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samedi 13 mai 2017

ZIM GLY



Une petite parodie, comme ça, le jour de la passation de pouvoir entre Hollande et Macron et au lendemain de la victoire du Portugais Salvador Sobral à l'Eurovision de la Chanson (enfin, de ce qu'il en reste encore...)

Un petit clin d'oeil, en passant, à Céline Dion (que j'embrasse).


Zim Gly, il s’appelle Zim Gly
Je suis folle de lui
C’est un prénom pas comme les autres
Mais moi je l’aime c’est pas ma faute
Même s’il n’est pas beau
Ah la bosse qu’a Zim au dos !

Zim Gly, il s’appelle Zim Gly
Je suis folle de lui
La première fois que je l’ai vu
Il marchait tout seul dans la rue
J’lui ai seulement dit :
J’suis Esmeralda  jolie !

Il était quatre heures du matin
J'étais seule et j'avais besoin
De parler à quelqu'un
Il m'a dit : viens prendre un café
Un bon décaféiné
Pour pas s’énerver

Zim Gly, il s’appelle Zim Gly
Il n’aima pas la mie
Il mange du pain un peu mystique
Comme une hostie évangélique
J’m’y suis fait, j’l’estime
Oui c’est bon le pain à Zim

Tous les soirs, il m'emmène danser
Dans une discothèque branchée
Où il a  son p’tit  ami
Un certain Emile, beau garçon
J’essaie d’oublier en vain
Qu’Emile et Zim... mais

Zim Gly, il s’appelle Zim Gly
Je suis folle de lui
Il est gai et me voit comme pro
De l’amitié pour les homos
Dit : “t’es pros ! T’es in !”
Alors moi je crois en Zim !


LES PARTIS PAS VRAIMENT DANS L'HEUREUX TOUR !





Alors que les législatives se profilent à l’horizon, les vieux partis de France commencent à se lézarder de lèses ardents et de toutes parts. Dans chaque camp on se lance des invectives et des accusations, on désigne les coupables de la défaite, les boucs-émissaires d’un dernier bout qui est misère, de la lente dégradation, qui ne date pas d’hier. Dans chaque chapelle on voit naître des traîtres qui veulent rallier Macron pour conserver un job tandis que d’autres veulent rester fidèles tout en bidouillant un nouveau mouvement parallèle en pire allèle gêne éthique !

Au FN, beaucoup pensent que Marine n’a pas fait une belle campagne vu qu’elle n’a pas franchi les 40% des suffrages exprimés ! Elle s’est juste élevée à  son niveau d’incompétence comme dirait Peter, un copain à moi qui joue de la flûte de Pan quand d’autres jouent du pipeau.

Aussi, la nièce explose ! Marion Maréchal-Le Pen vient d’annoncer qu’elle se retirait de la vie politique en plagiant un discours de Jospin (c’est de famille). Elle allègue qu’elle veut s’occuper de sa fille et ça nous noue de compassion ! Oui, on la comprend car prendre un enfant par la main pour l’amener vers demain il n’y a rien de plus beau !

En parlant de demain, il y en a qui se sentent une âme de visionnaire. Trois femmes déçues du PS viennent de créer le mouvement « dès demain » pour contrecarrer « des deux pieds » c’est-à-dire « en marche » d’Emmanuel Macron. Qui sont ces gentes dames de ce temps moderne ? Hum, vous brûlez d’impatience de le savoir, hein ? Eh bien voilà : Martine Aubry, Anne Hidalgo et Christiane Taubira ! Et oui le trio ! Elles ont longtemps réfléchi sur le sigle. Elles souhaitaient initialement joindre les premières lettres de leur prénom. Mais MAC faisait penser à Dodo la Saumure et rappelait trop l’affaire DSK. CMA évoquait une chambre des métiers et de l’artisanat un peu trop «économiquement vôtre ». Avec les premières lettres de leur nom, visiblement, ça ne le faisait pas non plus. AHT, faisait penser à « a acheté » alors quand on mesure le pouvoir d’achat du français moyen on peut vraiment y réfléchir à deux fois. AHT aurait dévié vers « a chatté » et n’aurait que focaliser le mouvement sur les réseaux sociaux.

Alors, ces drôles de dames ont proposé « dès demain ». C’est un mouvement qui se dit pro-européen, écologique et social. On ignore encore ce qu’il adviendra de cette naissance !

Toujours au PS, où les roses se meurent et par l’eau minée râlent, l’ancien premier Ministre, Mr Valls, a déclaré qu’il quittait le navire Titanic  ! Il veut rallier Macron mais le mouvement en marche lui a opposé une faim de non-recevoir, sorte de frein galénique (fringale est nique) à tout favoritisme pour des anciens amis de gouvernement (enfin, amis, oui et non !).

Voilà un problème de valse incompatible avec la marche macronique et qui pourrait servir de conclusion à ma chronique. Mais il y a encore tant de choses à dire.

Oui, chez les Républicains ça sent le gaz aussi ! Le Penelope Gate a ôté du lys dans la royauté de ce mouvement !  Jean Baptiste Lemoyne, sénateur LR de l’Yonne, vient de changer d’habit pour rejoindre Macron et prie ses amis qui l’accusent de faire aumône à s’taire.

Beaucoup de ses collègues sont tentés de faire le même pas. Mais certains résistent en se disant qu’ils seraient des moutons et que jamais ce pas n’urge ! Pour autant, pour que LR ait l’air de l’ère, c’est-à-dire Macron compatible, on a effectué un sacré lifting sur le programme du père Fillon, jugé trop dur. Ainsi, Les Républicains ne proposent plus d’augmenter la TVA et la suppression de 500.000 fonctionnaires ne se ferait plus en 5 ans mais en 7 ans !

Chez les insoumis de Mélenchon ça ne va pas fort non plus. La rupture avec le Parti Communiste est consommée ! Le tribun, spécialiste des hologrammes, aurait souhaité transformé l’or en pierre, il n’aura que Pierre Laurent…comme opposant. Les deux hommes n’ont pu s’entendre car sans tendre amitié. Alors ce sera du chacun pour soi pour les législatives. Mélenchon, quant à lui, se parachute dans la 4ème circonscription des Bouches-du-Rhône, à Marseille, pour affronter le socialiste Menucci. Une circonscription sans risque où les Lepénistes, bêtes noires à faire trébucher Jean-Luc, sont inexistants ! Mélenchon, anti « Anti-Social », tu perds ton sang froid !

On pourrait croire que tout profite au mouvement « en Marche » du nouveau Président, au détriment des autres entités politiques. Il faut ajouter un bémol à la clé de la réussite.

Il y a de l’eau dans le gaz entre Macron et Bayrou. Ce dernier se sent triste et amère de peau ! La liste des candidats « en marche » pour les législatives ne présente pas suffisamment de candidats de son camp ! Or, le chef du Modem, en mode M (comme Marche) s’était allié à Macron pour lui faire gagner des voix ! Et il se sent lésé comme s’il était faux reître haï (fort et trahi), à l’image d’un bœuf palois qui dès l’aube hait harnais en se disant « l’étançon dure ! ».

Il lui semblait qu’il avait apporté  à Emmanuel six points dans les sondages. Or 6 est le quart de 24 et 24 (pour cent) fut le score au 1° tour pour le jeune Président. Donc François escomptait le quart des investitures pour son parti. Il s’aperçut que le compte n’y était pas et ne fit rien pour cacher l’ire ; est-ce paix ?

Il imagina longtemps les mots d’Emmanuel mandataire « modem, annuellement, date, erre… ». Il se dit que l’homme de 39 ans le considérait comme un vieux crouton toujours en retard d’un métro… Il en rougit de rage.

A l’heure où je termine ce billet il semble que l’orage soit passé. Bayrou a fini de décoller rets pour attraper au vol les entrefilets médiatiques qui le taxaient de bougon. Oui, ça va mieux ! Les équipes du Modem et celles d’En Marche ont travaillé quatre heures ce vendredi 12 mai, le soir, à triple dose de café, pour peaufiner une liste encore incomplète (la liste initiale ne comprenait que 428 noms alors qu’il y a 577 circonscriptions à nourrir !).

Mais ce fâcheux petit épisode montre bien la fragilité des Partis, même de ceux qui se veulent exemplaires et régénérateurs.

Car un Parti est fait d’hommes et de femmes. L’humain a ses humeurs, ses prétentions, son ego ! Il jalouse facilement et ne se prête pas de bonne grâce à s’oublier pour permettre à autrui l’épanouissement.


On peut rebattre les cartes, on y trouvera toujours du cœur prêt à lancer des piques ou à mettre sur le carreau celui dont le trèfle n’a pas quatre feuilles !