Il se peut que parfois quand le regard se porte
Sur le ciel menaçant d’un tonnerre qui krach
Vous suiviez impuissant l’avion qui se déporte
Et pique du museau vers l’immense tarmac !
On le voit ballotté par des vents erratiques
Et des ailes empruntées il ne peut s’assurer
Sa chute est imminente, presque mathématique
C’est la panique à bord ; sûr, il va s’écraser !
C’est alors que l’on voit des hublots s’extirper
Quelques masses informes qui trouvent le salut
Dans le saut qu’un joli parachute doré
Freine efficacement, évitant qu’on se tue.
Comme la chute est longue sous le champignon d’or
Les élus rescapés ont loisir à souhait
Pour assister, béats, au fracas du décor
Quand s’écrase l’oiseau de métal et d’acier.
A peine auront-il faim d’une larme à verser.
Ils poseront sereins les deux pieds sur la terre
Chasseront de leur fors responsabilité
Et coupables actions qui chaos générèrent.
Et de l’or de la toile qui les aura sauvés
Se draperont le corps en guerriers triomphants
Sans croire à l’indécence de leur destin tressé
Dans les mailles boursières d’un désir opulent.
Ils rebondiront, fous, vers des autres vertiges
Vers des cieux plus risqués où d’aucuns périront
Eux, se sentent épargnés des funestes vestiges
De ces aéronefs qu’on pilote en leur nom.
De zèle pour voler ils se sont bien dotés…
Sur le ciel menaçant d’un tonnerre qui krach
Vous suiviez impuissant l’avion qui se déporte
Et pique du museau vers l’immense tarmac !
On le voit ballotté par des vents erratiques
Et des ailes empruntées il ne peut s’assurer
Sa chute est imminente, presque mathématique
C’est la panique à bord ; sûr, il va s’écraser !
C’est alors que l’on voit des hublots s’extirper
Quelques masses informes qui trouvent le salut
Dans le saut qu’un joli parachute doré
Freine efficacement, évitant qu’on se tue.
Comme la chute est longue sous le champignon d’or
Les élus rescapés ont loisir à souhait
Pour assister, béats, au fracas du décor
Quand s’écrase l’oiseau de métal et d’acier.
A peine auront-il faim d’une larme à verser.
Ils poseront sereins les deux pieds sur la terre
Chasseront de leur fors responsabilité
Et coupables actions qui chaos générèrent.
Et de l’or de la toile qui les aura sauvés
Se draperont le corps en guerriers triomphants
Sans croire à l’indécence de leur destin tressé
Dans les mailles boursières d’un désir opulent.
Ils rebondiront, fous, vers des autres vertiges
Vers des cieux plus risqués où d’aucuns périront
Eux, se sentent épargnés des funestes vestiges
De ces aéronefs qu’on pilote en leur nom.
De zèle pour voler ils se sont bien dotés…