C’est un grand corps malade
Que la crise convulse
Tout en capilotade
Microbiens s’y propulsent.
Victime d’un régime
Pas vraiment adapté
L’organisme déprime
Sous sa belle peau lissée
Une crise de foi
Car depuis sang sucré
Contamine parois *
Et vaisseaux sinistrés.
Des mots, quand s’érige haine
Crient : « tu meurs le tyran ! »
Comme une ère de gangs, reine
D’un siècle balbutiant.
C’est un corps ravagé
Au niveau de ses bourses
Quand l’or quitte le quai
Des banquiers hors de course
C’est un corps éreinté
Où des maux en trombe osent
De nos facs aux cités
Semer la sinistrose…
C’est un corps sous promesse
Qu’un petit paon créa
Mais qui geint de détresse
Et advienne que pourra…
C'est un corps de faiblesse
Où joue la loi des reins
Des calculs qui le blessent
En sombres lendemains...
* car deux puissants sucrés contaminent "pas-rois"