Nicolas Sarkozy est un perroquet spécialiste de la litote !
Pour ce qui concerne le perroquet, je vous laisse le choix de la marque :
- Soit vous le sentez proche du Pape et dans ce cas quel cas catho est-ce ?
- Soit vous le sentez proche des comiques et c’est un ara qui rit !
- Soit vous le sentez proche de Bongo et il devient, à vos yeux, perroquet du Gabon...
Mais bon, fi des psittacidés ! Retenons que ces oiseaux parlent, et surtout qu’ils répètent x fois les mêmes choses, quitte à lasser leur auditoire.
Par contre, savez-vous ce qu’est une litote ?
Ah, ah, on fait moins le malin, hein ?
La litote est une figure de rhétorique qui consiste à déguiser sa pensée de façon à la faire deviner dans son intensité ! Elle est souvent confondue avec l’ euphémisme. Mais elle se reconnaît car elle s’organise souvent autour d’une négation, d’un contraire ou autre tournure de contournement.
L’exemple le plus connu est celui du Cid (de Corneille) :
Va, je ne te hais point ! Lance Chimène à Rodrigue qui vient d’occire son père (le père de Chimène, sa fiancée !)
C’est une négation qui cache une affirmation : je t’aime encore !!
Et bien, notre exceptionnel Président de la République a usé, voire abusé, d’une litote lors de son discours à St Quentin (Aisne) face à un parterre d’UMP tout acquis à sa cause.
Quelle est cette litote, mainte fois répétée ? Celle-ci :
- Ce n'est pas responsable, ce n'est pas honnête !
On voit bien pointer la forme négative qui déguise la pensée de l’auteur, ou du présumé auteur. Car, nul ne me démentira, ce discours, comme bien d’autres, est l’œuvre du nègre du Président, sieur Guaino en personne !
Et en quoi cette formule épouse-t-elle la construction de la litote ? Hum ? Je vous sens impatient de le savoir, hein ? Non ! Ah !!
En fait, cette négation cache une affirmation.
Nicolas aurait pu se draper dans un lyrisme défenestrant du type « c’est dégueulasse » ou
« c’est infâme à chier ».
Mais c’était tomber dans le risque de se fadélamarabiser ou de retrouver ses vieux fantômes de la vindicte à l’emporte-pièce dans le plus pur style de « casse toi, connard ».
Et cela, Nicolas, ne le veut pas. Ou plutôt : Guaino ne le veut plus !
Donc on choisit la rhétorique ! On peaufine le discours ! On pèse la sémantique !
Reste à savoir ce que cache le « ce » de la phrase « Ce n'est pas responsable, ce n'est pas honnête ! »
Replaçons la phrase dans son contexte :
- Distribuer des bonus dans une entreprise qui met en oeuvre un plan social ou reçoit des aides de l'Etat, ce n'est pas responsable, ce n'est pas honnête !
Nous y voilà : notre Président a martelé son bon vieux discours vertueux tendant à tordre le cou à l’anticapitalisme débridé ! Sans pour autant décapiter la poule au œufs d’or !
La litote vient, tout judicieusement, conforter ce double langage !!
Nicolas peut s’énerver, jouer les vierges effarouchées, en réaction à la multiplication des « affaires » de gros sous, de parachutes dorés, de stock-options dont bénéficient les PDG de grosses entreprises. Ne soyons pas dupes du père dopé par du pèze.
Dans sa hargne contenue, notre Président visait principalement l’ex PDG de Valeo ! Ce dernier devrait recevoir 3,2 millions d’euros de stock-options après avoir démissionné de sa boîte pour « divergence stratégique » ! Cette décision valait au moins autant d’oseille !
Entre-temps, ce cher, très cher PDG, avait participé à la décision de licencier 1 600 personnes travaillant, en France, pour le compte de l’équipementier automobile (le 2° en France après Faurecia).
Mr Thierry Morin (c’est le nom du cet heureux bénéficiaire) gagne donc 2000 € par personne licenciée ! On se demande même pourquoi il n’en a pas limogé davantage !
Bien sûr, comme licencier coûte (il faut payer des audits, des primes de licenciement…) Valeo a cru bon réclamer l'appui de l'État : 19 millions d'euros injectés via le Fonds stratégique d'investissement ! Ben voyons, il ne faudrait surtout pas se gêner !!
On comprendra pourquoi le « Ce n'est pas responsable, ce n'est pas honnête ! » est bien une litote !!
Mais on peut comprendre Nicolas. Avec tout cet argent, Mr Morin va s’acheter des yachts ou des hôtels, quelque part aux Seychelles ou à Malte. Nicolas sera, un jour, très heureux de trouver un riche propriétaire qui soit à même de l’inviter sur son beau voilier, sans bourse délier !
Il faut tout prévoir. Le quinquennat n’a qu’un temps. Il faut penser à l’après présidence.Bolloré ne sera pas forcément toujours son ami ! Il faut préparer, d’ores et déjà, des solutions de rechange pour d’agréables voyages avec Carla !
Thierry Morin se voit donc ménagé par l’hôte de l’Elysée.
Son homonyme, Hervé Morin, le Ministre de la Défonce, décline tout rattachement familial. Mais il ne cesse de songer aux 3,2 millions d’€ : cela représente l’achat de 1.000 fusils HK-416 ! Ce fusil révolutionnaire fabriqué par les allemands Heckler et Koch (les traites !) et qui va remplacer nos Famas !!
Son autre homonyme, Edgar Morin, notre brillant sociologue, ne peut que méditer sur cette nouvelle affaire qui corrobore son principe « hologrammatique ».
Pour lui, Thierry Morin est un individu qui fait partie de la société française, mais c’est toute la société française qui est incarnée par cet individu, dans ce qu’il a de vices : recherche du profit, appât du gain, intoxication du « gagner-plus ! ».
Quant au dernier homonyme que je lui connaisse, Christian Morin, je ne sais ce qu’il pense de tout cela ! Bien loin du hit-parade d’Europe 1 ou de la grande roue télévisuelle, il traîne ses guêtres dans rues, tout entiché d’une clarinette en si bémol, qui la joue de plus en plus faux.
Avec 3,2 millions d’euros on peut se payer 1.190 clarinette Selmer (ça c’est du bon !) en si bémol sur le site de WoodBrass Music Instruments ! Soit une tous les jours durant 3 ans et
95 jours !!
Il y a vraiment un couac dans notre économie capitaliste. C’est clair et nette !!
On dirait qu’elle n’est pas très solidaire !
Oh, la belle litote !
Un blog qui suit l'actualité et cherche à y trouver des éléments humoristiques. Un blog aussi poétique quand il le faut... Avec de la gravité.
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mercredi 25 mars 2009
ALLER RETOUR OU PROSE STATIQUE ?
Je
Sens
Comme
Une sorte
D’élongation
De mes phrases
L’étirement des mots
L’éloignement des sens
La déconnection au concis
La paraphrase de mes pensées
La circonlocution juste insidieuse
La dilatation latente de mes concepts
L’allongement sournois des communications
Le caractère progressivement sibyllin des mots
Le manteau sémantique empreint d’opacité exponentielle
Le fossé abyssal dans lequel plonge les battements de ma prose …
Je dois revisiter ma copie pour remonter à l’essentiel
Eviter tous méandres qui phagocytent ma clarté
Se réapproprier l’évidence par la brièveté
Coucher sur le papier les cris du cœur
Les souffrances délivrées de fard
Les idées libres dans la tête
Les fontaines des mots
La source de la vie
Quintessence
Authentique
Partagée
Avec
Toi
Sens
Comme
Une sorte
D’élongation
De mes phrases
L’étirement des mots
L’éloignement des sens
La déconnection au concis
La paraphrase de mes pensées
La circonlocution juste insidieuse
La dilatation latente de mes concepts
L’allongement sournois des communications
Le caractère progressivement sibyllin des mots
Le manteau sémantique empreint d’opacité exponentielle
Le fossé abyssal dans lequel plonge les battements de ma prose …
Je dois revisiter ma copie pour remonter à l’essentiel
Eviter tous méandres qui phagocytent ma clarté
Se réapproprier l’évidence par la brièveté
Coucher sur le papier les cris du cœur
Les souffrances délivrées de fard
Les idées libres dans la tête
Les fontaines des mots
La source de la vie
Quintessence
Authentique
Partagée
Avec
Toi
PIC DE POLLUTION
En plein Paris j’ai été arrêté par un agent :
- Vous savez que vous ne pouvez pas rouler vous n’êtes pas pair !
- Si, je suis père et j’ai trois enfants !!
- Alors si vous êtes père avec vos trois enfants vous pouvez y aller ; c’est du covoiturage
- Mes enfants ne sont pas là !
- Alors vous avez une amende ; voici l’amende à lire et à payer (il lui tend)
- Mais je vous dis que je suis père !
- Oui mais votre plaque est impaire ; vous avez commis un impair !
- C’est possible, je suis souvent à côté de la plaque. Mais alors ce Monsieur à côté, il roule.. Et sa plaque est impaire.
- Exact je vais voir. Restez là !
- Pas question que j’aille plus loin, vous avez vu le bouchon.
- Hep vous, vous roulez avec une plaque impaire !
- Peut-être, je n’ai pas vérifié. Mais je fais du Cowvoiturage
- Quoi ? Cette vache allongée sur la banquette arrière ?
- C’est du cowvoiturage !
- Ah la vache ! J’avais pas prévu ça. Mais dans le doute je m’abstiens ! Allez payez l’amende !
- Ok, je pourrai payer par traite ?
- Aîe, ça va de mal en pis.. bon ok mais c’est un pis à lait ! Bon ok pour la traite.
- Hep et moi j’ai fait mon chèque je peux rouler ?
- Ah oui ! Je vous avez oublié. Zut il pleut ! Quel métier ! On devrait avoir un imper !
- Ouais Mr l’agent mais dans ce cas vous ne pourriez pas circuler !
- Vous savez que vous ne pouvez pas rouler vous n’êtes pas pair !
- Si, je suis père et j’ai trois enfants !!
- Alors si vous êtes père avec vos trois enfants vous pouvez y aller ; c’est du covoiturage
- Mes enfants ne sont pas là !
- Alors vous avez une amende ; voici l’amende à lire et à payer (il lui tend)
- Mais je vous dis que je suis père !
- Oui mais votre plaque est impaire ; vous avez commis un impair !
- C’est possible, je suis souvent à côté de la plaque. Mais alors ce Monsieur à côté, il roule.. Et sa plaque est impaire.
- Exact je vais voir. Restez là !
- Pas question que j’aille plus loin, vous avez vu le bouchon.
- Hep vous, vous roulez avec une plaque impaire !
- Peut-être, je n’ai pas vérifié. Mais je fais du Cowvoiturage
- Quoi ? Cette vache allongée sur la banquette arrière ?
- C’est du cowvoiturage !
- Ah la vache ! J’avais pas prévu ça. Mais dans le doute je m’abstiens ! Allez payez l’amende !
- Ok, je pourrai payer par traite ?
- Aîe, ça va de mal en pis.. bon ok mais c’est un pis à lait ! Bon ok pour la traite.
- Hep et moi j’ai fait mon chèque je peux rouler ?
- Ah oui ! Je vous avez oublié. Zut il pleut ! Quel métier ! On devrait avoir un imper !
- Ouais Mr l’agent mais dans ce cas vous ne pourriez pas circuler !
PRINTEMPS DES POETES VAGABONDS
Allons brave officiers de la maréchaussée
Ce n'est pas de mon chef si la mare est chaussée
De tous ces détritus. Mon hamac rêche oh c'est
Juste pour le repos et là mon réchaud c'est
Pour me faire des p'tits plats mon calmar est saucé
Vous dites que je fais de la mendicité
Le sergent même a dit : « A l’amende ici t’es ! »
Non, je suis un poète, un amant des cités
Où ira donc mon chant que l'âme en décés tait ?
Laissez moi je vous prie je n'ai pas de papier
Je ne suis pas voleur ; je ne vais pas piller
Soyez dans la bonté comme le Pape y est
Et laissez moi donc manger puisque ma papille est
Affutée par ce plat : un fameux cassoulet !
Mais pourquoi m’accuser d’infâmant casse où les
Voleurs tant titubaient par la vodka saoulés.
Moi je n’ai que de l’eau pour me désaltérer
Et l’alcool me ferait par fadaises altérer
Tout le digne maintien qui par des haltères est
Travaillé chaque jour. Je serais mal terré
Sans cette gymnastique. Comment ! Mais vous partez !
Vous aurais-je assommer par maintes apartés ?
Oui ! Ah ! Excusez !
Ce n'est pas de mon chef si la mare est chaussée
De tous ces détritus. Mon hamac rêche oh c'est
Juste pour le repos et là mon réchaud c'est
Pour me faire des p'tits plats mon calmar est saucé
Vous dites que je fais de la mendicité
Le sergent même a dit : « A l’amende ici t’es ! »
Non, je suis un poète, un amant des cités
Où ira donc mon chant que l'âme en décés tait ?
Laissez moi je vous prie je n'ai pas de papier
Je ne suis pas voleur ; je ne vais pas piller
Soyez dans la bonté comme le Pape y est
Et laissez moi donc manger puisque ma papille est
Affutée par ce plat : un fameux cassoulet !
Mais pourquoi m’accuser d’infâmant casse où les
Voleurs tant titubaient par la vodka saoulés.
Moi je n’ai que de l’eau pour me désaltérer
Et l’alcool me ferait par fadaises altérer
Tout le digne maintien qui par des haltères est
Travaillé chaque jour. Je serais mal terré
Sans cette gymnastique. Comment ! Mais vous partez !
Vous aurais-je assommer par maintes apartés ?
Oui ! Ah ! Excusez !
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