Dans le monde du cinéma français, la mode serait-elle à la production de films qui retracent la vie de quelqu’un ou d’une quelqu’une connu(e) ? On peut se poser aussi la question pour les téléfilms !
En panne de scénarii, les metteurs en scène trouvent des mines d’or dans la vie de célébrités, mortes depuis plus ou moins longtemps.
J’illustrerai mon propos par quelques exemples :
- Michel Bouquet se met dans la peau de Mitterand vieillissant et mourant dans « Le promeneur du champ de Mars ». Bouquet en tirera des fleurs et des roses (socialistes ?) de la part des critiques.
- Marion Cotillard se grime et se métamorphose pour devenir la môme Piaf, ce qui lui vaut un césar et un oscar de la meilleure actrice.
- Sylvie Testud glisse dans la peau de Françoise Sagan en évitant de pousser l’imitation à fond (protection des poumons oblige !). Ainsi naît un téléfilm très remarqué !
Le tout dernier exemple est celui de François-Xavier Demaison qui, à la demande du metteur en scène Antoine de Caunes, va se faufiler dans la morphologie de Coluche ! Coluche, rien que cela !
Le film sortira bientôt et gageons que François-Xavier aura un oscar ou un césar. Car il a fallu que l’intéressé se gave pour gagner 14 kilos et ressembler à l’idole des années 80. Par ailleurs il s’est tapé des dizaines de DVD de sketches pour mémoriser les mimiques, les gestuelles du génial inventeur de « Gérard ». Que voulez-vous, c’est un perfectionniste ! Il dit que l’acteur est comme le peintre : ça peint, au plus proche de la réalité, ça peint ! Que peut De Caunes y faire ? Il ne peut qu’acquiescer !
Donc le film prendra du temps !
Bref, à présent, pour gagner tes lauriers de meilleurs acteurs il faut usurper la place de quelqu’un (mort de préférence).
Alors, à quand l’interprétation de Catherine Deneuve (oui, je sais, elle n’est pas morte…Mais on n’est pas à cela prêt !) par Mélanie Laurent ?
Quand pourra-t-on apprécier le talent de Jean-Baptiste Maunier, enfin sorti de l’étiquette de choriste « gueule d’ange » dans son interprétation de Richard Clayderman (lui, au moins, il est mort…Enfin, médiatiquement parlant !) ?
Mais aurons-nous enfin la joie, l’extrême jouissance, de voir sur grand écran l’immense Christian Clavier en train de nous ressusciter Louis De Funès, son modèle de toujours ?
Oui, amis du petit et du grand écran, amateurs de la pellicule qui ne gâte pas les cheveux, fervents supporters du cinéma, apologistes de la projection en salle obscure, oui, chers amis, la captation des biographies à l’usage de scénarios a de beaux jours devant elle !
Un blog qui suit l'actualité et cherche à y trouver des éléments humoristiques. Un blog aussi poétique quand il le faut... Avec de la gravité.
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dimanche 5 octobre 2008
MONDE ALLANT VERS...SA PERTE !!
C’est le monde à l’envers voilà que nos banquiers
Qui jadis nous prêtaient de l’argent bon marché
Ou même à taux d’usure, si souvent, sans faillir…
Voilà qu’ils crient à qui veut bien les secourir !
Et les Etats se penchent sur ces nouveaux patients
Qui, puisque les maux filent, ont perdu sang pour sang
Le sang monétisé qui charriait des crédits.
Sang de liquidité dont le reflux s’occit.
Alors mus par l’instinct d’un doux keynésianisme
France, Allemagne, Angleterre, Italie, sans charisme
S’improvisent humblement sauveur des banqueroutes
Sauvons les créanciers d’une ignoble déroute !
Et fi de tous ces dogmes qui figeaient en carcan
Le pouvoir des Etats à devenir agent
Qui phagocytaient bien tout interventionnisme
Qui prônaient les vertus du mot « libéralisme ».
Ils sont beaux nos banquiers dont la bulle en éclat
Fait voler des euros fabriqués ça et là
Sans une adéquation avec la vie réelle
Achetons à crédit, vive le virtuel !
Fabriquer des billets, des lignes de crédit
Et masse monétaire, jolie forme, grossit !
On fabrique l’argent pour acheter monnaie
On s’endette déjà pour payer l’intérêt.
Mais la Terre n’a que faire de ces titres d’argent
Elle ne peut nous donner que les fruits de ses champs
Sa générosité trouve là ses limites
A quoi sert la monnaie quand le sol se délite ?
A quoi sert tout ce flux d’argent numérisé
Le mouvement des fonds trop informatisé ?
Dans un coin du Soudan, un enfant qui se meurt
Se fout bien de Wall Street et des spéculateurs !
Qui jadis nous prêtaient de l’argent bon marché
Ou même à taux d’usure, si souvent, sans faillir…
Voilà qu’ils crient à qui veut bien les secourir !
Et les Etats se penchent sur ces nouveaux patients
Qui, puisque les maux filent, ont perdu sang pour sang
Le sang monétisé qui charriait des crédits.
Sang de liquidité dont le reflux s’occit.
Alors mus par l’instinct d’un doux keynésianisme
France, Allemagne, Angleterre, Italie, sans charisme
S’improvisent humblement sauveur des banqueroutes
Sauvons les créanciers d’une ignoble déroute !
Et fi de tous ces dogmes qui figeaient en carcan
Le pouvoir des Etats à devenir agent
Qui phagocytaient bien tout interventionnisme
Qui prônaient les vertus du mot « libéralisme ».
Ils sont beaux nos banquiers dont la bulle en éclat
Fait voler des euros fabriqués ça et là
Sans une adéquation avec la vie réelle
Achetons à crédit, vive le virtuel !
Fabriquer des billets, des lignes de crédit
Et masse monétaire, jolie forme, grossit !
On fabrique l’argent pour acheter monnaie
On s’endette déjà pour payer l’intérêt.
Mais la Terre n’a que faire de ces titres d’argent
Elle ne peut nous donner que les fruits de ses champs
Sa générosité trouve là ses limites
A quoi sert la monnaie quand le sol se délite ?
A quoi sert tout ce flux d’argent numérisé
Le mouvement des fonds trop informatisé ?
Dans un coin du Soudan, un enfant qui se meurt
Se fout bien de Wall Street et des spéculateurs !
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