Trente-cinq Irakiens blessés dans l'attaque de la cathédrale syriaque catholique de Bagdad, menée le 31 octobre par un commando d'Al-Qaïda, sont arrivés lundi à Paris pour y être soignés dans le cadre d'un rapatriement sanitaire organisé par la France. Trente-quatre d'entre eux sont des chrétiens et le dernier un garde de corps musulman.
Après l'attentat du 31 octobre, M. Besson avait demandé à ses services d'accueillir 150 personnes supplémentaires, en accordant la priorité aux personnes blessées et à leurs familles.
Bien entendu on ne peut qu’applaudir ce geste humanitaire. On le ferait d’autant mieux si la France pouvait se montrer aussi hospitalière avec d’autres victimes de guerre, du terrorisme ou de l’abîme économique !
Mais la France reste ancrée dans sa laïcité positive proche du Vatican !
Le petit Nicolas veut montrer son attachement aux valeurs chrétiennes pour s’attirer la sympathie de Benoît et faire oublier les mauvaises actions contre les Roms. A méditer…
Trente-cinq Irakiens un peu trop catholiques
Ont fui la terre de feu des fous d’Al-Qaïda
Pour venir à Paris, fin d’un trajet tragique
Au cœur de leurs prières la fin des attentats.
Près de cent voleront bientôt vers notre asile
Tout aussi mutilés par les éclats sanglants
L’intégrisme assoiffé de furies infertiles
Persécute celui qui prie différemment !
Des chrétiens recueillis au regard de ce culte
Qui n’émeut plus chez nous la piété d’antan
La fille de l’Eglise a su dans ce tumulte
Redorer le blason de croisé vieillissant !
Chrétien minoritaire dans l’étau de Bagdad
Te voilà recueilli sous ce drapeau laïc
Qui occulte à grand mal les pieuses bravades
Et quelques soubresauts d’une foi folklorique.
Au nom de ta croyance l’admirable Marianne
Va te tendre la main, solidaire beauté…
Que ne le fait-elle pas pour les hordes gitanes
Les Maliens sans papiers, les migrants de Calais… ?
La détresse n’affiche ni visa ni frontière
Et sans dévaluer la souffrance des pieux
Il m’est gré de penser que la prioritaire
Hospitalité joue le respect du Bon Dieu.
Que la croix de Jésus sous les balles brisée
N’occulte en aucun lieux la détresse anonyme
Sauvons les Irakiens autant que les damnés
Ces paumés d’un enfer que les profits animent.
Le chrétien grandira à ne pas se cloîtrer
Dans l’unique combat contre ses agresseurs
Aux prochaines saisons des plaies cicatrisées
Puisse-t-il poser l’onguent sur lésions d’autres cœurs !
Après l'attentat du 31 octobre, M. Besson avait demandé à ses services d'accueillir 150 personnes supplémentaires, en accordant la priorité aux personnes blessées et à leurs familles.
Bien entendu on ne peut qu’applaudir ce geste humanitaire. On le ferait d’autant mieux si la France pouvait se montrer aussi hospitalière avec d’autres victimes de guerre, du terrorisme ou de l’abîme économique !
Mais la France reste ancrée dans sa laïcité positive proche du Vatican !
Le petit Nicolas veut montrer son attachement aux valeurs chrétiennes pour s’attirer la sympathie de Benoît et faire oublier les mauvaises actions contre les Roms. A méditer…
Trente-cinq Irakiens un peu trop catholiques
Ont fui la terre de feu des fous d’Al-Qaïda
Pour venir à Paris, fin d’un trajet tragique
Au cœur de leurs prières la fin des attentats.
Près de cent voleront bientôt vers notre asile
Tout aussi mutilés par les éclats sanglants
L’intégrisme assoiffé de furies infertiles
Persécute celui qui prie différemment !
Des chrétiens recueillis au regard de ce culte
Qui n’émeut plus chez nous la piété d’antan
La fille de l’Eglise a su dans ce tumulte
Redorer le blason de croisé vieillissant !
Chrétien minoritaire dans l’étau de Bagdad
Te voilà recueilli sous ce drapeau laïc
Qui occulte à grand mal les pieuses bravades
Et quelques soubresauts d’une foi folklorique.
Au nom de ta croyance l’admirable Marianne
Va te tendre la main, solidaire beauté…
Que ne le fait-elle pas pour les hordes gitanes
Les Maliens sans papiers, les migrants de Calais… ?
La détresse n’affiche ni visa ni frontière
Et sans dévaluer la souffrance des pieux
Il m’est gré de penser que la prioritaire
Hospitalité joue le respect du Bon Dieu.
Que la croix de Jésus sous les balles brisée
N’occulte en aucun lieux la détresse anonyme
Sauvons les Irakiens autant que les damnés
Ces paumés d’un enfer que les profits animent.
Le chrétien grandira à ne pas se cloîtrer
Dans l’unique combat contre ses agresseurs
Aux prochaines saisons des plaies cicatrisées
Puisse-t-il poser l’onguent sur lésions d’autres cœurs !