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dimanche 13 mars 2016

LE PETIT NAIN DE THOUARS




Il avait déclaré sa flamme
Oui,  face à elle un nain s’en dit :
Je vois le feu naître en mon âme
Pour toi je brûle,  jour comme nuit.

Avait osé : on s’revoit quand ?
Ça l’avait cramé, pauvre chou
C’était pourtant un « quand » décent
Mais elle s’enflamma de dégoût.

Il but alors pour oublier
Tout en pyrée,  la gorge en feu
Ces crèmes à Thouars, quarante degrés
Imbriquées dans l’immense adieu !

Adieu la vie, feu monsieur Nain
S’acheminait le grand mouroir…
Les flics retinrent du corps éteint
Que petit nain saoul était noir !