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dimanche 3 janvier 2016

L'EPIPHANIE




Chaque année viennent les rois mages
Adorer l'enfant nouveau-né
L'athée qui, las, s'en fait ombrage
N'en joue pas moins le fin gourmet

Il se repaît de la galette
En redorant la Monarchie
Tirer les rois reste une fête
En de joyeuses compagnies

Le fabophile se fait vorace
De fèves aux racées esthétiques
Tout en savourant la fugace
Frangipane hyper calorique

Ils ont beau dos, Gaspar, Melchior
Balthazar guidés par l’étoile
Sous le païen confiteor
Des gourmandises qu’on dévoile

Le beau jour de l'épiphanie
Quand le sapin perd ses épines
Sous les guirlandes avachies
Au fil des soirées qu’on festine

Tirer les rois avant l’arène
Le cirque blanc du froid hiémal
Jours de rentrée, bruits pathogènes
Douleurs des levées matinales.

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