En Syrie plus ça va et moins ça gaze ! Ou plutôt, si ! Ça gaze dans le vilain sens du terme ! Médecins sans frontières déplore le décès de 355 patients s "présentant des symptômes neurotoxiques" dans la région de Damas, mais précise ne pas pouvoir "confirmer scientifiquement la cause de ces symptômes ni établir la responsabilité de cette attaque".
De son côté, Bachar Al Assad accuse les insurgés de faire l’usage de ces gaz toxiques dans le quartier de Jobar (périphérie de Damas). L'opposition rejette ces accusations. Des observateurs de l’ONU seraient bien avisés de se rendre sur place pour enquêter et tirer toute la vérité ! François Hollande et son ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, eux, sont intimement convaincus de la culpabilité du faucon de Damas et cherchent déjà des mesures de rétorsion contre Bachar et ses sbires. Ils rejoignent la même ligne que celle adoptée par Obama.
Alors quelles représailles ? Une action militaire semble plus que jamais hypothétique vu la constitution du Conseil de sécurité de l'ONU ! Sur ses quinze membres, cinq sont permanents et disposent d’un droit de véto ! Sur ces 5 on trouve encore et encore Pékin et Moscou, irréductiblement opposés à la moindre intervention armée contre leur protégé syrien avec lequel le commerce semble florissant !
Une situation bloquée car la géostratégie vaudra toujours mieux que le sort de pauvres malheureux qui enterrent leurs morts !
Une goutte
martiale fait déborder le gaz
Bachar en son
pouvoir s’éloigne d’une base
D’outils létaux
classiques, ultra conventionnels
La chimie
ensorcelle son cerveau criminel !
Neurotoxicité dans les bronches martyres
Respiration
brisée dans le souffle en délire
Damas envenimée
de parfums assassins
Héberge des
fantômes au funeste destin.
Et le Maître
des lieux d’accuser l’ennemi
De gazer ses
entrailles au son de l’infamie !
Propagande en
vapeur sur les ruines cinglées
Verbiage
flottant dans l’immonde éthéré.
Ces nuées de mensonges jamais n’occulteront
L’irradiante présence
des blanches convictions !
Le Syrien
tyrannique a franchi l’interdit
L’Occident
convaincu voudra le voir puni !
Mais comment réprimer
le poulain de Poutine
Le client des Chinois
aux absconses combines
Sans exacerber
l’ire d’un Iran aux aguets
Qui promet un
enfer aux réponses armées ?
Sous l’égide drapée
de voix hétérogènes
Le vautour de
Damas de bouffées pathogènes
Emplit le fond
d’azur et l’horizon brouillé
De représailles
en proie à la velléité...