Obama,
heaume au plus bas, a très vivement condamné la prise par les forces du régime
de Bachar al-Assad et de son puissant allié, le Hezbollah libanais, de la ville
clé de Qousseir dévastée par deux semaines de combats acharnés.
Une
fois de plus on ne peut que constater les dégâts tandis que Paris et Londres annoncent
avoir la preuve de l’utilisation de gaz
sarin en Syrie ! Le président Hollande nous a alors seriné que le sarin
serait un élément « obligeant la communauté internationale à agir».
Le
président Barack Obama avait, lui aussi, estimé que l’utilisation d’armes
chimiques constituerait une «ligne rouge», et «toutes les options restent
ouvertes»…
Mais
bon, rien n’avance car le roi Syrien est gavé de missiles par la Russie qui ne
respecte pas l’embargo sur les armes. Les 27 de l’Union Européenne seraient
prêts à lever cet embargo mais pas avant le 1° août.
Entretemps
il faut faire confiance à la diplomatie et à une seconde conférence de paix,
toujours à Genève. L’objectif est d’amener «les parties syriennes, sans
conditions préalables, à examiner comment elles pourraient appliquer le
communiqué» de Genève, adopté en 2012 par la première conférence
internationale, a dit M. Brahimi (l’émissaire spécial des Nations unies et de
la Ligue arabe pour la Syrie), admettant que «les parties syriennes ne sont pas
prêtes». Belle litote !
La
première conférence de Genève avait mis au point un plan de transition sans se
prononcer sur le sort du président Bachar Al-Assad. A vrai dire ce dernier n’a
nullement envie de quitter son poste ! Soutenu par le Hezbollah et armé
par la Russie le maître de Damas pourrait encore liquider une partie de son
stock de sarin avant que l’Occident ne réagisse !!
Le
sarin en série sert l’assaut du Syrien
Assuré,
sans censure, de rosser l’hérésie
Si
le russe sourit le roi se sent serein
Sans
« Cesse haro sarin ! » le Syrien, sûr, sourit !
Le
sarin scie cent rangs d’insoumis harassés
Décimés
sans merci, morcelés, morts sous la
Folie
du félon fier, félin aux crocs d’acier
Et
Damas d’amasser ossements dans ses bras.
Le
sarin scie le sort de l’hussard du salut
Le
censeur insensé raie les rares sourires
Qousseir
secouée, si rouée en ses rues
Maudit
le Hezbollah qui d’aise boula le pire !
Le
gaz égosillant les colères d’Occident
Rend
sarin inséré dans la menace rouge
Mais
les velléitaires veulent se voiler du
temps
Sous
un dais genevois ; pour l’instant rien ne bouge !