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dimanche 11 mars 2012

SARKO EST-IL AU TEST ?


Cet après midi, à Villepinte, le petit Nicolas lance un grand discours pour mobiliser sa droite. Il est soutenu par Gérard Depardieu et Enrico Macias. C'est déjà ça !

En revanche, malgré l'open bar promis, Borloo ne viendra pas !

C'est bien triste, vous ne trouvez pas ?

Non ?

Ah !

samedi 10 mars 2012

L'ARME A L'OEIL...


A Nantes (Loire Atlantique) tandis que les canaris cherchent à s’extirper de la ligue 2 un poulet est jugé au tribunal correctionnel.
La raison ? Il a tiré sur un étudiant en histoire lors des manifestations anti loi Pécresse (réforme des universités) de novembre 2007. L’arme utilisée par le policier était un flash-ball et elle a envoyé son projectile dans l’œil droit du jeune homme. Désormais ce dernier ne voit plus que du gauche ce qui ne l’empêche pas de faire valoir son droit : réparation du préjudice subi.

Dans ses réquisitions, le Procureur a demandé la relaxe du policier.  Le Ministère public considère  que le policier n'est pas pénalement responsable et qu'il a obéi à un ordre (ben voyons !)
Comme le parquet, la défense demande la relaxe du policier, arguant d’un ordre hiérarchique incontestable et d’un cadre légal respecté dans l’utilisation d’une arme dont la direction de la police n’a toujours pas interdit l’usage !! Evidemment, dans cette optique !

La procédure nantaise fait quand même réfléchir. D’aucuns annoncent une modification de la matière des projectiles. D’autres préconisent une formation à la pratique de cette arme hautement capricieuse (il faut viser les pieds pour atteindre le ventre !). Certains proposent de ne plus lancer de réformes qui soient à même de révolter les étudiants !
En attendant le délibéré aura lieu le 3 avril…

SANS TRONC, SANS TRAITS...



François Bayrou croit décidemment en son étoile orange. Le président du Modem se sent triste face à la bipolarisation de la vie économique !
- Je suis la seule alternative possible face à la guerre des deux camps dont souffre tant notre agora politicienne, lance-t-il à qui veut bien l’entendre.

Invité de l’émission « Des paroles et de Actes » sur France 2, le brave François a réendossé  son costume de candidat de la troisième voie, celle du centre !
Hanté par la réduction de la dette publique et des déficits, il prévoit 50 milliards d'euros de recettes et autant d'économies. Il supprimera la défiscalisation des heures supplémentaires (1,8 milliard) et la « niche Copé » qui profite à certaines entreprises (3 milliards).

Picorant à droite, grignotant à gauche, le Palois cherche à se trouver un chemin au milieu des deux grands courants dominants.
Il nous fait le coup tous les cinq ans mais, le bougre, il persévère !

La médaille du mérite lui sera attribuée, en conséquence !

Honni soit qui mal y pense.

A quoi sers-tu Bayrou ?
Tous les cinq ans tu viens
Montrer cinquième roue
Du chariot citoyen.
 
Monté sur tes ergots
De coquin béarnais
Tu hisses ton égo
Vers des cieux désœuvrés.

A tes yeux se sent triste
Ce monde bipolaire
Tu pérores, centriste
Sur ta foi visionnaire.

Ni gauchiste borné
Ni droitier belliqueux
Tu t’avances masqué
Dans le flou d’entre-deux.

Position de confort
Pour fustiger autrui
Blâmer l’argent trop fort
Tancer la gabegie

Nappé de doux poèmes
Ton discours d’agrégé
Sublimes enthymèmes
Peut se désagréger.

Car se centrer sans traits
De volonté pugnace
Rime à se concentrer
Vers l’utopie fugace.

Un programme sans tronc
Sans épine dorsale
Des voix s’absenteront
De ton chant paroissial.

A quoi sers-tu Bayrou
Tous les cinq ans surgi
D’un ineffable trou
De chimères endormies ?

Dans tes sombres costumes
De César virtuel
Entre soleil et brume
Tu peins ton virtuel.

Impossible chemin
Où se perdent cent traces
Mais il ne fallait point
Qu’ici tu le centrasses.

Ni de gauche sophisme
Ni de droite posture
Ton vieux funambulisme
Joue de mésaventures.

Si l’échec est encore
Au rendez-vous des urnes
Cinq années insonores
Te rendront taciturne.

Mais tu ressurgiras
Ton oranger Modem
Au bout d’un quinquennat
C’est ainsi que l’on t’aime ?

mercredi 7 mars 2012

L'INCROYABLE ODYSSEE D'EDITH BOUVIER


Entrés clandestinement le 21 février dans le quartier de Baba Amr, encerclé par l'armée syrienne, Edith Bouvier et William Daniels  retrouvent sur le terrain plusieurs reporters de guerre, parmi lesquels le photographe français Rémi Ochlik et la journaliste américaine Marie Colvin qui, bientôt, perdront la vie. Edith échappe à la mort mais, atteinte à la jambe, les médecins locaux lui diagnostiquent une fracture du fémur.

Elle doit évacuer au plus vite. Mais le quartier est pilonné sans arrêt.

Elle finira pas fuir avec William. Evacuée sur une civière, on la transporte le long d’une canalisation souterraine. Mais l’armée de Bachar-el-Assad bombarde la sortie du tunnel. La partie semble perdue quand Edith voit apparaître une moto sortie de nulle part !

Le vieux bolide réussira à transporter la journaliste et son confrère William durant une accalmie des combats. Puis, l'espace de quatre jours, l’équipée parcourra 40 kms avant de se retrouver au Liban. Au pays des cèdres la liberté pourra s’envoler vers Paris....

Edith est sortie d’affaire et de l’enfer. Mais toutes ses pensées vont aux combattants d’Homs qui l’ont aidée et dont beaucoup ont dû trouver la mort entre temps !!


La moto pétarade dans l’exigu tunnel
Où flottent des relents de poudre criminelle
L’armée du fou syrien a bombardé l’issue
Le noir, la peur, la fin et ce bruit revenu.
Ce vieux bruit de moteur d’une bécane usée
Qui dans la galerie trompette en liberté.
Sur l’engin de fortune la femme s’est hissée
Et malgré la douleur sa jambe s’est pliée


Civière abandonnée, brancardiers loin déjà
Edith en termitière se motorise et va.
Accrochée à William, deux cœurs sur la moto
Providentiellement guidée par ce héros
Qui joue les Steve Mac Queen dans une drôle d’évasion
Dans le tunnel étroit où sévit le plafond.
Secousses infinies, la paroi qui écorche
La tête ensanglantée, les bleus sur la caboche


Un prix dur à payer pour gagner la partie
A la fin du boyau l’espérance prend vie.
De cachette en lieu sûr, pour autant qu’il en fût
Quatre jours à gagner le Liban sans raffut.
Revenue de l’enfer de Baba Amr en sang
La jambe endolorie mais surtout l’impuissant
Combat pour oublier les deux corps foudroyés
Marie, Rémi, pourquoi vous ont-ils immolés ?


Sur son lit d’hôpital militaire, à Clamart
Edith alitée voit chaque nuit cauchemars
Le fracas des obus et les amis qui tombent
Et ces héros syriens l’ayant sortie de tombes.
Une larme s’enfuit pour ce peuple martyr
Pour ces vies sacrifiées sans lesquelles n’eût pu fuir
Du cloaque morbide son petit corps meurtri.
Une si  faible larme face à la tragédie.




mardi 6 mars 2012

CINEMA DE CRISE


Encore un film à budget étriqué en raison d’une crise qui perdure.

Le metteur en scène, René Gain-Vil, comme son nom l’indique, n’a pas hésité à réduire les faux frais pour se tailler une marge confortable en dépit de la conjoncture actuelle.

Aussi, cette réalisation manque-t-elle  de souffle. On s’ennuie franchement. Et ce n’est pas la musique de salle d’attente de cabinet médical signée  Barbelivien  qui sauve la mise. Loin de là !

Le scénario ? Des plus loufoques et surtout truffé d’approximations voire d’inexactitudes suspectes.

Un candidat à la Présidentielle (François Hollande qui a perdu 20 kg pour ce rôle) apprend par la presse allemande qu’un complot s’est ourdi contre lui.

En l’occurrence,  son principal rival (Nicolas Sarkozy moins empreint de tics mais à l’élocution poussive) a signé un pacte avec la chancelière allemande (Angela Merkel mais avec une voix doublée par Claudia Schiffer), le premier Ministre britannique (David Cameron, insipide) et le remplaçant de Berlusconi (l’italien Monti, trop austère et à la théâtralité larmoyante) .

Le premier article de ce pacte (et l’unique) stipule qu’il sera interdit de recevoir diplomatiquement le candidat Hollande si, par malheur, grosse malheur, ce dernier gagnait sa place pour l’Elysée.

La justification de cet engagement ? Le candidat Hollande a promis de revoir un traité européen qui instaure l’austérité partout en Europe. Pour les quatre complices il s’agit d’une grave menace pour l’Europe. Chaque pays s’est lancé dans des cures d’amaigrissement et  ne désire pas  revoir la copie ! Les grosses dépenses du candidat pestiféré mettraient à néant les débuts de régime de minceur !!

Evidemment, en lisant la presse allemande (bon travail de sous-titrage ! Tout n’est pas si mauvais dans ce film), le candidat  Hollande feint s’étrangler. Mais, conseillé par son ex (Ségolène Royal teinte en rousse pour les besoins du film ?) il se rassérène et passe outre cette rumeur de collusion immonde !

Aussi, le piège se retourne contre les prétendus conspirateurs. Ils doivent démentir à tour de rôle en usant de pirouettes obséquieuses que seul un Louis De Funès eût été capable d’interpréter en déclenchant rires sur rires. Mais ici, les acteurs ne sont que de piètres dilettantes et le spectateur s’ennuie à se décrocher la mâchoire !!

Un conseil : ne vous déplacez pas pour ce film ! Vous économiserez un ticket de cinéma et croyez-moi, en ces temps d’austérité, il n’y a pas de petites économies.

dimanche 4 mars 2012

POUTINE EST ROI, ROUTINE EST POIDS (DE LUTTES)


Vladimir Poutine va, sans surprise, s’imposer dès le premier tour de l'élection présidentielle qui s'est ouvert dimanche dans l'Extrême-Orient russe. L’opposition peut douter de la légitimité du scrutin, rien n’y fera !

A Vladivostok, ville de 600 000 habitants sur la côte Pacifique, certains regrettent l'étroitesse du choix qui leur est proposé ! On le serait à moins. D’autres, résignés, se disent qu’il n’y a pas d’autres concurrents sérieux !!

C’est comme si en France le petit Nicolas se retrouvait face à Mélenchon et Joly après avoir supprimé le mou de la Rose !

Les bureaux de vote ont ouvert samedi à 22 heures dans l'Extrême-Orient et fermeront à 18 heures (heure française) dimanche dans l'enclave de Kaliningrad, territoire russe le plus occidental.

Le chef du gouvernement est opposé à des ombres ! un nostalgique de Staline, Ziouganov, un ultranationaliste bon teint, Jirinovski, un ex Président de la Chambre haute, Mironovdou et à un milliardaire Prokhorov !

En faisant passer le mandat présidentiel russe de 4 à 6 ans doublé d’une perspective de renouvellement de mandat, Vladimir pourra espérer régner sur le territoire du gaz et des hydrocarbures jusqu’en 2024 !


Vodka et caviar pour tout le monde !!

Mais il faut se rappeler que les élections législatives du 4 décembre dernier, jugées frauduleuses par une grande partie de l'opposition, ont généré un mouvement de contestation sans précédent depuis des années, avec des dizaines de milliers de manifestants défilant en plein hiver !!

Une oligarchie, certes, mais sous haute surveillance populaire !

A moins que Vladimir ne finisse par se prendre pour Joseph, le petit père « dépeuple ».
Alors écoutons une remake d’une has been qui espérait un hasard de légende menant le Russie vers le bonheur, enfin !

Plaise à Dieu que ce féérique hasard aille !!


C'est Poutine qui frappe à notre porte
Mes amis, votons pour l’ambitieux.
L’univers qu’il nous promet nous emporte
Dans la nuit, mais qui pourrait faire mieux ?

C'est l'hiver qui confine en lettre morte
Notre envie de changer le milieu.


Son mandat porté à 6 ans forge
Un acier qui pliera nos raisons.
La vodka du diable se rengorge :
Une rasade d’oligarchie ne nuit pas, non !!


Dans les bois, un pathos crie son monde
Stalinien, nostalgie des corbeaux
Ziaouganov n’a pas suivi la ronde
Des idées et se vêt d’oripeaux.
Prokhorov, lui, a l’argent qui fonde

Son empire si loin des idéaux !!


Petrouchka, prends ta balalaïka
Et joue-nous les noirceurs d’horizon !
Vladimir, renard rusé est un cas
Qui choque ton cœur et grossit les frissons !
 
Ce cas ça te choque !

Ce cas ça te choque !!

samedi 3 mars 2012

FEMME AU BORD DE LA CRISE DE NERFS (Remake d'Almodovar)

Double cliquer pour obtenir la lente évolution chronologique...

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N'OUBLIEZ PAS VOS PAROLES !!



Les socialistes méchants sont !
Odieux les mots de Séchan sont !
Ingrats les tacherons des champs sont !
Perfide tout allié lachant son
Maître à penser et sachant son
Mauvais écart joue sa chanson !

Mais jolie Giulia tachant son
Bavoir en oyant la chanson
De ma Carla dont le cou plaît
A mes deux yeux énamourés.

Cette chanson c'est l'heureux frein
Trop éphémère d'un combat vain
Qui fera me casser la voix
Ou même pire mon sang-froid !!

vendredi 2 mars 2012

MODELONS MOTS D'ELUS


Parce qu’il s’est fait un peu chahuter (Sarko, mat, hué !) hier, à Bayonne, le petit Nicolas a perdu les pédales. Il a tapé du sucre sur le dos de son rival, le mou de la Rose, en clamant :

-         Hollande a annoncé l'épuration, forcément, ça échauffe les esprits des gens de la base !

C’est vrai que le 19 février François Hollande (demi-vieux) avait accusé le petit Élyséen d’avoir mis en place « un Etat UMP » et avait donc averti les hauts fonctionnaires liés au système sarkoziste qu’ils devraient céder leur place en cas de victoire de la gauche !

Est-ce pour autant une épuration ?

Quel vilain mot tant chargé de souvenirs nauséeux !! Il faut vraiment faire attention à ce que l’on dit !!

Les gens bons de Bayonne, UMPistes patentés, n’ont certainement pas reconnu leur candidat préféré au paroxysme de son exaspération ! Vous n’aimez guère le mot « épurer », gens bons !

Et François Hollande de dire :

- On se calme Nicolas ! Et ta huée me paie sang d’outrages (Etat UMP, sans doute, rage !)

Quelques jours avant, le Françoué au nom de fromage batave, avait lancé la brillante idée de taxer à 75 % tous les revenus qui dépassent le million d’euros par an.

Que n’avait-il proposé là ?!

Cris d’orfraies (d’or frais ?) à droite.

Dénonçant une "course à l'échalote", le ministre de l'Économie, François Baroin,  s’était alors exclamé qu’une telle mesure allait spolier les riches !

Spolier ! La spoliation !

Quel vilain mot tant chargé de mémoires douloureuses. Les rafles de 1942 et ces juifs qu’on dilapide avant de les mener à l’abattoir !!

Il faut proportion garder ! Notre pays présente certains riches patrons du CAC 40 dont la course des cours allécha l’hôte de l’Elysée, au point que ce dernier devint leur ami.

Spoliation ? J’en ris ! Mais que peut-on faire avec plus d’un million d’euros par an ? Pauvres riches qui ne savent même plus la valeur d’un homme et mesurent tout à l’aune de l’oseille !!

Non, franchement ! Un peu de pondération dans l’émoi des show, heu, dans les choix des mots !!

Parler de l’épuration
Sous le coup de l’émotion
Quand des Syriens agonisent
Je mesure la méprise.

Attention au choix des mots
Aux débris de leurs échos
La mémoire n’a pas séché
L’encre d’inhumanité

Crier à la spoliation
Quand la fiscalisation
Se veut tout juste équitable
Prend un accent détestable.

Attention, la sémantique
Vous tancera de critiques
Les petits mots déplacés
Contre vous pourront voter.

Parler de l’épuration
Le cœur nu de concession
Quand Bayonne a bâillonné
C’est dans l’ire se leurrer.

De vieux relents vichyssois
Véhiculent dans les voix
De la haineuse pensée
Attention, raison gardez !!

Parler de la spoliation
Pour quelques petits millions
De nantis bien trop payés
Rions pour ne pas pleurer !

Que dire des étoiles jaunes
Dépossédées sans vergogne
Et poussées dans les wagons
La mort pour tout horizon !

Attention le poids des mots
Le contrechoc des fautes oh !
Modérez les mots durant
Cet électoral printemps !

jeudi 1 mars 2012

RATURE QUI TE PLAIRA TURQUIE !


Un mois après avoir été saisis par 140 parlementaires, les 9 Sages du Conseil Constitutionnel ont rendu leur verdict : la pénalisation d'un an d'emprisonnement et d'une amende de 45.000 euros pour les négationnistes des génocides reconnus par la France, notamment celui des Arméniens par les Turcs en 1915, est inconstitutionnelle.

Le texte, pourtant  adopté définitivement le 23 janvier par l'Assemblée nationale, avait suscité des boutons de fièvre chez moult Turcs et relancé le débat en France sur les lois «mémorielles». La loi peut-elle s’ingérer dans le devoir de mémoire ?

Les Sages jugent «qu'en réprimant la contestation de l'existence et de la qualification juridique de crimes qu'il aurait lui-même reconnus et qualifiés comme tels, le législateur a porté une atteinte inconstitutionnelle à l'exercice de la liberté d'expression et de communication».

En bref, le député ne peut voter une loi qui déclare génocidaire une tuerie généralisée et s’arroger le droit de punir qui renierait l’attribut criminel sus nommé et imposé.

Le Conseil constitutionnel tient cependant à préciser qu’il n’est nullement question de remettre en cause  la loi du 29 janvier 2001 relative à la reconnaissance du génocide arménien, ni sur la loi Gayssot de 1990 qui réprime tout propos raciste, antisémite ou xénophobe. Il ne manquerait plus que cela !

Les Arméniens sont donc les grands perdants dans cette histoire tout comme le petit Nicolas qui songeait, par cette loi, récupérer leurs voix aznavouriennes.

Dommage que pour préserver de bonnes relations avec Istanbul, il faille revenir sur un texte qui, n’en déplaise aux Neuf Sages, avait le mérite de condamner des propos négationnistes !

Car ce génocide de 1915, même s’il n’a pas les attributs de la Shoah (planification du crime) n’en est pas moins un génocide !

Il faudra retoquer le texte. Mais quand ?

Il y a, semble-t-il, beaucoup plus urgent à réaliser…

mardi 28 février 2012

THE ARTIST


Jean Siméon Chardin est considéré comme un des plus grands peintres du XVIII ème siècle.

Mr Coypel, par un beau jour de printemps, lui demande de peindre un fusil de chasse. Jean Siméon s’exécute et peint l’arme à l’œil, d’un seul jet ! Un prodige !!

Jean Siméon se dit alors qu’il a du talent ! Il va se jeter sur la première nature morte à sa portée pour lui faire son portrait. Ainsi, de cadavres de raie, en bouquets de fleurs, le peintre se fera connaître !

Mais l’inanimé le lasse. Alors, avec le temps, va, tout s’en va. Même les plus chouettes hiboux empaillés ne le motivent plus. Il veut se lancer dans les scènes de genre. Il désire croquer des tranches de la vie courante.

Aussi, peindra-t-il une femme occupée à cacheter une lettre. Sa modèle prendra tellement racine que son visage virera à la cire en osmose avec le sceau.

Puis il peint une femme tirant de l’eau à la fontaine. La pauvre femme doit s’y prendre cent fois avant que le tableau ne s’achève. Elle est lessivée. Chardin, lui, jubile ! Sa toile est excellente. On dirait du Vermeer mais en plus triste.

Puis il peint une fille au volant ! Non, pas d’anachronisme ! Il s’agit d’un volant de badminton (enfin l’équivalent du badminton  à l’époque) ! La fillette piaffe d’impatience ! Elle voudrait pouvoir entamer la partie avec son frère jumeau dizygote ! Mais il faudra un poids de cent heures pour que fleurisse le talent sur une toile !

Il est nommé pour les oscars du meilleur peintre en 1753 ! Il décrochera le pompon avec la toile « Chant du Chardin », œuvre révolutionnaire qui se permet d’intégrer du texte en lettres blanches sur le fond brun d’un décor de salon où chantent une mère et sa fille.

Le roi Louis XV en resta muet de stupeur et déclara :

 - Ouah, putain, génial ! The Artist!!

Mais les détracteurs, outrés par tant de dévoiement et d’insultes à l’égard de l’académisme, obtiendront du roi qu’il force l’artiste à effacer les textes de cette œuvre magistrale.

Aussi, la version exposée actuellement au Musée offre aux spectateurs un bien pâle visage, austère, dépourvu de ses apparats littéraires.

Quoi qu’il en soit, Chardin conserva son césar ainsi que la confiance du Régent. Ce dernier lui octroiera même un duplex privé de 600 M² au Louvres avec vue sur la scène et salle de bain tout équipée.

Dans ces locaux somptueux le peintre continue son œuvre intitulée « Chardine à l’huile » car la peinture à l’huile c’est bien difficile mais c’est bien plus beau, Dalida l’a dit à Dali, que la peinture à l’eau ! Ah ?

La congrégation jésuite passe alors moult commandes de toiles et de telles transactions  étaient l’art de Chardin en le couvant !!

Une de ses toiles dépeint une blanchisseuse à l’ouvrage. La pauvre femme est  choisie en fonction d’un casting basé sur le thème du retard de travail. Il s’agit de trouver une mégère plus ou moins apprivoisée qui a accumulé des tonnes de malles à linge sale. Plus longtemps la femme s’activera, plus longtemps l’artiste aura l’espace temporel pour la peindre !

Très vite il trouve le modèle idéale en la personne de Bérénice Beige-Eau !

Elle vient de se séparer de son homme et dispose, effectivement de 20  malles où s’accumulent des draps plus ou moins jaunis.

- A qui sont ces draps ma jolie, lui demande l’artiste ?

- A l’ex : cent draps, l’ami !! Rien que ça ! répond la femme quelque peu familière ! Mais je ne lui rendrai pas ! Pas question ! Une fois blanchis je les vendrai sur le marché !! Aide-toi et le ciel tes draps !!

Ainsi travailla Chardin, jusqu’à sa mort, en 1779.

Toujours la même méthode : occuper durablement les modèles car il peignait lentement !!

vendredi 24 février 2012

DE BEAUX DEBATS BOUDES...

Double cliquer sur l'image.
Hier, David Pujadas a connu un grand moment de solitude à la fin de son émission « des pas drôles et désastre »,  heu, « des paroles et des actes ».

Cela fait quelques mois que le journaliste s’illustre  par cette émission qu’il anime de main de maître et dont l’objectif est de lancer de jeunes comédiens dans le grand théâtre de l’illusion.

Le  show avait bien commencé avec une excellente comédienne  surnommée Marine. Elle avait montré toute l’étendue de son talent taillant des costards, en veux-tu en voilà, à d’autres personnages plus ou moins recommandables.

Puis, je ne sais pourquoi, vers la fin de l’émission, David fit rentrer un certain Jean Luc qui devait jouer un sketch avec Marine ; sketch au cours duquel il devait se montrer le faire valoir de la jeune artiste.

On ne sait pourquoi mais le sketch bredouilla ! Jean Luc ne semblait pas connaître son texte et Marine le snoba et ne daigna même pas lui donner la réplique. Il s’en suivit un double monologue non pas du vagin mais de chaque protagoniste d’une saynète vouée aux gémonies !

La femme, ignorant son partenaire de scène, s’adressait exclusivement au maître de cérémonie comme pour vexer le jeune néophyte théâtral.

David, ledit maître du cérémonial, ne savait comment se positionner. Devait-il redonner confiance au jeune premier que l’approximation rendait parfois agressif ou fallait-il que ses reproches tançassent la belle aux comportements désobligeants ?

Jean Luc, le pauvre cachetonneur  éconduit,  cherchait piteusement à attirer la tension nerveuse de cette Marine trop fière. Rien n’y fit !

Le sketch finit en eau de boudin sans qu’on puisse réellement comprendre la thématique qui était censée s’y rattacher.

Une partie du public sortit du plateau télévisuel le cœur quelque peu dépité et jura, mais un peu tard,  qu’on ne l’y  prendrait plus !
Une autre estima le spectacle cousu de fil blanc mais cet aspect débridé, iconoclaste, avait déclenché des rires. Et c'est déjà ça en cette période de crise !

David alla se réfugier dans les toilettes,  pour évacuer,  tout en redoutant  le savon qui n’attendrait pas les calendes grecques endettées pour lui rappeler qu’on n’œuvre pas sur une chaîne publique avec dilettantisme.

Les contribuables de la redevance attendaient mieux de ce show !!

jeudi 23 février 2012

LA LOI D'HOMS : LA RESISTANCE DESESPEREE...


Hier Bachar al-Assad a rajouté deux têtes à son tableau de chasse anti-média occidentaux. Le 20ème jour de bombardement sur la ville de Homs aura eu raison de l’opiniâtreté de Marie Colvin, journaliste américaine et du courage de Rémi Ochlik, photographe français de l’agence IP3 Press.
La maison qui servait de centre de presse à ces deux journalistes a volé en éclats sous les coups de boutoirs des bombes syriennes.

Marie et Rémi en ont  perdu la vie !

Une pluie d’obus pour faire taire les voix de l’occident, pour que Bachar al-Assad puisse continuer à massacrer son peuple en toute liberté.

Lors d'un déplacement de campagne à Tourcoing (Nord), Nicolas Sarkozy a qualifié le pilonnage du centre médiatique «d'assassinat» et assure que les coupables de la mort des deux reporters «devront rendre des comptes».
Rendre des comptes ! Mais les comptes rendus seront indubitablement entachés de falsification, d’arguties mensongères, de déculpabilisation nauséeuse.

Bachar ne rendra aucun compte car il dispose d’une pleine latitude tant que l’ONU ne pourra asseoir une résolution qui puisse recevoir l’agrément des vendeurs d’armes que sont la Chine et la Russie.

Le veto de Pékin et de Moscou rend rédhibitoire toute tentative d’intervention militaire ou économique pour protéger, pendant qu’il en est encore temps, le peuple sacrifié, affamé, torturé parce qu’il aspire à l’idéal démocratique que fait souffler les révolutions des printemps arabes.

Ce matin, sur France Inter, François Hollande souhaitait que tous les candidats briguant la plus haute magistrature se manifestassent collectivement pour clamer leur désapprobation, pour condamner l’horreur de la politique répressive de Bachar-al-Assad !
Vœu bien pieux !

Chacun isolément tape du pied, fronce les sourcils mais là-bas, sous un déluge de feu, des êtres meurent ! Inexorablement…
Les habitants de Homs n’attendront pas l’hypothétique 21 décembre pour connaître leur apocalypse.

L’enfer est sur Terre. Il change simplement de pays. C’est un voyageur sans répit et sans retenue qui fait désespérer de l’humanité.

Un jour des historiens se poseront la question de savoir pourquoi, en 2012, nul n’a bougé le petit doigt pour sauver la Syrie. Mais au même moment, loin ou près de leurs cogitations légitimes, d’autres tueries investiront un théâtre au rideau de sang et à l’odeur de soufre…

Car les armes vendues sont toujours susceptibles de servir, un jour.

A désespérer de l’humanité…

mardi 21 février 2012

HALAL DE LA VILETTE



Marine Le Pen aimerait manger une viande bien française, nom de Dieu !

 Mais c’est de plus en plus difficile de trouver, selon elle, de la viande qui soit le fruit d’un abattage classique !

La Présidente du FN affirme que « 100% de la viande abattue en Ile-de-France est halal et 100% de la viande distribuée est suspecte, puisque je ne sais pas, ni vous, laquelle est halal et laquelle ne l'est pas ! »

En gros, si elle est halal cela signifie que la bête a été vidée de son sang et qu’elle a eu le temps d’agoniser. L’animal égorgé vivant a le temps de voir que la mort agit par l’hémorragie et ne se rend pas vraiment compte que son bourreau lui a fait tourner la tête vers la Mecque.

Comme en 2007, le petit Nicolas est revenu à Rungis pour goûter des cochonnailles et quelques morceaux d’aloyaux :

- Hum, c’est bon, a-t-il dit tout en serrant la pince d’un énorme grossiste aux faux airs de David Douillet ! Vous faites un métier formidable ! Vive les gens qui se lèvent tôt !

Puis il a démenti les rumeurs du FN :

- On consomme chaque année en Ile-de-France 200 000 tonnes de viande et il y a 2,5 % de viande casher et halal sur ce total ! Les dires de Marine ne sont guère là loyaux ! Une fois de plus le mensonge a régné et arrive à se faufiler en son gîte à la noix !! J’espère que cette polémique va flancher et que nous tendrons vers plus de sérénité ! J’eus mots avec elle à me donner des douleurs dans la poitrine ! Voilà qu’elle recommence !

Et oui ! Elle est ainsi Marine ! Elle vous soulève une polémique à faire danser de frénésie les défenseurs de la cause animale derrière le voile subtil d’une islamophobie carnassière.

- Qui dit que tout est halal ment, précise encore le petit Nicolas en pensant à une autre blonde de l’autre côté du Rhin (de porc !)

Mais de tout cela n’a cure le végétarien. Quoi que…


Complainte du végétarien


Marine Le Pen
Cette semaine
Tape sur les bouchers
Les abattoirs
Les désossoirs
Des pauvres bovidés

La viande halal
Pour elle s’étale
Le long de nos rayons
Noble critique
Des statistiques
Mues par la profession.

Ces polémiques
Si médiatiques
Ne m’affligent en rien !
Hallal, kacher
Me laissent en pierre
Je suis végétarien !

Quand Nicolas
Parle du gras
Un matin à Rungis
Il peut causer
Tous les bouchers
Ont l’ouïe qui dévisse.

Et quand Marine
Montre l’indigne
Exécution des bêtes
Tacitement
Les musulmans
Ont des poux dans la tête.

Si cependant
Perdant le sang
Le veau gémit pour rien
Ferait l’écho
De la Bardot
Bien que végétarien.

Une loi morale
Dit qu’animal
Souffrir par nous ne doit.
La mort subite
Ainsi évite
L’agonisante croix.

Hallal, Ali
Ah l’hallali
Ta bête encore en meurt !
Cachons kacher !
Cochon ta chair
Vaut mieux qu’un sang qui pleure.

La panse emplie
De raviolis
D’aubergine au cumin
N’affaiblit pas
Ce plein d’émoi
Bien que végétarien.

Déviant des
Viandes je fais
L'apôtre des poireaux
N’en suis pas moins
Soucieux des soins
A porter aux bestiaux !

Point de souffrance
De cris intenses
En trépas de troupeaux
Bœuf occis gène
Me met en peine
S’il ne meurt illico.

Mon ventre plein
D’un bon festin
De choux-fleurs en gratin
N’affaiblit pas
Ce plein d’émoi
Bien que végétarien.

N’en déplaise à
Ceux qui disent : Ah
Toi tu végètes à rien !!

dimanche 19 février 2012

EN PULL T'ES BAT MAIS EN BUTS T'ES PALE !


La campagne a vraiment commencé et requiert le port d'un pull-over pour faire bonne figure en ce mois de février glacial.

Le petit Nicolas a inauguré son modeste QG de campagne dans le XVème arrondissement ! Un lieu particulièrement sinistré et infesté de représentants de la classe moyenne.

Il portait un pull sobre ce qui le faisait ressembler à un curé préchant pour sa paroisse.

Marine Le Pen, au micro de France 3 Lille, portait un joli pull !

Je ne sais pas si au même moment Mélenchon avait revêtu un vieux pull rouge soixante huitard ou si Hollande s'était égayé d'un pull rose tricoté en points mousse (mousse en référence au capitaine de pédalo).

Mais attention ! "To pull over" signifie "tirer par dessus la tête" !

Ah bon entendeur salut !

vendredi 17 février 2012

SOUFFLET FAIT MAIRE...

Maurice Boisart, 62 ans est maire de Cousolre (Nord). C’est déjà dur à porter. Mais, par un curieux concours de circonstances peu atténuantes, il a giflé en août 2010 un adolescent de 16 ans qui escaladait un grillage pour récupérer un ballon tombé dans un terrain communal.

Pourquoi l’avoir giflé ? Il abimait le grillage tout juste acquis par la commune ? Que nenni !
Le ballon tombé sur le terrain était griffonné de slogans Lepénistes ? Que nenni !

En vérité ce n’est ni pour le grillage ni pour le ballon. En vérité, le maire aurait souffleté le moutard parce que ce dernier l’aurait insulté et même menacé de mort !

Quand même ! On ne menace pas de mort un maire de 62 ans tout juste bénéficiaire d’un départ à la retraite !! Le gamin le méritait ! Si, si ! J’entends déjà les commentaires : la ligue protectrice des mineurs ayant perdu le ballon chez les voisins (LPMAPLBCLV), le syndicat de protection des enfants adeptes de l’escalade (SPEAE) ! Mais je confirme et signe ! Mr Boisart a eu raison de ne pas retenir la main qui, selon un réflexe pavlovien, s’est écrasée sur la joue du freluquet !!

Mais le Procureur de la République ne l’a pas entendu de cette oreille.

Le Maire a été condamné à 1.000 € d’amende avec sursis et à 250 € de dommages et intérêts.

Dans un communiqué, le président de la toute puissante association des maires de France (AMF), Jacques Pélissard (UMP), «craint que cette décision n’encourage les actes d’incivilités, d’insultes, voire d’agressions envers des maires »

Il est vrai que cette condamnation ne claironne pas la fête des maires.

Apportant le soutien de l’AMF à M. Boisart,  Mr Pélissard se déclare «indigné» «face au réquisitoire et au ton du procureur qui s’en est pris violemment à l’élu sans tenir compte du contexte de la commune, lui disant notamment : Le jour de gloire est arrivé, Monsieur le maire ! Vous avez votre récompense : la notoriété et votre statut de victime expiatoire ! ».

Je pense,  qu’en ce qui concerne ce Procureur,  c’est le jour de boire qui venait d’arriver !!

Les Cousolréziens ont un  maire très violent
Qui sans coup férir gifle les adolescents
Mu d’immonde aigreur l’éminent père fouettard
Rudoie les gamins, petits morveux et moutards.

Il a pris modèle sur Bayrou le faux gentil
Qui gifla jadis un gamin très impoli
Lui faisant les poches ! Bien  fait, c’est pas des façons
Tiens,  prends la,  p’tit con ! Que ça serve de leçon !

Mais Maurice Boisart, notre premier magistrat
De Cousolre en Nord la sanction n’évita pas !
Mille euros d’amende, des dommages et intérêts
Le voilà coiffé d’un chapeau d’indignité.

Pourtant le gamin, selon ses dires l’insulta
Menaces de mort à son endroit proféra !
Sieur le Procureur n’en eut cure et l’agonit
D’odieux quolibets, persifleuses railleries.

Que la vie épargne  à ce juge goguenard
La mésaventure qui frappa le bon Boisart !
Que jamais il n’ait à tancer le garnement
Aussitôt ses pairs le jugeraient sur le champ.

Que vies, toutefois, bonifient les chers parents
Dans l’autorité teintée de bons sentiments
Qu’au cœur d’un foyer l’enfant goûte les limites
D’une liberté ! Il en mûrira plus vite !