Martine Aubry n'est pas candidate d'après ce qu'en dit date.
Sur son agenda il n'est pas noté "je me porte candidate" à la date du prochain congrès de Reims.
Elle veut juste être la candidate pour porter haut l'idée "qu'il ne faut pas être candidat(e) à la succession de François Hollande ! "
-Cela n'urge pas ! clame-t-elle ! Il faut d'abord apporter des idées neuves pour que le parti socialiste reprenne une légitimité aux yeux des citoyens !
Le maire (la mairesse ?) de Lille, a présenté, ce 25 juin 2008, sa contribution pour le congrès de Reims en novembre"
Elle propose des idées nouvelles : les 35 heures sans possibilités d'heures supplémentaires, la couverture médicale universelle pour les étudiants, la police de proximité, la prime à l'emploi, la baisse de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP). Un véritable arsenal de mesures neuves et révolutionnaires qui ont fait pâlir sa rivale Ségolène, à la statufier en pamoison.
Martine Aubry-Delors résiste aux bris de l'or et pourfend la cuirasse d'un libéralisme socialiste cher à Delanoé. Pour elle, le marché élit loi des plus forts.
Il faut revenir au fondement du socialisme : une pincée de Jaurès, un zeste de Blum et quelques graines de Mitterand. A consommer sans maux des rations !
Solidarité : c'est son mot roi !