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dimanche 8 mars 2015

IL NE FAUDRAIT PAS QUE GUÉANT LOUVRES...



Claude Guéant a été mis en examen samedi ! Les juges qu’il ne faut pas prendre avec des pinceaux, s'interrogent sur la vente de tableaux flamands à un avocat malaisien ; une cession alléguée pour expliquer un virement de 500.000 euros reçus sur son compte depuis la Malaisie.
Pendant 30 heures de garde à vue, l’ex premier flic de France a dû s’expliquer pour convaincre que les 500.000 € n’avaient pas financé la campagne de son ami Sarkozy ! Ce que les gens peuvent être soupçonneux ! Pour un peu on l’accuserait d’avoir trempé dans un financement kadhafiste pour la campagne 2007 du petit Nicolas ! Non mais, franchement, n’importe quoi !
En attendant le père Guéant est soumis à un contrôle judiciaire lui interdisant de se rendre en Malaisie et d'entrer en contact avec certaines personnes, dont un homme d'affaires saoudien, Khalid Ali Bugshan, lui aussi mis en examen samedi, pour blanchiment de fraude fiscale en bande organisée, selon la source judiciaire.

C’est très ennuyeux pour notre brave ancien Ministre de l’Intérieur qui souhaitait acheter à Kuala Lumpur quelques tableaux à un juge d’instruction local, collectionneur de Van Dyck !

Oui, il pense à sa femme…

Mr Guéant pour la journée
De la femme voudrait acheter
Un beau tableau à son épouse
Y est prêt à cracher du flouze.

Il aurait pu, mais c’est trop tard
Lui offrir ces très hauts faits d’art
Ces deux marines de Van Eervelt
Mais il les a vendues, est-ce bête !

A qui les a-t-il donc cédées ?
Ah oui, cet avocat malais !
Cinq cent mille euros à l’époque
Pas cher payé pour du baroque !

Qu’a-t-il donc fait de ce pognon ?
Que la mémoire lui fait faux bond !
Avoir été le premier flic
Rend la mémoire très apathique !

Les a-t-il placés en actions
En sicav, en obligations ?
Pas moyen de s’en rappeler
C’est pas gai, Guéant qui pagaie !

Sûr je ne les ai pas confiés
En tant qu’honnête trésorier
A mon mentor, sieur Sarkozy
Pour sa campagne aux frais nourris.

Je m’en serais bien souvenu
Si vers Nicolas tant de flux
S’étaient soudain précipités
Pour les grands meetings financer !

Mr Guéant pour la journée
De la femme voudrait acheter
Un beau tableau à sa chérie
Mais c’est cher un Botticelli !

Evitons de brasser Monet
Pour ne pas juges alerter
Oh, ces ânes dont l’épique assaut
Fait l’heureux noir des caniveaux !

Se courber sous bois de la Croix
Quelle teinte aurait mon doux minois ?
Vers mer où mirent haut légaux gains
Naviguerai sans mal Derain !

Mr Guéant pour la journée
De la femme finit par céder
A l’achat d’un meuble Ikea
Kit à se faire passer goujat !

Puisse Justice en rester là !





UN DIAMANT SANS CARATS


En Martinique, au large de la ville du Diamant, se dresse le fameux rocher (du même nom). C'est un vestige d'une éruption volcanique qui se prêta à un joli fait d'armes en 1805.

Au début du 19ème siècle, la guerre fait si rage entre France et Angleterre que brillent  des show sur l’océan ! Il s’agit de show de vaisseaux chauds par la poudre et le canon. Napoléon veut dominer les mers et la perfide Albion ! C’est à qui s’abordera le mieux belliqueusement !
La bataille a donc lieu, itou, aux Antilles car toutes les voies martiales mènent au Rhum comme dirait le Pape de l’époque qui en connaît un rayon sur la boisson viatique-canne !
Napoléon va se faire prendre, à son insu, l’aire ! En effet, en janvier 1804, avec des conditions météorologiques favorables, tousse Dhéliat, heu tout se délia pour la Couronne d’Angleterre. Un contre-amiral nommé Samuel Hood (à bord du HMS Cent tords) s’empare d’un gros rocher, vestige volcanique, qu’on nomme Rocher du Diamant.
Dès le matin on réveille au lit Hood, quel cinéma ! Le contre-amis râle ! Il a encore sommeil :
Mais la météo est favorable ! On n’a pas a ramé contre remous surhumains !
Ok, je me lève, je me bouscule, comme d’habitude !
Après un rhum antillais-café-koka-lait-ananas-mangue (cocktail RACKLAM à défaut d’avoir du rouge) l’officier dirige ses hommes avec la hardiesse qu’on devine à l’issu d’une ingurgitation d’un tel breuvage ! Il s’empare de rocher du diamant défendu par deux couleuvres couresse, sans caresses, qui termineront en barbecue des familles !
Aussitôt, craignant la convoitise des Français, il fait fortifier l’îlot en installant cinq canons au sommet ! Je ne vous dis pas la partie de plaisir ! Et ça renâclait au rythme des plaintes qu’ânonnaient canonniers et qui sur canots niaient l’utilité d’un tel déménagement ! On proposa cannes aux niais, pour les réconforter de l’eau bue et on les fit passer du salé au sucré !
Une garnison de plusieurs dizaines d'hommes (107 d'après Scotland Yard, 138,75 selon Fouché et sa bande de flics)  placés sous les ordres du lieutenant Maurice, égo cynique, fut laissée sur place pour harceler la marine napoléonienne.
Maurice, que crainte de mort hisse dans l’obsessionnel, fait aménager sans se ménager un hôpital dans une grotte du rocher ! D’autres excavations serviront de dortoirs pour ces hommes du Diamant qui s’étaient dit amants, jadis, mais laissèrent une jolie fille pour leur mer.
Un ravitaillement incertain s’effectuait à l’aide de paniers hissés jusqu’au sommet via des poulies et cordages mais point de coulis et de porcs d’âge. Juste un petit élevage de chèvres (à multiples usages), de pintades et de poules qui se développa sur les maigres herbages du roc, pour pallier le côté aléatoire de la chaîne alimentaire créateur de gêne élémentaire !
La marine britannique était si satisfaite de cette position stratégique qu’elle lui conféra le titre honorifique de « navire de guerre ». Le rocher devint le HMS Diamond Rock (His Majesty’s Ship Diamond Rock) et inspirera par la sweet, en Caroline le rock de Neil Diamond…
Pendant dix-sept mois, les troupes françaises tentèrent de reconquérir l’îlot, à coups de canons donc en vin ! Napoléon s’impatientait en sa rage d’aigle à confisquer les territoires : acquit l’un , acquit l’autre…à qui l’autre ? Aux Anglais, ce bout de rocher !? Non ce Diamant sera mien avait lancé le petit tondu qui franchement, là, frisait le ridicule !
En 1805 (10 ans avant Water = l’eau) le gouverneur de l'île Villaret de Joyeuse vit l’arrêt de joyeuses ripailles au sommet du roc ! Ca rigolait moins chez les rosbifs qui, en blêmes, deux roses biffent !  Il faut dire que le bateau ravitailleur anglais avait été assaisonné en cette belle raison, euh, arraisonné en cette belle saison ! Plus de vivres à en mourir ! Par ailleurs, les citernes d’eau potable avaient étaient fissurées par le bombardement français ! Et sans eau il était de plus en plus douteux qu’ils fissent urée !
Il fallut, quand même, attaquer le roc par escalades successives et récupération des grottes. Mais le cœur n’y était plus chez les uniformes rouges de sa gracieuse majesté !
Le gouverneur, avec l'aide de l'amiral Villeneuve avait confié la mission de reconquête à une division commandée par le capitaine de vaisseau Cosmao-Kerjulien (*), un Châteaulinois mais qui préférait chatte aux daims, selon des sources zoophiliques !
Ce capitaine vit donc se rendre les Anglais le 2 juin 1805 !
Le rocher du Diamant revint à Napoléon qui, tout ému, en offrit un à sa femme (native de Martinique, faut-il le rappeler ?).
Depuis, le rocher du Diamant est français !
Depuis, ce lieu sert de refuge à la reproduction d’oiseaux marins ! L’aigle impérial aura donc permis que soient protégés les fous, les frégates et autres phaétons !
Le diamant est terre d’ailes !

(*) Aurait inspiré Naguib Mahzouf créateur de "La belle du Caire" qui rencontra au Caire son compositeur V Cosma. Il aurait dit, à cette occasion : avec Cosma, au Caire, j'eus liens !