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mercredi 24 mai 2017

MANCHESTER PLEURE SES ENFANTS




L’horreur habite notre pauvre monde. L’horreur se drape dans des oripeaux d’idéologie d’un islam frelaté et nous n’en sortons plus.

Une fois encore l’Etat Islamique a frappé des vies innocentes, et, cette fois-ci, des vies de jeunes enfants, de petites fleurs des champs écloses et épanouies sous le soleil chaleureux d’une chanteuse à leur image, la jeune Ariana Grande, astre rayonnant sur la scène de la Manchester Arena, à Manchester, la 3ème ville de Grande Bretagne.

Ce mardi 23 mai, à la fin du concert de la starlette, le jeune public sort de l’enceinte où il vient de vivre un pur moment de ravissement. Il sort, la tête tout éblouie d’étoiles quand soudain la déflagration jaillit, ravageuse, bête hideuse emportant de jeunes cœurs définitivement.

22 morts et 64 blessés. Les chiffres bruts mais derrière la froide statistique tant de destins brisés, de jeunes ailes qui n’avaient pas encore pris leur envol dans le ciel adulte, des cœurs de parents venus chercher le fruit béni de leur existence, des deuils à perpétuité et l’impossible chagrin.

Un jeune homme, une ceinture d’explosifs, et toujours le même mode opératoire comme savent le commenter les spécialistes de la lutte anti-terroriste.

Un attentat suicide, au nom du groupe djihadiste, pour la gloire d’un Dieu qu’il ose appeler Allah !

Sur les terreaux de nos fragiles démocraties poussent désormais les fleurs de menace, au pollen fertilisant, emporté par les vents mauvais d’une haine qui se nourrit de frustrations, de rancœurs contre l’Occident.

Une atrocité rampante contre laquelle nous devons faire face, en gardant le noble visage des valeurs d’humanité.



Safie Rose, Kelly, Georgina
Et tant de cœurs broyés d’éclats
Dans le brasier de Manchester
Arena au cœur de l’enfer

La vie plongée dans tant d’abysses
Ténèbres au pied du précipice
La bombe humaine éteint de nuits
Les frêles bougies de la vie

Deuil alourdi de l’impuissance
Au fond de l’océan d’errance
Chorégies, sel des sanglots

La vie d’Ariana Grande
Sous un soleil qui s’est voilé
Danse un crépusculaire halo !


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