L’âne, hors, mendie des renforts à Hitler mais tout flotteur dépend de celui qui l'égoutte et c'est un "Nein" catégorique. 

Gravement blessé par des chasseurs bombardiers qui abîment sa voiture et lui font le mythe raillé (17 juillet 1944), il doit abandonner son commandement comme un dément incommodément.

Déçu par l’Etat Nazi, il fait fin devis sur le redressement possible : il préconise un putsch de bonne fracture et va aller chez Hans (un ami avec qui il est en bon terme) pour en parler. Ils évoquent un putsch contre Hitler mais à la condition que ce dernier ne soit pas assassiné pour éviter d’en faire un martyr quand démarrent tirs.

Au cours d’une réunion des conjurés, Rommel est désigné pour assurer l’intérim à la direction de l’Etat car son but CDD heu c’est d’aider. Le 20 Juillet 1944 le putsch échoue car l’officier qui opère a de vagues nerfs. C’est l’officier Claus comte Schenk von Stauffenberg (l'ai-je bien prononcé ?) qui officie mal ! Il est Parsifal, heu, il effare, si pâle !  Il est arrêté le soir même et fusillé.

Le 14 octobre 1944 deux généraux se présentent chez Rommel
 alors en convalescence pour lui signifier : « con va l’essence de votre complot : ». On lui précise qu’il est un gueux et contre gueux est ring ! Oui, ça boxe haut, fils !

Dès lors son exclusion de l’armée est prononcée par la "Cour d’honneur de la Wehrmacht ". Pas très radieux il est radié, prend l’air odieux, fait l’ire aux Dieux, ceux de la guerre qui sévères, martèlent en tête (c’est Wehrmacht hélant tête...à couper) : tu ne devais pas trahir !

Convaincu de sa participation au putsch manqué il ne reste à Rommel que deux possibilités : se présenter devant le tribunal du peuple (vox populi vox dei) ou se suicider. Il choisit le poison comme un art scénique et se donne la mort le 14 octobre 1944. Hitler lui accorde des funérailles nationales à la mesure de sa popularité : un maître s’en vint !

Il ne reste de lui que de merveilleux monuments au bord des plages, lieux de rencontres, de soulagement naturel.

Une véritable poésie !




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